Exposé de géopolitique Thème : La C.E.M.A.C Membres du groupe : Marcelin Pea Jo

Exposé de géopolitique Thème : La C.E.M.A.C Membres du groupe : Marcelin Pea Josée Rosse Lamine Barry Année scolaire : 20- 21 professeur : Mr Mbaye Plan : Introduction I. Historique de la CEMAC II. La mission principale et les organes de la CEMAC 1) Mission principale 2) Organes et institutions III. Les objectifs de la CEMAC IV. Forces et faiblesses de la CEMAC 1) Les forces 2) Les faiblesses V. Les réformes Conclusion Résumé : Dès le lancement officiel des activités de la CEMAC le 25 juin 1999 en Guinée Equatoriale, les Etats membres se sont fixés comme objectif majeur de construire un marché commun compétitif et concurrentiel, basé sur la libre circulation des biens et des personnes, en vue de se doter d'une meilleure capacité de création de richesse et d'insertion dans l'économie mondiale. En dépit des progrès réalisés, force est de constater que la libre circulation des biens et des personnes est très peu effective. Cette défaillance met en évidence un bilan mitigé qui se traduit par la non réalisation des objectifs fixés par la nouvelle institution sous régionale et la faiblesse de l'esprit communautaire. De même, l'existence des velléités protectionnistes et les dysfonctionnements du mécanisme de financement ont considérablement réduits l'ampleur des projets intégrateurs. Les observateurs du processus d'intégration sous régionale en Afrique Centrale ont tendance à indexer l'absence de volonté politique pour expliquer les retards accusés. Loin de réfuter cette thèse, ces dernières années, la CEMAC a pris des engagements forts pour rendre effective la liberté de circulation des biens et des personnes. Cependant, il existe des pesanteurs qui s'imposent à la volonté politique des Etats membres de la CEMAC et entravent de ce fait l'effort consacré à la libre circulation. Concrètement, ces obstacles sont d'ordre structurel et se manifestent par un déficit de bonne gouvernance dans un contexte de corruption généralisé. Ces entraves sont également liées à la conjoncture qui a contribué soit à fragiliser les Etats de l'Afrique Centrale soit à favoriser les rivalités et querelles au sein de la communauté. En outre, des facteurs socio-anthropologiques contribuent à retarder la dynamique d'intégration sous régionale. Dans ce contexte, certains scénarios peuvent être envisagés quant à l'effectivité de la libre circulation des biens et des personnes en zone CEMAC. Le scénario « pessimiste » de la libre circulation en panne ; le scénario « réaliste » qui met en exergue une effectivité progressive de la libre circulation ; le dernier scénario, optimiste qui donne lieu à une effectivité de la libre circulation. Aussi, le scénario réaliste qui est le plus plausible, ne peut se réaliser que si les Etats de la zone CEMAC relèvent certains défis. Le premier de ces défis est surtout de réhabiliter l'esprit communautaire dans la sous-région afin de mieux cerner les bienfaits de l'intégration. Ensuite, il est question de multiplier les pratiques de bonne gouvernance à travers la mise en œuvre des mécanismes probants et l'harmonisation des politiques budgétaires. Enfin, la suite logique est de replacer les peuples au cœur du processus d'intégration, cela passe par une meilleure implication du secteur privé et de la société civile dans les initiatives communautaires. Mots clés : intégration sous régionale, libre circulation, communauté, marché, biens, personnes, pesanteurs, perspectives, conjoncture mondiale, bonne gouvernance. Introduction La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) se compose de six pays d’Afrique centrale qui pratiquent diverses formes de coopération économique et monétaire depuis plus d’un demi-siècle. Le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad ont établi un cadre formel de coopération en vertu du traité signé à N’Djamena, au Tchad, le 16 janvier 1994. La CEMAC a succédé à l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (UDEAC), cadre initial de coopération entre les six pays, fondée par le traité de Brazzaville de décembre 1964. La population de la CEMAC est estimée à environ 40 millions d’habitants, pour une superficie de 3,020 millions de km2. I. Historique de la CEMAC Le traité instituant la CEMAC a été signé le 16 mars 1994 à N’djamena (Tchad) et est entré en vigueur en juin 1999. La CEMAC regroupe l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), qui est responsable de la convergence monétaire des États membres, qui partagent la même monnaie, et l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC), qui a pour mission d’harmoniser les réglementations en vigueur au sein des États membres afin de dynamiser les échanges commerciaux et faciliter la convergence des politiques économiques au sein de la sous-région. La CEMAC est présidée depuis le 24 mars 2019 par le président du Cameroun Paul Biya. Depuis mai 2015, les ressortissants de la CEMAC devaient bénéficier de la libre-circulation dans la région et n'être plus obligés d'utiliser un visa pour voyager entre les pays de la CEMAC, tout en devant présenter un document d'identité aux frontières. Cette liberté de circulation était initialement prévue pour démarrer le 1er janvier 2014, mais a été retardée par la fermeture des frontières de la Guinée équatoriale. Si la libre-circulation au sein de l’ensemble de l’espace n’est pas encore possible, c’est avant tout en raison des différentes crises sécuritaire que connaît la sous-région, au premier chef desquelles l’insurrection menée par Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. L’harmonisation des législations internes est encore à achever. Cependant, le Tchad et le Cameroun ont pris les devants et mis en place la libre-circulation des biens et des personnes entre les deux États par le biais d’un accord bilatéral, qui pourrait aider à concrétiser les choses. Lors du sommet de Djobloho, le 17 février 2017, la Guinée équatoriale et le Gabon se sont en effet engagés à lever toutes les restrictions encore existantes. Le 22 novembre 2019, à Yaoundé s'est ouvert un sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) présidée par Paul Biya, qui regroupe six pays, pour débattre notamment de l'avenir du franc CFA. Après les pays d'Afrique de l'Ouest pour la monnaie unique, c'est au tour de l'Afrique centrale de questionner la pertinence d'une monnaie aux réserves de change déposées en France et convertible en euro, présentée par certains comme « héritée de la colonisation ». « Les présentes assises nous donnent à nouveau l'occasion d'échanger et d'arrêter des mesures complémentaires pouvant consolider le redressement économique de notre sous-région », a déclaré Paul Biya, Selon le président de la commission de la CEMAC, « les lignes du débat sur l’avenir du franc CFA ont bougé ». « Les premiers décideurs, sans la moindre ambiguïté, ont indiqué non seulement la voie, mais également l’urgence à la Commission de la CEMAC et à la Banque centrale d’approfondir la réflexion afin de leur permettre de décider des modalités de ladite réforme », a déclaré Daniel Ona Ondo. En outre, les chefs d’État de la CEMAC se sont prononcés sur cette question et souhaitent faire évoluer leur monnaie d’autant plus que, a déclaré Daniel Ona Ondo, « notre partenaire la France est disposée à une réforme ambitieuse du franc CFA ». Le 28 décembre 2019, le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, s'est rendu à Abidjan en Côte d'Ivoire. Lors du point presse à l'issue de cette rencontre entre les deux chefs de d'états, Alassane Ouattara et Teodoro Obiang Nguema, les deux chefs d'État ont également échangé sur la réforme du franc CFA dans la zone UEMOA. Le président équato-guinéen souhaiterait voir la même réforme en zone CEMAC et juge le franc CFA « d’obsolète ». En février 2020, au cours de leur entrevue, Ali Bongo et Daniel Ona Ondo ont également parlé des décisions prises lors de la dernière conférence des chefs d’État, marquée par «la volonté des chefs d’État à plus d’intégration ». « J’ai montré au chef de l’État les décisions que nous avons prises concernant les projets intégrateurs. Nous avons des projets pour la zone Franc CFA. J’ai donc eu la chance et l’honneur d’avoir les directives du chef de l’État concernant ces différents dossiers », a-t-il indiqué. À en croire son propos, les réformes engagées sont en bonne voie et les leaders de la zone CEMAC étudient un schéma approprié quant à l’avenir du franc CFA. « Aujourd’hui, nos amis de l’UEMOA ont pris la décision de créer l’Eco. Mais naturellement l’Eco fait échos en Afrique centrale. Les chefs d’État en Afrique centrale, lors de la dernière conférence ont demandé à la Commission de la CEMAC et la Banque des États de l’Afrique centrale de faire une réflexion rapide pour leur proposer les modalités de réformes du franc CFA. Nous sommes en train de négocier. Donc ce dossier est en cours. Vous savez que la monnaie c’est un problème de souveraineté nationale », a-t-il soutenu. En août 2020, « La CEMAC et la France ont conclu un accord pour passer du CFA à l’ECO ». C’est l’annonce que des officiels camerounais ont fait il y a quelque temps à des investisseurs internationaux, avec quelques précisions : tout comme le processus qui est mené dans la zone jumelle de l’UEMOA, la nouvelle uploads/Geographie/ expose-de-geopolitique.pdf

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