Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Fabliaux ou contes, fa

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Fabliaux ou contes, fables et romans du XIIe et du XIIIe siècle (Troisième édition, considérablement augmentée) traduits [...] Legrand d'Aussy, Pierre Jean-Baptiste (1737-1800). Auteur du texte. Fabliaux ou contes, fables et romans du XIIe et du XIIIe siècle (Troisième édition, considérablement augmentée) traduits ou extraits par Legrand d'Aussy. 1829. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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TABLE DU TROISIÈME VOLUME. Pages LE Médecin de Brai, ou le Villain devenu médecin. . i Le Sentierbattu 16 La Bataillede Charnage et de Carême 19 La Bataille desVins 35 Les trois Aveugles de Compiègne , par Courtebarbe. . l\ 9 Le Jugement sur les barilsd'huile mis en dépôt.... 62 Du Marchand qui perdit sa bourse,ou de l'Homme qui portoit un grand trésor 67 Description d'un Siège , tirée du roman de Claris. . . 71 De l'Enfant qui fondit au soleil 81 ' Du Convoiteux et de l'Envieux , par Jean de Boces. . 85 Les deux Parasites 88 Chariot le Juif,par Rutebeuf. go Le pauvre Mercier g3 Le même,en vers,par Imbert 101 Le Testament de l'âne,par Rutebeuf io5 tDu Curé qui eut une mère malgré lui 117 -De l'Evêquequibénit sa maîtresse 126 Du Marchand qui alla voir son frère i33 Du Curé et des deux Ribauds 137 TABLE t Page*. De celui qui enferma sa femme dans une tour, ou de la Femme qui,ayant tort, parut avoirraison,parPierre d'Anfol i46 Le Chevalierà la trappe 106 De la Femme qui voulut éprouver son mari i65 De sire Hain et de dame Anieuse,par Hugues Piaucele. l'jS Du Villain et de sa Femme. . . „ 181 Du Prud'homme qui renvoya sa Femme i83 Du Pré tondu, ou de la Femme contrariante i85 De la Dame qui fut corrigée 187 Bérenger 207 De dom Argent 216 Du Villain ânier 219 Du Curé qui posa une pierre 221 Du Poète et du Bossu 223 Du Prud'homme qui donna des instructions à son fils , ou du Prud'homme qui n'avoit qu'un ami 2Î5 Des deux bons. Amis 23o Le Laidu conseil 240 L'Ouvrage du Diable 246 De celui qui mit en dépôt sa fortune 248 Du Voleur quivoulutdescendre sur un rayonde la lune. 253 Le Meunier d'Aleus,par Enguerrand d'Oisi. .... 256 De Brifaut a63 Du Clerc qui se cacha derrière un coffre 265 Le grand Chemin 267 Des trois Larrons, ou de Haimet et de Barat,par Jean de Boves 260 Des Jambes de bois 281 DU TROISIEME VOLUME. Pages. Le Consolateur 284 Du Boucher d'Abbeville, par Eustache d'Amiens. . . 288 Gautierd'Aupais 292 -Guillaume au faucon. ...,,. „ 307 Le même, enpartie traduit en verspar Imbert. . . 317 De la Vieille qui graissa la main du chevalier.... 32o La Veuve,par Gaulier-le-Long. 322 De la bonne Femme, ou de la Dame, etc 328 La Vache du curé,parJean de Boves 33o Dujeune Homme aux douzefemmes,ou de l'Ecuyer qui vouloitépouserdouzefemmes, 333 Le même, en vers ,par Imbert 387 De la Femme qui servoitcentchevaliers 33g Aucassin et Nicolette 341 L'Excommunication du Ribaud 374 Estula, ou les deux Frères pauvres. 376 Frère Denise Cordeiier,par Rutebeuf. 380 CHOIX ET EXTRAITS D'ANCIENS FABLIAUX. Le Médecinmalgré lui. Du Vilain mire 1 Des trois Avugles de Compiengne,par Cortebarbe. . . 5 C'est d'Aucassin.et Nicolete 9 De la Maie Dame. .*. 2-5 'ïlW DE 14. TAB1E DU TROISIEME VOLUME. FABLIAUX ou CONTES DU DOUZIÈME ET DU TREIZIÈME SIÈCLE. LE MÉDECIN DE BRAI, À,\ on LE VÇLLMÏJ DEVENU MÉDECIN. JADIS fut ,urî villain qui, à force d'avarice et de travail, avoit amassé quelque bien. Outre du blé et du vin en abondance,outre de bon argent, il avoit encore dans son écurie quatre chevaux et huit boeufs. Malgré cette fortune cependant il ne songeoit point à se marier. Ses amis et ses voisins lui en faisoient souvent des reproches; il s'excusoit en disant que, s'il rencontroit une bonne femme, il la prendroit. Eux se char- gèrent de lui choisir la meilleure au moins qu'on pourroit trouver, et en conséquence ils firent quelques recherches. A quelques lieues de là vivoit retiré un vieux m. ' i 2 LE MÉDECIN DE BRAI. chevalier veuf et fort pauvre, qui avoit une fille très bien élevée et d'une figure charmante. La demoiselleétoit en âged'être mariée; mais comme le père n'avoit rien à lui donner, personne ne songeoit à elle. Enfin, les amis du villain étant venus en son nom en faire la demande, elle lui fut accordée; et la pucelle, qui étoit sage et qui n'osoit désobliger son père, se vit, malgré sa répugnance,obligée d'obéir. Le villain, enchanté de cette alliance, se pressa bien vite de conclure et fit ses noces à la hâte. Mais elles ne furent pas plus tôt faites, que des réflexions chagrinantes survinrent, et qu'il s'a- perçut que, dans sa profession, rien ne lui con- venoit moins qu'une fille de chevalier. Pendant qu'il sera au-dehors occupé à sa charrue ou à quelque autre travail, que deviendra sa femme, élevée à ne rien faire, et dont l'état est de rester au logis? Le curé, pour qui tous les jours de la semaine sont dimanche, ne manquera pas alors de s'empresser à lui tenir compagnie : il y vien- dra aujourd'hui, il y reviendra demain ; puis gare l'honneur du sot mari. Comment donc faire quand il n'y a plus de remède ? « Si le matin, «avant de partir, je la battois, se dit-il à lui- « même, elle pleureroit tout le reste du jour, et « il est sûr que pendant qu'elle pleureroit elle « ne songeroit point à écouter les galants. Le LE MÉDECIN DE BRAI. 3 «soir en rentrant, j'en serois quitte pour lui «demander pardon, et je sais bien comment il « faut s'y prendre pour l'obtenir. » Rempli de cette belle idée, il demande à dîner. Après le repas, il s'approche de la dame, et de sa rude et lourde main lui applique sur la joue un tel soufflet, que la marque de ses cinq doigts y reste imprimée. Ce n'est pas tout : comme si elle lui eût essentiellement manqué, il redouble de quelques autres coups, et sort ensuite pour aller aux champs. La pauvrette se met à pleurer et se désole. « Mon père, pourquoi m'avez-vous « sacrifiée à ce villain? N'avions-nous donc pas « encore du pain à manger? Et moi, pourquoi « ai-je été assez aveugle pour consentir à ce ma- « riage! Ah! ma pauvre mère, si je ne vous avois « pas perdue, je ne serois pas malheureuse. Que « vais-je devenir »? Elle étoit si affligée, qu'elle ne voulut écouter ni recevoir de consolation de personne, et qu'elle passa tout le jour à pleurer, comme l'avoit prévu le mari. Le soir, quand il rentra, son premier soin fut de chercherà l'apaiser. C'étoit le diable qui l'avoit lente, disoit-il. Il jura de ne jamais porter la main sur elle, se jeta à uploads/Geographie/ fabliaux-ou-contes-fables-et-legrand-d-x27-aussy-bpt6k5442443t.pdf

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