Retrouver ce titre sur Numilog.com O C É A N O G R A P H I E B I O L O G I Q U
Retrouver ce titre sur Numilog.com O C É A N O G R A P H I E B I O L O G I Q U E E T B I O L O G I E M A R I N E II Retrouver ce titre sur Numilog.com « EUCLIDE » INTRODUCTION AUX ÉTUDES SCIENTIFIQUES Collection publiée sous la direction de CHARLES MAURAIN et MAURICE CAULLERY Membres de l'Institut 0 PREMIÈRE SECTION : Mathématiques et Astronomie mathématique dirigée par Daniel DuouÉ Professeur à la Sorbonne Directeur de l'Institut de Statistique DEUXIÈME SECTION : Physique du Globe, Astronomie physique et Sciences de la Terre dirigée par Charles MAURAIN Membre de l Institut TROISIÈME SECTION : Physique dirigée par Gustave RIBAUD Membre de l'Institut QUATRIÈME SECTION : Chimie dirigée par Louis HACKSPILL Membre de l'Institut CINQUIÈME SECTION : Biologie animale dirigée par Louis FACE Membre de l'Institut SIXIÈME SECTION : Biologie végétale et Agronomie dirigée par Roger HEIM Membre de l'Institut Retrouver ce titre sur Numilog.com « EUCLIDE » INTRODUCTION A U X ÉTUDES SCIENTIFIQUES BIOLOGIE ANIMALE SECTION DIRIGÉE PAR LOUIS FAGE O C É A N O G R A P H I E B I O L O G I Q U E E T B I O L O G I E M A R I N E par J.-M. P É R È S Professeur à la Faculté des Sciences d e Marseille Directeur d e la Station Marine d'Endoume et du Centre d'Océanographie et L . D E V È Z E Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille T O M E S E C O N D L A V I E P É L A G I Q U E P R E S S E S U N I V E R S I T A I R E S D E F R A N C E 1 0 8 , B O U L E V A R D S A I N T - G E R M A I N , P A R I S 1 9 6 3 Retrouver ce titre sur Numilog.com DÉPOT L É G A L lre édition 3 e trimestre 1 9 6 3 T O U S DROITS de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays ( Ç ) 1963, Presses Universitaires de France Retrouver ce titre sur Numilog.com A V A N T - P R O P O S L a logique eût voulu q u e le tome d e c e modeste précis, consacré à la V i e pélagique, parût e n premier. Peut-être une édition ultérieure permettra-t-elle d e rétablir cet ordre normal et d e traiter d e s eaux avant d e décrire les fonds, e n m ê m e temps qu'elle m e donnera le m o y e n d e renouveler certains chapitres, déjà dépassés, d u v o l u m e consacré à la V i e benthique. L'essor d e la Science océanographique est tel, d e n o s jours, qu'il n e s e peut comparer qu'à celui d e s Sciences spatiales ; il exige, c o m m e pour celles-ci, des mises à jour rapprochées. D e p u i s trois années m o n collaborateur et collègue Louis D E V È Z E professe u n cours sur le Pelagos, tandis q u e j'assure celui concernant le Benthos. Depuis sept o u huit ans aussi j'ai accumulé, sur le D o m a i n e pélagique, des notes, tant e n vue d e la rédaction d e c e v o l u m e q u e pour la m i s e à jour des cours q u e j'ai donnés sur divers océans o u mers. C'est d e c e double effort qu'est sorti le présent tome II d u Précis d'Océanographie b i o l o g i q u e el d e Biologie marine. Puisse-t-il, e n attirant l'attention d e s jeunes étudiants e n Sciences sur les Sciences d e la M e r , susciter pour celles-ci quelques vocations. J.-M. P. Retrouver ce titre sur Numilog.com Retrouver ce titre sur Numilog.com CHAPITRE PREMIER L E M I L I E U Avant d'envisager les peuplements d u D o m a i n e pélagique tels qu'ils ont été définis dans le tome I, p. 1 8 et suivantes (cf. aussi p. 1 4 0 d u présent tome), il importe d'étudier le milieu, c'est-à-dire les caractéristiques physiques et chimiques des eaux marines. N o u s envisagerons ainsi, successivement, les facteurs : éclairement, pression, viscosité, température, sels et g a z dissous. 1. 1. Pénétration des radiations solaires dans les eaux (1) 1 . 1 . 1 . Généralités L e problème d e la pénétration des radiations solaires dans les eaux marines n'est pas u n problème simple. Il pourrait être posé, très schématiquement, d e la manière suivante : une source lumineuse, d e durée et d'intensité variables, le soleil, dirige d e s rayons qui forment avec une surface, supposée plane dans le cas le plus simple, celle d e la mer, un angle d'incidence variant dans d e s limites définies. M a i s avant q u e n e s e p o s e le problème proprement dit d e la pénétration d e ces radiations dans les eaux, l'énoncé s'en trouve déjà compliqué par d'autres paramètres. E n effet, entre le soleil et la surface d e la mer, peuvent s'intercaler ( 1 ) V o i r t. I, p. 1 4 8 et suiv. Retrouver ce titre sur Numilog.com des nuages, dont l'épaisseur et le taux d e couverture, par rapport à l'ensemble d u ciel, sont également essentiellement variables ; ils contribuent à modifier quantitativement et qualitativement la lumière émise. A c e s écrans s'ajoute l'intervention d e particules e n suspension dans l'atmosphère. D'autre part, la surface d e la m e r n'est évidemment pas plane, mais au contraire agitée par des mouvements superficiels (vagues, houles) ; l'angle d'incidence s e trouve d o n c modifié au niveau m ê m e d e la surface des eaux. C e simple énoncé d e s données d u problème montre à quel point l'étude qualitative et quantitative d e la lumière solaire qui touche la surface des mers est complexe. Cette complexité s e retrouve lorsqu'on aborde le problème d e la pénétration proprement dite des radiations qui touchent la surface des eaux. En premier lieu, l'eau d e m e r n e constitue pas un milieu optiquement pur. Certaines substances chimiques mal connues, qui sont présentes en solution vraie, des particules minérales et organiques (ces dernières pouvant être figurées par d e simples déchets o u par des organismes vivants), consti- tuent autant d'obstacles à cette pénétration. L e s différentes couches d'eaux agissent u n p e u à la manière d e filtres qui m o d i - fient la lumière au cours d e sa pénétration ; celle-ci est arrêtée aussi, e n partie, par les particules e n suspension qui la diffusent dans toutes les directions. M a i s l'importance quantitative et aussi qualitative d e c e matériel e n suspension est essentiel- lement variable, et chaque z o n e marine possède, à cet égard, des caractéristiques propres. L e s eaux littorales, normalement plus turbides, seront évidemment très différentes d e s eaux d u large. Seuls seront traités ici les aspects d u problème d e la p é n é - tration d e la lumière solaire dans les eaux marines qui intéressent directement l'Océanographie biologique. C e s données sont d e première importance pour le biologiste car elles constituent l'une des bases d e la productivité primaire d e s eaux ; à l'image d e s végétaux terrestres, les végétaux aquatiques (et e n parti- Retrouver ce titre sur Numilog.com culier le phytoplancton) ont un besoin impératif d'une source d'énergie lumineuse à des fins d e synthèse cellulaire. C'est d o n c e n première analyse la z o n e d e pénétration d e s radiations lumi- neuses qui délimitera l'épaisseur d e la c o u c h e d'eau o ù s e loca- lisera le phytoplancton. C h o s e également importante, les végé- taux planctoniques sont très sensibles à l'égard d e la lumière très violente (qui leur est néfaste), mais exigent aussi u n e inten- sité lumineuse minimale. C e sont d o n c les besoins e n énergie lumineuse des végétaux qui, liés aux conditions d e pénétration d e la lumière e n général et peut-être aux longueurs d'ondes préférentielles pour eux, conditionneront l'importance relative d uploads/Geographie/ 9782705954376.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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