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launeinfo@yahoo.fr Le Satirique d’information, de débat et d’investigationmaine La Une Bibendum veut quitter le pays en catimini Publication n°1 de la résistance de la presse libre Payez ce que vous pouvez, mais surtout passez l’info A li Bongo va-t-il tenir ? Pas sûr. Non seulement il n’a plus le soutien de la France grâce auquel il se mon- trait d’une arrogance imbécile avec l’opposition, mais en plus l’Union nationale par l’intermé- diaire de son Secrétaire exécutif, « vrai vainqueur » de la présiden- tielle de 2009, a décidé de lui mettre le feu aux fesses, pour récupérer « son » pouvoir. La pression est si forte que de nom- breux signes montrent qu’Ali Bongo ne supporterait pas, qu’il s’apprêterait à quitter le pays en catimini. Si ses rapports sont au vilain fixe aujourd’hui avec Mohammed VI, le roi du Maroc, c’est parce que, fâché qu’Ali Bongo n’écoute pas, il lui a finalement refusé de s’exiler au royaume chérifien. C’est derniè- rement qu’Ali Bongo a trouvé « preneur », le président Erdogan de Turquie a accepté de l’ac- cueillir et de ne pas l’extrader le cas échéant. Aussi, Bibendum national a-t-il acheté une maison à Ankara der- nièrement. Les travaux de réha- bilitation et d’ameublement sont engagés à une allure qui renforce les soupçons de son occupation imminente suite à une éventuel- le fuite. Par ailleurs, on note depuis deux semaines un curieux mou- vement de fonds, notamment des virements incessants de plu- sieurs milliers d’euros et de dol- lars vers Dubaï. Question : que paye-t-on qui justifierait ces règlements incessants à des clients domiciliés à la HSBC, une banque accusée de blanchiment d’argent ? Certes, Ali Bongo est reconnu depuis son coup d’Etat électoral comme étant un papillon voya- geur. Un président VRP. Mais de là à mettre son Boeing 777 en position permanente de départ comme c’est le cas depuis une semaine, le moteur tournant 24 heures sur 24, il y a anguille sous roche comme on dit. Ali Bongo est prêt à enlever son corps en cas de pépin pour aller se cacher en Turquie. En dehors d’Accrombessi, personne de son entourage n’est au courant. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle son directeur de cabinet a déjà exfiltré sa femme, Evelyne, et sa fille pour les Etats-Unis. Et c’est en cela que des plaisantins comme Alain Claude Bilie By- Nzé, qui ne pouvait même pas être recruté portier à l’Alhambra du temps où il y avait des hom- mes, sont à plaindre. Ils jouent les zélés pour rien, car quand Ali Bongo va décoller avec son avion, il ne les embarquera pas. Ils n’auront qu’à s’en prendre à eux- mêmes pour leur autisme. L’édito’râle Devoir de révolte L es débats récents sur les « dérapages » et la « violation de la déon- tologie » de la profession ont du mal à s’extraire d’un dou- ble paradoxe. La liberté de la presse au Gabon ne faisant plus l’objet de menaces exté- rieures sérieuses, le danger semble aujourd’hui interne, résultant des formes de régu- lation d’une activité désor- mais écartelée entre deux camps : le pouvoir et l’oppo- sition. La presse qui critique se voit ainsi réprimandée, sanctionnée à tout bout de champ, alors même qu’elle est appréciée par les lec- teurs, à en juger par les sta- tistiques de la Sogapresse, la société de diffusion. Cependant que celle du palais, rédigée par Accrombessi, Guy Bertrand Mapangou, Guy Rossatanga- Rignault, Alain Claude Bilie By-Nzé et consorts, celle-là qui insulte, ne parle pas à la grandeur de la République, mais à la bassesse des hom- mes, qui est attirée tel un papillon par les ors et les lumières du pouvoir ; celle d’en-haut que n’intéresse guère la société d’en bas, qui ne connaît d’autre vérité que celle du pouvoir, cette pres- se-là est présentée comme un modèle de professionnalis- me par le Conseil nationale de la communication (CNC). Pour mettre plus de suc moral à sa démarche et nous accabler davantage, le CNC nous présente comme de petits impolis, qui passe- raient notre temps à insulter les autorités et les institu- tions. Convoquons Joseph Pulitzer: « Le journalisme c’est de l’indiscipline en puissance, du désordre en jachère et de l’encombre- ment incontrôlable », ensei- gnait à ses étudiants ce célè- bre journaliste américain dont le prix éponyme, décer- né par le conseil d’adminis- tration de l’université de Columbia, récompense chaque année des journalis- tes, des écrivains et des com- positeurs. Notre supposé irrespect des institutions est une hypocrisie. Certes, il y a de l’intérêt national que la fonction pré- sidentielle soit respectée. Mais cet intérêt national doit plutôt consister, pour un pays, pour ses dirigeants, pour ses entreprises, à faire coïncider la réalité et l’appa- rence que l’on souhaite lui donner. Autrement dit, si le CNC souhaite que la prési- dence de la République soit respectée, qu’elle dise à son occupant de faire en sorte qu’elle soit respectable. Or le président de la République, ou celui qui en fait office se comporte comme si son pouvoir était sans limites, comme s’il était au-dessus de la loi et qu’il n’aurait, de comptes à rend- re à quiconque. Ne pas critiquer les erreurs et les maladresses d’Ali Bongo c’est donc protéger ses intérêts et non défendre l’in- térêt de la collectivité. L’intérêt national c’est le « zéro défaut » et non la dis- simulation de ses conneries. On ne pourrait prendre Ali Bongo en considération que s’il était invoqué à bon escient. Ce qui est pratique- ment impossible. La presse libre doit-elle cesser d’exister sous prétex- te qu’elle importune Ali Bongo ? car c’est de cela qu’il s’agit. Notre combat vient de commencer. Le devoir de ceux qui ont foi dans cette lutte est simple : se révolter. Jean de dieu Ntoutoum-Eyi Chers compatriotes, Il ne s’agit pas d’être Pdgiste ou opposant. Notre pays est pris en otage par des étrangers. Il s’agit de libérer notre pays. Or le Gabon ne peut être colonisé ni par le Maroc, ni par le Bénin, ni par la Somalie, etc., pays d’origine de ces gens-là avec lesquels Ali Bongo a décidé de gou- verner le Gabon. Ali Bongo affirme partout qu’il a été élu par les Gabonais. Admettons, mais les Gabonais l’ont-ils élu pour qu’il confie le pays aux étrangers qui sont : Maixent Accrombessi, Henri Ohayon, Liban Soleman, Gatane Gupta, etc. ? Ce sont eux qui sont à l’origine de nos suspensions. Nos révélations les dérangent. Surtout, ils n’en peuvent plus de nous voir refuser leur argent destiné à acheter notre silence. Alors, ils ont déci- dé de nous réduire au silence en se servant d’un de leur plus bébête garde-chiourme : le président du CNC. Ils décident tellement de tout, tiennent tellement les finances du pays, contrôlent tellement tout que, malgré les critiques et les plaintes des Gabonais qu’il prétend l’avoir élu, Ali Bongo reste sourd. Ça ne peut plus continuer, il faut que le chef de l’Etat choisisse désormais entre les Gabonais « qui l’ont élu », comme il dit, et ses étrangers. Il en a jusqu’à lundi prochain. S’il ne s’exécute pas, « Ezombolo » et « La Une » ras- sembleront tous les Gabonais que cette situation insupporte pour aller déloger ces étrangers de la présidence. Soyez prêts pour libérer le Gabon, notre cher et beau pays ! Trous de mémoire V oici ce que déclarait Ali Ben Bongo, le 6/11/2011, à Mouila à l’issue du conseil des ministres : « Depuis la disparition de la compagnie nationa- le Air Gabon, il faut reconnaitre que notre pays connait un enclavement certain en ce qui concerne la desserte aérienne de nos provinces, mais dans une certaine mesure avec l’extérieur. Il nous faut désor- mais donner au gouvernement, dans ce secteur, des outils de souveraineté lui permettant d’influencer la fixation des prix de billets et le choix des connexions. J’ai donc décidé de la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale. Le gou- vernement doit s’atteler à finaliser ce dossier qui est déjà bien avancé et dont la concrétisation pourrait se faire avant la tenue de la coupe d’Afrique des nations. » QCM (question à choix multiple). Il s’agit : D’un flagrant délit de mensonge. D’une énième promesse sans lendemain. D’une duperie émergente de plus. Prière d’envoyer vos réponses à : launeinfo@yahoo.fr P auvre général Rock Onganga qui voulait escroquer les soldats du rang en leur faisant payer leurs tenues ! Pris en flagrant délit, il a été sommé de rembour- ser. Heureusement qu’un de ses amis, qui a œuvré pour sa promotion de général, lui a remis dernièrement 15 millions de FCFA pour l’aider à se sortir de l’affaire. Mais l’argent indûment pris aux soldats (bérets rouges) du rang s’élève à environ 30 millions. L iban Soleman, chef de cabinet du président de la République, est un homme heureux et comblé. Et pour cause : American Dream Home, la société de son père résident aux USA, a reçu du trésor public gabonais la somme de 300 millions de FCFA pour la réalisation uploads/Geographie/ gabon-unezo-n-1-a-8-nous-avons-dit-que-nous-allons-nous-exprimer-et-ce-n-x27-est-qu-x27-un-debut.pdf

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