On a tous entendu parler ces derniers temps, surtout après la catastrophe de Fu
On a tous entendu parler ces derniers temps, surtout après la catastrophe de Fukushima , d’un débat internationale sur l’énergie atomique civile. D’un côté, les partisans de ce modèle d’énergie prônent la puissance par rapport a d’éventuelles sources alternatives qui sont relativement chère et qui ont un rapport qualité/prix encore trop faible. De l’autre, les opposants, principalement des écologistes qui ne cessent de rappeler la dernière catastrophe japonaise qui avait prouver que malgré toutes les mesures de sécurité draconiennes qui existaient dans ces centrales-là , le risque zéro n’existe pas. Nous tenterons dans cet exposé, de clarifier certains points sensibles, sommes-nous vraiment capable de nous en passer du nucléaire ? Les énergies renouvelables sont-elles à la hauteur de la demande sans cesse croissante de la population mondiale ? les gouvernements sont-ils vraiment entrains de chercher une alternative ou il s’agirait juste d’une manœuvre pour détourner l’opinion publique et gagner en électorat ? L’exposé se présentera de la manière suivante : 1-une présentation du nucléaire civile. 2-l’historique du nucléaire civile. 3-les avantages et inconvénients. 4-présentation des alternatives et une comparaison entre ces dernières et le nucléaire civil. Le Nucle aire Civile : Présentation : Une révolution, disaient-ils au départ, avec une quantité relativement petite de combustible, on pourrait alimenter une ville de la taille de New-York ! Seulement ils avaient oublié de préciser que ce procédé était couteux et dangereux, oui la puissance donnée par les réacteurs est indéniable, mais qu’en est-ils des déchets et de l’approvisionnement de combustible, sans parler des problèmes politique que le nucléaire engendre. Pouvons-nous parler d’une énergie parfaite ? Certainement pas, mais d’une énergie puissante qui peut être utilisé à des fins moins civiles que d’autres. Elle ne représente que 6 à 7 % de la totalité de l'énergie consommée à l’échelle mondiale , une énergie si peu utilisé comparé aux énergies fossiles , et pourtant certains pays semble pas envisager de s’en passer. Historique : Génération l : Dans les années cinquante et soixante, la première génération de réacteurs comprend les premiers prototypes construits aux États-Unis, en Russie, en France et en Grande-Bretagne principalement. Cette première génération fonctionnait à l'uranium naturel, l'uranium enrichi n'étant pas encore disponible commercialement. C'est ainsi que la France a développé au cours de cette période la filière dite « Uranium Naturel Graphite Gaz ». Génération ll : Entre 1970 et 1990, la seconde Génération de réacteurs est déployée. Elle correspond à la majorité du parc en exploitation dans le monde, aujourd'hui. Cette génération est née de la nécessité apparue dans les années soixante-dix de rendre l'énergie nucléaire compétitive et de diminuer la dépendance énergétique de certains pays au moment où des tensions importantes sur le marché des énergies fossiles se faisaient jour. Cette époque fut celle du déploiement des réacteurs à eau sous pression (REP) et des réacteurs à eau bouillante (REB), qui constituent ensemble, aujourd'hui, plus de 85% du parc électronucléaire mondial. Génération lll : La troisième génération représente l'état de l'art industriel constructible le plus avancé. Il s'agit de réacteurs dits « évolutionnaires » : ils bénéficient du retour d'expérience et de la maturité industrielle des réacteurs à eau de la deuxième génération, tout en intégrant les spécifications les plus avancées en matière de sûreté. Sachant que la deuxième génération témoigne déjà dans les faits d'un très haut niveau de sûreté. Imaginés dans les années 90, les réacteurs de troisième génération commencent à se déployer. C'est notamment le cas du réacteur EPR, European Pressurized water Reactor, qui sera construit en France sur le site de Flamanville. Le chantier doit débuter à la fin de l'année 2007 pour une mise en service en 2012. Une source d’énergie toujours aussi populaire ? Les pays européens ont délaissé cette source petit à petit, l’Autriche en premier, suivie par la Suède, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne et la Suisse. Même si les mesures prisent ne prévoient pas un abandon totale de cette énergie, l’Autriche par exemple, s’interdit d’exploiter l’énergie nucléaire mais continue quand même à importer de l’électricité d’origine nucléaire.il en va de même pour l’Italie qui possède même une société qui participe a la construction de centrale en France et en Slovaquie. La France, par le biais de son président refuse tout abandon pour l’instant , mais vue ses engagements envers l’Europe , fera surement un pas dans les décennies à venir dans cette direction-là. A l’image de la France, la Finlande, la Suède, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine, le Japon, les Etats-Unis, la Corée du sud, l’Inde et l'Iran maintiennent l'utilisation de l'énergie nucléaire pour la production d'électricité. L’Algérie quant à elle, a construit une centrale à Aïn Oussara (réacteur à eau lourde) avec l'aide de la Chine et de l'Argentine, qui est en service depuis 1993. Elle dispose en outre d'un réacteur de recherche à eau légère à Draria. Avantages : Depuis janvier 2006, plus de treize pays de cet espace régional concernant le nucléaire civil dans les stratégies de sécurité énergétique du Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, le Yémen ainsi que les six pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – qui regroupe l’Arabie saoudite, le Bahreïn, le Koweït, les Émirats arabes unis, le Qatar et Oman – ont annoncé le lancement ou la réactivation de projets destinés à l’étude et au développement de l’énergie nucléaire civile. Quels sont donc les déterminants qui expliquent ce regain d’intérêt pour le nucléaire civil dans cette région ? Est-ce que l’ambition nucléaire de ces pays est légitime ? Quels sont les avantages liés à l’utilisation pacifique du nucléaire civil ? Ces pays détiennent-ils une rationalité technique et industrielle leur permettant d’investir dans ce domaine en toute sûreté et sécurité ?Le nucléaire civil figure aujourd’hui au centre des politiques énergétiques de choix en raison de la vulnérabilité énergétique croissante à laquelle tous les pays font face. Cette vulnérabilité est essentiellement due à l’augmentation de la demande d’énergie, à l’envol des prix pétroliers, à l’incertitude quant aux approvisionnements en énergie et aux craintes liées au réchauffement planétaire. Actuellement, l’énergie nucléaire assure 15 % de la production électrique dans le monde. En France, le pays le plus suréquipé en nucléaire, elle représente 78 % de toute l’électricité produite. Cette proportion est de 30 % en Allemagne et au Japon, et de 15 % au Canada. Le nucléaire civil en tant que l’une des composantes de toute stratégie de sécurité énergétique – occupe une place importante dans le débat stratégique contemporain et dans les préoccupations des pays dont l’économie est caractérisée par une intensité énergétique et/ou dépourvue de réserves de combustibles fossiles. Dans ce débat, la notion de « sécurité énergétique » est souvent citée dans les discours et les politiques à l’égard de l’approvisionnement et de la demande en énergie nucléaire. Or, une analyse des fondements théoriques de cette notion s’impose pour déterminer dans quel sens nous allons l’utiliser et plus précisément dans quelle perspective conceptuelle nous situerons le recours au nucléaire civil au Maghreb et au Proche-Orient. Inconvénients : Outre les coups de productions et les coups de maintenance des centrales, ainsi que les budgets pour la sécurité, et l’impact sur l’environnement (déchets radioactifs, effet de serre etc…), le plus gros point noir du nucléaire civil reste les catastrophes qu’entraine un disfonctionnement des réacteurs, les exemples les plus célèbres sont sans doute Tchernobyl, Three –Mile-Island et plus récemment Fukushima. Three-mile-Island : Mise en service en 1974, elle a subi un accident le 28 mars 1979. Cet accident a été classé au niveau 5 de l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). Elle est composée de deux unités distinctes TMI-1 (Three Mile Island 1) et TMI-2 (Three Mile Island 2). C'est dans cette seconde unité qu'eut lieu l'accident nucléaire de Three Mile Island qui à la suite d'une chaîne d'évènements accidentels, le cœur du réacteur de ce réacteur a en partie fondu. Tchernobyl : 26 avril 1986, catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine. Accident de niveau 7 selon l'échelle INES. L'accident est survenu dans la centrale nucléaire Lénine située sur les rives de la rivière Pripiat, un affluent du Dniepr à environ 15 km de Tchernobyl et 110 km de Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie. Suite à une série d'erreurs humaines et en raison de défauts de conception, le réacteur n° 4 subit une fusion du cœur puis une explosion provoquant la libération de grandes quantités de radio-isotopes dans l'atmosphère. Les autorités évacuent environ 250 000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. Plusieurs centaines de milliers d'ouvriers (600 000 environ. les « liquidateurs » venus d'Ukraine, de Biélorussie, de Lettonie, de Lituanie et de Russie arrivent sur le site pour procéder à des nettoyages du terrain environnant. Leur protection individuelle contre les rayonnements était très faible, voire nulle. La décontamination était illusoire dans la mesure où personne ne savait où transférer le terrain contaminé. Sur 600 000 liquidateurs, 25 000 sont morts et 70 000 restés handicapés en Russie, en Ukraine les chiffres sont proches et en Biélorussie 10 000 sont morts et 25 uploads/Geographie/ expose-de-1-le-nucleaire-civile.pdf
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- Publié le Nov 10, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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