1 MÉTHODOLOGIE DU SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL 2 SOMMAIRE Généralité ……………………………………………

1 MÉTHODOLOGIE DU SUJET D’ORDRE GÉNÉRAL 2 SOMMAIRE Généralité …………………………………………………………………………………………………………….……3 I- PREALABLES THEORIQUES………………………………...………………………………………..4 A- Le Niveau le langue...…….………………………..……………………………………………………....4 B- Les exigences de l’écrit.……………………………..…………………………………………………....5 C- Formulation du sujet ...........................................................................................5 D- La recherche des arguments et idées…………….………………………………………………..6 E- Les exemples et les citations……………………………………………………………………………7 II- DIFFERENTS TYPES DE SUJETS ET LEURS PLANS………………..……………………….8 A- Sujet de type 1…………………………………………………..…………………............................8 B- Sujet de type 3…………………………………………………………..……………………………………9 C- Les difficultés spécifiques liées à la formulation du sujet…………..…………………..11 III- COMPRÉHENSION DU SUJET…………………………………..………………………………..13 IV- LES DIFERENTES PARTIES DU SOG ……….……………………………........................16 A- L’introduction………………….…….…………………………………………………………..…………16 B- Développement …………………..……………………………………………………….…..............19 C- Conclusion….………………………………………………………………………………………………..22 V- LA SYNTHÈSE…..……………………………………………………..………………………………..23 Présentation formelle d’un sujet rédigé………………………………………………….……………….25 Annexe…………………………………………………………………………………………………………………….27 3 Généralités Le sujet d’ordre général communément appelé SOG est une épreuve pour généraliste. En d’autres termes, cette épreuve n’est pas circonscrite dans un champ disciplinaire particulier (droit, économie, histoire géographie, philosophie, sociologie, littérature…). Ce type d’exercice exige tout simplement de bonnes connaissances générales et une bonne culture d’ensemble. Le SOG permet donc de tester votre compétence professionnelle afin de savoir si : vous serez, pour tout type de problème, capable de produire une analyse claire et exhaustive et de proposer à des collaborateurs des solutions tout aussi claires et sensées, si vous saurez prendre de bonnes décisions pour de bonnes raisons. L’épreuve de composition sur un sujet d’ordre général dure 4 heures et est affectée d’un coefficient 4. Il est de ce fait primordial d’en maîtriser ses contours afin de maximiser ses chances d’admission au concours d’entrée à l’Institut Nationale de la Formation Judiciaire. La rédaction d’un sujet d’ordre générale se fait dans un langage correcte de fait, il est donc indispensable d’aborder certains points sous-jacents avant d’étudier les différents types de sujets et leurs plans. 4 I- PREALABLES THEORIQUES A- Le niveau de langue Les niveaux de langue, aussi appelés les registres de langue permettent d’exprimer une même chose de différentes façons en fonction du milieu social dans lequel on se trouve et de la personne à qui l’on parle. On distingue trois niveaux de langue : le langage familier ou argotique, le langage courant ou standard et le langage soutenu. - Le langage familier : Le vocabulaire du registre familier est relâché, argotique, parfois même grossier. La syntaxe des phrases n’est pas forcément respectée (phrases sans verbe, suppression des négations, mauvaise concordance des temps, etc.). Exemple : « Viens ici on va partir! » - Le langage courant : Le vocabulaire du registre courant est compris par tout le monde, la syntaxe est correcte, simple, respectée. Exemple : « Peux-tu m’accompagner, s’il te plaît ? ». - Le langage soutenu : Le vocabulaire du registre soutenu est précis, recherché, parfois rare. Les phrases sont complexes, elles respectent parfaitement les temps complexes et manient les concordances de temps les plus délicates. Exemple : « Auriez-vous l’amabilité de m’accompagner ? ». Le langage courant ou standard est le niveau de langue le plus adapté à l’exercice du SOG. Car il est neutre et plus utilisé. L’on proscrira dans la rédaction le langage familier ou populaire pour éviter la familiarité ou même la vulgarité. Aussi, il faut éviter d’avoir trop recours au langage trop soutenu pour éviter le pédantisme ; ce qui produirait le contraire de l’effet recherché. Toutefois, le langage soutenu s’imposera en certaines occasions où l’on souhaite marquer de la solennité, de la gravité ou quand la précision s’impose, il faut alors veiller au respect des exigences de l’écrit. 5 B- Les exigences de l’écrit A l’écrit, le langage courant comme le langage soutenu sont soumis à des exigences strictes. Ainsi, un texte n’est bien rédigé que lorsqu’il respecte les règles d’orthographe, de grammaire et de vocabulaire (se référer aux manuels de grammaire, d’orthographe et de conjugaison). A cet effet, Il est indispensable de se relire afin de se corriger. N.B. : Les sigles doivent être mis être parenthèse au préalable avant de se permettre leur abréviation. Exemple : Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). C- Formulation du sujet Il existe diverses manières de formuler les sujets de SOG. Certains sujets sont des questions directes posées à l’impétrant. Exemple : L’Afrique est-elle responsable de son sous-développement? D’autres sujets sont des énoncés suivis d’une question. Exemple : « La misère des peuples est un grand tort des gouvernants ». Qu’en pensez-vous ? D’autres encore invitent le candidat à faire un commentaire, une analyse ou une appréciation. Exemple : « La pauvreté de l’homme est liée à l’inexploitation de ses aptitudes ». Appréciez cette affirmation. Traiter le premier sujet ne consiste pas à répondre directement à la question par : « Oui, l’Afrique veut le développement » ou par « Non, l’Afrique ne veut pas le développement ». De même, il ne s’agit pas pour le deuxième de dire lapidairement : « Je pense comme l’auteur que la misère des peuples est un grand tort des gouvernants ». 6 Tout comme pour le troisième sujet, il ne s’agit pas d’affirmer de façon péremptoire : « Ce que cet auteur dit est vrai ; la pauvreté de l’homme est liée à l’inexploitation de ses aptitudes ». Mais, il s’agit de mener une mûre réflexion, d’analyser le sujet en définissant son champ et ses limites, d’argumenter en présentant les différentes facettes du problème posé. EXERCICE 1 : Identifier les différentes manières de formuler un sujet d’ordre général (5min) D- La recherche des arguments et idées Les arguments et idées se trouvent en partant de constats précis : - Souvenirs de lecture, - Spectacle du monde présenté par les médias, - Observations quotidiennes, - Expériences personnelles, etc. Pour trouver des arguments et idées, on commence à se poser des questions sur le sujet à partir desquelles on évolue dans la réflexion. On peut analyser : - Des points de vue pour et des points de vue contre, avant de nuancer. - Les avantages et les inconvénients avant de trancher. - Les conséquences positives et les conséquences négatives, avant d’envisager les solutions. - La particularité de chaque réalité, avant de trouver des points communs… Une fois les questions qui orientent la réflexion posées, on recherche et on met en forme les arguments et idées possibles, assortis d’illustrations. Ces arguments et idées doivent être notés en vrac, c’est-à-dire pêle-mêle sur une feuille de brouillon, tels qu’ils se présentent à l’esprit, sans souci d’ordre et d’hiérarchisation. Ils seront ensuite organisés sous forme de plan détaillé. Il faut en retenir au plus trois (3) par partie. EXERCICE 2 : Identifiez la méthode de recherche et d’organisation des idées. (5min) 7 E- Les exemples et les citations L’exemple a pour principale fonction de prouver que l’argument avancé trouve sa source dans la réalité, dans la vie de tous les jours. Il constitue la face concrète des explications qui elles, sont la face abstraite. L’exemple est introduit par des formules telles que : ‘’c’est ainsi, c’est le cas de, ainsi, l’exemple le plus significatif nous est fourni par…, c’est l’exemple de…’’ Pour introduire une citation, il faut s’assurer qu’on en connait bien l’auteur et qu’on n’est pas en train d’attribuer sa pensée à quelqu’un d’autre. Des formules telles que ‘’Selon X … ; pour X ; X considère que…’’ permettent d’introduire les citations. On veillera à mettre les deux points ( : ) avant d’écrire la citation entre guillemet. N.B. : - Les exemples doivent être indiscutables. - Les exemples doivent être universel, reconnus de tous. - Il ne faut surtout pas se jeter dans des débats passionnés. - Evitez les expressions passe-partout : « Un célèbre auteur a dit… ; Il y a un adage qui dit… ; Ne dit-on pas que… ; Un sage a dit …». 8 II- DIFFERENTS TYPES DE SUJETS ET LEURS PLANS Selon le professeur Jean-Marie KOUAKOU, on distingue cinq types de sujet. Le premier et le troisième interviennent, généralement, lors de l’épreuve écrite du SOG ; le deuxième1 se rencontre dans les épreuves de spécialité, et le quatrième2 puis le cinquième3 interviennent à l’oral après l’admissibilité. De ce fait, nous n’étudierons que les sujets propres à l’écrit (sujet de type 1 et 3). A- Sujet de type 1 Ce sujet s’identifie par deux éléments : Le nombre d’unité de signification (US) et la question ou la consigne (le libellé). - Dans ce type de sujet, il y a toujours une seule unité de signification, pas plus. - La question ou la consigne invite toujours le candidat à donner son avis. On a donc des formules du genre : « qu’en pensez-vous ? » ; « êtes-vous d’accord avec… » ; « partagez-vous cette opinion » ; « discutez »… Ce type de sujet invite le candidat à la discussion et au débat dialectique. C’est pourquoi un plan ternaire dialectique s’impose (thèse4 – antithèse5 – synthèse6). Exemples : Sujet 1 : « La violence est l’ennemi cyclique de la liberté ». Partagez-vous cette assertion ? - V (violence) = E (ennemi) C (cyclique) L (liberté) 1 US - Partagez-vous cette assertion: suggère une discussion Sujet 2 : « En protégeant son milieu, l’homme se protège lui-même ». Qu’en pensez-vous ? - P(protection) M (milieu) = uploads/Geographie/1-document-sog-professionnels-infj-2020-converti.pdf

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