Maroc Description "Situé au nord-ouest de l’Afrique, le Maroc est bordé par l’A

Maroc Description "Situé au nord-ouest de l’Afrique, le Maroc est bordé par l’Algérie à l’est, la Mauritanie au sud, le Sahara occidental au sud-ouest, l’océan Atlantique à l’ouest et la mer Méditerranée au nord. La pointe nord du pays est séparée de l’Espagne par le détroit de Gibraltar, large de 8 km seulement. Le territoire marocain comporte aussi deux enclaves espagnoles, les villes de Ceuta et Melilla, toutes deux situées sur des petites péninsules de la côte méditerranéenne. Le relief du Maroc est essentiellement montagneux. Le pays compte quatre grandes chaînes de montagnes : le Rif, le long de la côte méditerranéenne, dont les sommets culminent à près de 2000 m, le Haut et le Moyen Atlas, au centre, et l’Anti-Atlas, au sud-ouest. C’est dans le Haut Atlas que se situe le plus haut sommet d’Afrique du Nord, le Djebel Toubkal (4165 m). Les vallées fluviales qui sillonnent ces massifs montagneux font partie des zones les plus fertiles du pays. Au sud des montagnes s’étend le désert du Sahara. Au Maroc, le climat varie selon la latitude, l’altitude et la proximité de la mer. Plus on s’éloigne des côtes, plus il fait chaud et sec, et plus les écarts de températures sont grands. En plaine, il fait très chaud l’été, et froid et humide l’hiver ; en montagne, les étés sont chauds et les hivers, froids et enneigés. Les monts Atlas arrêtent les vents humides en provenance de l’Atlantique, d’où le climat désertique des régions du sud. Le Sahara ne reçoit quasiment pas de pluie La végétation du Maroc est essentiellement de type méditerranéen, avec des oliviers et des eucalyptus dans les plaines et des chênes verts en montagne. Dans les zones les plus arides poussent des palmiers-dattiers, des buissons rabougris, des touffes d’herbe dure et des herbes aromatiques; on y rencontre des lézards, des caméléons et des serpents. Les scinques, ou «poissons des sables», dont la peau jaune brun sert de camouflage, se meuvent dans le sable comme des poissons dans l’eau. Les montagnes marocaines sont aussi l’habitat des singes de Barbarie, les seuls singes qui puissent vivre dans des régions enneigées." Survol de l'économie "L’économie du Maroc dépend essentiellement de l’agriculture. La production agricole du pays (dont maïs, blé, orge, pomme de terre, betterave à sucre et tomate) provient en bonne part de grandes fermes mécanisées. Les principaux produits d’exportation sont les agrumes et le raisin. On trouve aussi des petites fermes dont la production est destinée à la consommation locale. Dans ce pays couvert à 12 % de forêts, le chêne-liège est l’arbre qui est le plus exploité et a le plus de valeur. L’industrie de la pêche est en pleine expansion et compte pour près de 15 % des exportations. Près de 25 % de la population active travaille dans le secteur industriel. Les phosphates, dont on fabrique des engrais, sont la grande ressource minière du pays : le Maroc a en effet l’une des plus grandes réserves du monde de phosphates ; c’est aussi son principal produit d’exportation. Le pays est également riche en manganèse, plomb, cuivre, zinc et fer. À cela s’ajoutent le raffinage, le textile, l’industrie alimentaire et l’artisanat (travail du cuir, verrerie et poterie). En raison des nombreux sites historiques du pays et de son riche patrimoine culturel, le tourisme s’est beaucoup développé et est devenu une source de revenus considérable. Le chômage et le sous-emploi touchent cependant au moins 20 % de la population active du pays et de nombreuses personnes vont chercher du travail à l’extérieur du pays. Plus de 1,7 million de Marocains ont ainsi déménagé en Europe ou en Amérique du Nord. Bon nombre d’entre eux envoient de l’argent à leur famille restée au pays. Dans les villes, de plus en plus de femmes pénètrent le marché du travail, principalement dans le secteur industriel, les services ou l’éducation. Dans les régions rurales, elles participent aux travaux agricoles. Les enfants participent aussi aux travaux de la ferme : ce sont souvent eux qui s’occupent du bétail et vont chercher de l’eau aux puits ou aux fontaines publiques." Langues parlées "Au Maroc, on parle et on écrit surtout l’arabe, plus particulièrement l’arabe maghrébin, un des nombreux dialectes arabes. Les dialectes arabes varient d’un pays à l’autre et des personnes venant de pays arabes non voisins ne se comprendront pas toujours: ainsi, un Marocain et un Iraquien auront des difficultés à communiquer, alors qu’Algériens, Tunisiens et Marocains se comprendront. L’arabe classique, langue du Coran, le livre sacré islamique, est le même dans tous les pays de langue arabe. Les autochtones du pays, les Tamazights, se divisent en de nombreuses tribus, qui ont chacune un dialecte propre, qu’elles ont généralement préservé au cours des siècles. C’est le cas notamment des Riffians du nord du pays et des Chelhas des régions du Moyen et du Haut Atlas. De nombreux Marocains parlent l’espagnol ou le français en plus de l’arabe. Français et arabe sont d’ailleurs utilisés dans l’administration et dans les affaires. L’espagnol, pour sa part, s’emploie de moins en moins. L’anglais est enseigné dans les classes supérieures." Religions et croyances "L'islam est la religion d’État et le roi est le chef spirituel du pays, ou chérif, c’est-à-dire descendant du prophète Mohammed. Presque tous les Marocains sont musulmans – sunnites ou malékites. Le Coran, le livre sacré de l’islam, est l’autorité suprême en matière de religion. Les Musulmans doivent respecter les cinq « piliers » de l’islam. Ils doivent premièrement proclamer leur foi en un dieu unique et souverain, Allah, et en son prophète Mohammed. Ils doivent aussi, cinq fois par jour, répondre à l’appel à la prière lancé par les muezzins du haut des minarets qui dominent les mosquées; ils peuvent alors prier là où ils sont, ou aller prier en groupe à la mosquée. Les trois autres règles auxquelles ils doivent obéir consistent à respecter le jeûne du Ramadan, neuvième mois de l’année musulmane, à faire l’aumône aux pauvres et à faire un pèlerinage à La Mecque au moins une fois dans leur vie s’ils en ont les moyens ; les pèlerins qui se rendent à La Mecque doivent, vêtus de blanc, faire sept fois le tour de la pierre d’Abraham (Ka’aba). Le vendredi, ou salat juma, est le jour saint de l’islam. C’est un jour de travail comme les autres, mais les personnes qui travaillent ont droit à une pause plus longue pour aller prier à la mosquée. Même si dans la tradition musulmane il n’est pas coutume de prier les saints, le Maroc a toujours honoré ses saints hommes, ou marabouts. Ces derniers sont enterrés dans des koubbas, petites chapelles cubiques surmontées d’un dôme et blanchies à la chaux. Les gens s’y rendent pour prier ou demander une faveur aux marabouts. Les principales fêtes marocaines sont des fêtes musulmanes. Elles sont l’occasion de se retrouver en famille autour de repas festifs et de s’échanger des cadeaux. Eid al-Seghir marque la fin du long mois de jeûne (saum) du Ramadan, pendant lequel les Musulmans ne doivent ni manger ni boire du lever au coucher du soleil. En ce jour de fête, les gens portent de nouveaux vêtements, vont prier à la mosquée et se retrouvent autour de copieux repas. Eid al-Kebir, qui se fête le lendemain du pèlerinage à La Mecque, ou hajj, commémore la disposition du prophète Abraham à offrir son fils en sacrifice à Dieu. Ce jour-là, certaines familles abattent un mouton dont la peau sera traitée une fois la fête finie. Chaque famille garde un tiers de la viande, en donne un tiers à la famille et aux amis, et distribue le dernier tiers aux pauvres. Les Moussems sont des fêtes locales en l’honneur des marabouts, ces hommes saints de l’islam. Elles se tiennent généralement à proximité de la tombe du marabout et sont l’occasion de foires ou de marchés spéciaux, tel le célèbre marché de chameaux de Goulimine ; on y converge parfois de tout le pays. Ces fêtes permettent aussi de retrouver des parents ou des amis que l’on n’a pas vus depuis longtemps ; certains en profitent d’ailleurs pour trouver un époux ou une épouse pour leurs enfants non mariés. Tout le monde chante, danse, mange et prie ensemble. Les femmes portent alors des vêtements traditionnels." Situation de l'éducation "Autrefois, les jeunes garçons marocains étudiaient dans des écoles islamiques, ou Madressahs, situées dans les mosquées. Les premières universités marocaines étaient d’ailleurs des Madressahs. Ces écoles existent toujours; on y enseigne le Coran, que les élèves doivent mémoriser. En 1962, l’école primaire est devenue obligatoire pour tous les enfants de 7 à 13 ans. Aujourd’hui, près du quart du budget national est alloué à l’éducation. Cependant, le Maroc manque d’enseignants et d’établissements scolaires, et les enfants des régions rurales ont difficilement accès aux écoles. La moitié de la population ayant moins de 15 ans, les ressources sont insuffisantes. Au Maroc, la scolarité est gratuite; les élèves doivent toutefois payer le transport et les fournitures scolaires. Le primaire dure six ans, le niveau intermédiaire trois ans, et uploads/Geographie/ expression-ecrite-sur-le-maroc.pdf

  • 44
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager