1 Université Paris – Est Créteil Faculté A . E . I - S. I. « Relations Commerci
1 Université Paris – Est Créteil Faculté A . E . I - S. I. « Relations Commerciales Internationales » L2 S3 Fiche de TD n°1 Durée : L’étude de cette fiche représente 3 heures de TD. Enseignant : Pascal JARDIN Chargée de TD : Jérémie ABOIRON Guillaume BAECHLER Gilles BAUDOIUN Alexander BLOCK Année universitaire : 2021 - 2022 2 I partie : Test de connaissances Justifier vos réponses 1) De nos jours, sur un produit défini, de quelles informations aurions – nous besoin pour mesurer le surplus du consommateur ? 2) Est – il vrai que si la demande de voitures augmente alors que le coût de production diminue, la quantité d’équilibre de voitures augmente, et le prix baisse. 3) Est – il vrai de dire que selon la loi de la demande, plus le prix d’un bien augmente, plus la demande de ce bien diminue. 4) Une courbe d’offre indique le prix maximal auquel la dernière unité produite sera offerte. 5) Quels sont les effets du commerce international sur la production et la consommation dans chaque pays ? 6) Plusieurs pays d’Amérique Latine exportent du café et importent d’autres biens. Une sécheresse durable réduit la production de café dans les pays de cette région. Supposer qu’ils restent exportateurs de café. Expliquer pourquoi la sécheresse durable dans la région pourrait aboutir à une amélioration du bien – être de celle – ci ? Qu’est ce qui rendrait probable ce gain en bien – être ? 7) Il existe un équilibre de libre échange dans lequel le pays 1 exporte des machines vers le reste du monde et importe des vêtements. Les biens sont produits par deux facteurs : le capital et la main d’œuvre. Une augmentation se produit dans la dotation du capital du pays 1, qui est leur facteur abondant. A) Quel est l’effet sur la forme et la position de la courbe des possibilités de production du pays 1 ? 3 B) Quel est l’effet sur les quantités réellement produites dans le pays 1 si le rapport des prix des produits reste inchangé ? C) Quel est l’effet sur le désir du pays 1 de commercer avec l’étranger ? D) A supposer que la croissance du pays 1 influe sur le rapport international de prix d’équilibre, comment évoluera ce rapport ? E) Est – il possible que le bien – être national du pays 1 diminue du fait de la croissance de sa dotation en capital et de l’évolution qui en résulte dans le rapport de prix international ? Expliquer 4 II partie : Les multinationales et le tiers monde A l'aide des documents proposés ci-dessous, traiter l’ensemble de ces questions en structurant votre réflexion et vos connaissances. 1) Montrer par quels moyens les firmes multinationales essaient d’imposer leur domination technologique et économique. 2) Quelles sont les conséquences économiques et sociales de ces stratégies sur l’agriculture et les agriculteurs, en particulier dans les pays en voie de développement ? 3) Les OGM sont – ils une solution pour vaincre la faim dans le monde ? 4) Qui doit s’occuper de faire face aux problèmes soulevés par les OGM ? Le marché, les Etats, les organisations internationales ? Document n°1 80 % des enfants souffrent de malnutrition vivent dans des pays qui exportent des denrées alimentaires. Une partie des Argentins ne mange pas à sa faim, alors que ce pays est le deuxième exportateur mondial de plantes génétiquement modifiées. De même, 20 millions de Brésiliens, soit 10 % de la population, sont mal nourris, alors que le Brésil exporte chaque année plus de 11 millions de tonnes de soja. Il faut aussi trouver des débouchés rémunérateurs pour les productions : les paysans du Sud sont souvent les premières victimes de la faim, car ils doivent également faire face à une concurrence déloyale des produits issus de l’agriculture très subventionnée des pays du Nord. Source : greenpeace.fr/campagnes/ogm. Document n° 2 La firme PGS, en introduisant dans un colza un gène de résistance au glufosinate d’ammonium, substance active du Basta , l’herbicide de sa maison mère Agrevo, va pouvoir de fait, obliger les agriculteurs qui mettront en culture le colza PGS, à s’approvisionner avec l’herbicide Basta. Ces produits seront vendus en lot, la boucle sera bouclée et Agrevo aura ainsi trouvé le moyen de rendre les agriculteurs encore plus captifs. Source : Site de la confédération paysanne, octobre 2001 Document n° 3 Monsanto s’explique Monsanto commercialise le colza Roundup Ready depuis 1996 au Canada. La licence d’utilisation précise que l’agriculteur s’engage à ne pas réutiliser les semences d’une année sur l’autre, pour ses propres cultures ou celles d’autres agriculteurs. Si ces conditions commerciales ne lui conviennent pas, l’agriculteur dispose d’autres choix de variétés. A titre d’exemple, en 2001, sur quatre – vingt – 5 neuf variétés de colza commercialisés dans le Manitoba (une des trois provinces productrices de colza au Canada), quarante et une étaient « conventionnelles », c’est à dire non génétiquement modifiées. La nécessité pour une société de protéger ses découvertes et d’avoir un retour sur investissement en matière d’innovation agricole est une réalité. Afin de préserver ses intérêts et sa capacité d’investissement mais également l’intérêt des agriculteurs qui choisissent cette technologie, Monsanto Canada Inc. a mis en place un programme d’audit pour s’assurer du respect des conditions d’utilisation des semences de colza Roundup Ready. Les auditeurs de Robinson Investigations Ltd réalisent des prélèvements d’échantillons de colza le long des chemins qui bordent les parcelles ou dans les champs si les agriculteurs les y autorisent. Monsanto interdit aux auditeurs d’entrer dans les champs des agriculteurs sans permission et leur fait obligation de s’identifier clairement comme auditeurs. Source : Société Monsanto, extraits de la lettre adressée au Monde, le 1er novembre 2002. Document n° 4 Une autre inquiétude Celle du risque encouru par les pays en développement de perdre leurs débouchés agricoles principaux - les marchés des pays riches -, c’est à dire une grande partie de leurs recettes d’exportation, à cause de l’apparition de produits de synthèse et de culture hors – sol obtenus à proximité des bassins de consommation ( ce qui est déjà le cas – sans appel aux OGM- pour la vanille et le caoutchouc), tout en étant dépossédés de leur patrimoine génétique par des dépôts de brevets de la part des grandes firmes des pays riches. Ce risque n’est pas théorique : l’OMC a acté en 1999, dans le cadre des accords sur la propriété intellectuelle, le principe de la brevetabilité du vivant dès lors qu’il y a découverte de la séquence d’un gène de sa fonction, ouvrant ainsi une compétition mondiale aux enjeux colossaux. L’Inde a dû inventer une procédure auprès de cet organisme pour éviter des dépôts de brevets concernant deux plantes appartenant au patrimoine national de ce pays : le riz basmati et l’arbre neen, aux propriétés pharmacologiques. Source : Sylvie BRUNEL, « OGM et faim dans le monde », Problèmes économiques, 2002 Document n° 5 Une stratégie perverse : Terminator Traditionnellement, le cultivateur conserve une partie des graines de sa récolte pour la ressemer l’année suivante. C’est la raison pour laquelle les semenciers créateurs de semences transgéniques ont mis au point un système qui oblige les agriculteurs à leur racheter des semences tous las ans. Ce système, surnommé « Terminator », comporte trois gènes et fonctionne à retardement, au moment de la germination des graines de deuxième génération. Les gènes introduits par transgénèse fonctionnent comme des interrupteurs biologiques car ils déclenchent la production d’une protéine qui bloque le fonctionnement des gènes responsables de la formation du pollen. La société Monsanto, qui a racheté le laboratoire à l’origine de cette invention, en a pour l’instant suspendu la commercialisation sous la pression de l’opinion publique. Cependant, elle a prévu un autre système, plus astucieux et moins provocateur : les graines de deuxième génération ne sont pas stériles mais les caractéristiques ajoutées par transgénèse ne s’expriment qu’au contact d’un produit distribué par la compagnie. Source : greenpeace.fr /campagnes/OGM. Document n° 6 Si personne ne s’oppose aux ambitions de ces multinationales qui ont mis en œuvre des moyens colossaux, les plantes transgéniques vont contaminer toutes les plantes naturelles et à long terme, il n’existera plus qu’une seule espèce de maïs, une seule espèce de colza, une seule espèce de coton, etc.… 6 Le monde agricole sera alors sous la dépendance totale de trois ou quatre firmes pour son approvisionnement en semences, en engrais, en herbicides et insecticides. Ces quelques multinationales pourront alors imposer leurs prix et leurs décisions aux agriculteurs, voire aux Etats qui auront besoin de semences brevetées pour nourrir la population. Source : greenpeace.fr/campagnes/ogm. Document n°7 La logique des OGM va dans le sens d’un renforcement de la dépendance des agriculteurs vis – à – vis des firmes agrochimiques et d’une marginalisation des petits producteurs. En contrôlant la semence comme base de toute activité agricole, les firmes agrochimiques contrôlent l’amont et l’aval de la production agricole. Dans les pays de sud, où 80 % des semences utilisées proviennent des champs des paysans, uploads/Geographie/ exercice-relations-commerce-internationales.pdf
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- Publié le Jul 28, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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