i EPIGRAPHE « Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son carac

i EPIGRAPHE « Il est plus facile de déplacer un fleuve que de changer son caractère » Proverbe Chinois. ii DEDICACE A mes très chers parents TUZZA ALONDA Victor et SYANGO MULULI pour votre soutien moral et financier. A mes chers frères et sœurs: MUKANUNA TUZZA Alain, MYRA SABINA Masoka, SABINA TUZZA Yedidia, MULULI TUZZA Patrick, M’TONGA TUZZA Matthias pour vos conseils et soutiens financiers. iii REMERCIEMENTS Nous rendons grâce à l’Eternel notre Dieu Tout Puissant pour son amour immense, sa protection et l’intelligence qu’il nous a accordés. Au terme de ce long parcourt académique à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), dans la Faculté des Sciences Sociales, Politiques et Administratives, nous avons l’obligation d’exprimer notre sincère et profonde gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à notre formation. Notre gratitude s’adresse à toutes les autorités académiques, administratives et scientifiques de l’UNIKIN pour leur formation à notre égard. D’une manière particulière, nous remercions le Professeur COSMA WILUNGULA BALONGELWA qui, malgré ses multiples occupations, a accepté de nous diriger dans l’élaboration et rédaction dudit travail. Nos sentiments de vive reconnaissance s’adressent à notre rapporteur Josué Abedi Madua qui, malgré ses multiples occupations, a accepté de nous encadrer dans l’élaboration et rédaction dudit travail. Nous remercions nos frères et sœurs, cousins et tantes : MULULI MWESSI KAYONGA Fortuna, VUMILIA KILOSHO Ephrasie, KABI MULULI David, KYALEMANINWA MATENDE Willy, ALONDA EMANGA Alex, SYANGO MSONGELA Germaine, EA Henriette AKYOMBO, Seth PELO AKYOMBO, REHEMA NGYUKU Esperance. Enfin, nous ne pouvons terminer nos remerciements sans penser à nos amis: BAHIZIRE MUZUSANGABO Toussaint, KABUMA NOEL Bruce, SELEMANI GUILLAUME Landry, MBULA KWAMEH Xavier, KADIMA MANDUNGU Josué, KAPAY SHIYU Damien, MUGULA MULIMENTUGA Erick, SIMBA Victor, tous pour leur franche collaboration. iv LISTE DES ABREVIATIONS ABAKIR : L’Autorité du bassin du lac Kivu et de la rivière Ruzizi ALT : L’Autorité du bassin du lac Tanganyika AMCOW : Conseil des Ministres Africains Charges de l’Eau AMESD : Programme de Surveillance de l’Environnement en Afrique pour un Développent Durable CICOS : Commission Internationale du Bassin Congo- Oubangui-Shangha CBLT : Commission du bassin du lac Tchad COP 21 : 21e conférence des parties de la convention cadre des nations Unis sur le changement climatique GETRACO Projet Gestion Transfrontalière de l’eau dans le bassin du Congo GIZ : Deutsche Gesellschaft fur International Zusammenarbet GIRE : Gestion intégrée des Ressources en Eau PNUE : Programme des nations Unies pour l’environnement PNEC : Programme National d’Environnement Côtier SNEL : Société nationale d’Electricité UNESCO : Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. v LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX Figure 1: Les principaux bassins versants africains ………………………………………26 Figure 2: Les grands sous-bassin du Bassin versant du Congo……………………………27 Figure 3: Les principales eaux de surface du bassin du Congo……………………………29 Figure 4: Le pays Tchad……………………………………………………………………32 Tableau 5: Le lac Tchad……………………………………………………………………34 Figure 6: Sous bassin du Fleuve Congo ……………………………………………………43 Tableau 1: L’évolution de CICOS…………………………………………………………35 Tableau 2: Organigramme CICOS…………………………………………………………..37 1 I. INTRODUCTION I.1. OBJET D’ETUDE ET ETAT DE LA QUESTION I.1.1. OBJET D’ETUDE Depuis bientôt quelques décennies, le monde entier s’alarme du changement climatique et ses impacts sur le développement socio-politique. Ce changement implique les modifications liées à l’évolution du climat global, engendre par l’émission des gaz à effets de serre. A cet effet, la gestion des bassins versant apparait comme une mesure appropriée dans la lutte contre les impacts du changement climatique. Le bassin du fleuve Congo, un de plus important dans le monde de par sa superficie et le volume d’eau génère à son exutoire, est un moteur de développement socio-politique, économique et aussi un instrument important de la lutte contre les effets néfastes du changement climatique, tant sur le plan régional, nation qu’international. Le bassin du fleuve Congo s’entend sur 3.700.000 km2 et est partage par 10 pays riverains, à savoir : Angola, la République du Congo, le Cameroun, la République Centre Afrique, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, le Gabon, la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC). Le sous bassin principaux qui constituent le bassin du Congo comprennent la Sangha (Nord-Ouest), l’Oubangi (Nord-Est), le Kasai (Sud-Ouest), le Lualaba (Sud-Est) et le Congo central domine par la dépression appelée cuvette centrale. Ces écoulements génèrent par les principaux sous bassin au niveau de l’exutoire, environ 40.000m3/s, offrent une large possibilité de développement socio-politique et économique incluant l’hydroélectricité, le transport par navigation, irrigation à grande échelle et développement industriel. Cependant, la connaissance de la dynamique de ces écoulements reste à ce jour très disparate, ce qui constitue une grande barrière à la gestion et planification durable de ressources en eau du bassin. Il est lors important d’approfondir nos connaissances de la dynamique des ressources en eau du bassin du Congo afin de contribuer à la mise en place de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) du bassin et dans le cadre de cette étude l’Object consiste à savoir comment transférer l’eau de la rivière Oubangui vers le lac Tchad au regard des risques environnementaux qui peuvent en découler. 2 I.1.2. ETAT DE LA QUESTION Il est recommandé de vérifier les résultats de la recherche antérieure ainsi que tous les documents sur la théorie qui pourraient se rapporter au thème sous examen(1). C’est dans cette optique que le sujet qui fait l’objet de notre réflexion stipule ce qui suit : ‘‘Le Transfèrement des eaux de la rivière Oubangui au lac Tchad, à l’épreuve de théorie des risques environnementaux’’. Nul n’ignore que l’eau est la deuxième ressource (après l’oxygène) sans laquelle toute vie est impossible sur la planète terre. C’est pourquoi cette dernière fait l’objet de besoin primordial au XXIe siècle que chaque pays voulant s’approvisionner pour alimenter ses firmes. Dans certains pays désertiques, ou l’eau est minime, il cherche à s’alimenter de tout moyen possible dans le but de trouve cette dernière même par de diplomatie. Tel que le pays Tchad, un pays désertique ou son lac est en court de sèchement, cherche le voie et moyens avec la RDC pour renforcer et même alimenter le lac Tchad afin de succomber à la crise par le voie de coopération et diplomatie Ce faisant certains chercheurs ont menés des investigations pour voir la possibilité qu’en le fleuve Congo pour alimenter le lac Tchad. L’article du Prof MUSHIBONO EYU’ANKI portant sur les Ressources en Eau de la RDC, une opportunité pour son développement2 ; et dans cet article l’auteur nous précise en premier lieu la catégorisation des Pays arroses par les eaux ou nous avons observés les Pays (arroses) ayant un potentiel hydrique par habitant d’au moins 2000m3 (cas de la France, RD Congo, Congo-Brazzaville,…), les Pays en difficulté d’eau dont le potentiel hydrique par habitant est inférieur à 2000m3 et supérieur à 1000m3 (cas de la Belgique, Ethiopie, Tanzanie etc.), les Pays en pénurie d’eau avec un potentiel inferieur à 1000m3 (cas du Rwanda, Israël, Egypte etc.), en second lieu il nous renseigne qu’il existe trois grands bassins hydrographiques tropicaux importants actuellement dont l’Amazonie, le Sud-Est asiatique et le bassin du Congo et enfin il insiste sur l’importance et l’impact des ressources en eau sur le développement de la RDC c’est-à-dire elle intéressent la biodiversité, s’appréhendent comme sources d’énergie, moyens de transport et d’écotourisme nautique, etc.3 1 SHOMBA KINYAMBA S, Méthodologie de la Recherche Scientifique, Edition MES, Kinshasa-RDC, 2006. 2 MUSIBONDO EYUL’ANKI D., « Ressources en Eau de la RD Congo, une opportunité pour son développement » in Revue d’information et de Recherche du CISRI, Bruxelles, Juillet 2009. 3 MUSIBONDO EYUL’ANKI D., art cit. 3 Pour plus de précision, l’auteur conclus son article en nous rappelant qu’il est prématuré d’exporter de l’eau brute quand on ignore ses besoins (comparativement aux USA ou une personne a besoin de 600 à 700 litres d’eau, en RDC nous sommes à 10 à 20 litres par personnes) et cela serait très irresponsable de la part de la RDC. Commençons par satisfaire tous nos besoins de développement agricole, industriel, écologique, énergétique et domestique avant de penser à exporter de l’eau brute sans valeur ajoutée : une pratique de cueillette qui n’apportera jamais le développement durable tant recherche.4 Depuis l’époque de la crise de suez l’importance et le rôle accru des ressources hydrique dans la vie des Etats n’est plus à démontrer comme le soutient le MOVA SAKANYI H., dans son article relatif à la Praxis Internationale pour une Gestion Stratégique de l’Eau.5 En effet, le professeur confirme de toute façons que l’eau demeure une sources de vie et de multiples tensions entre Etats, entre catégories sociales c’est-à-dire on observe que les fleuves ont joué un rôle en Afrique dans la détermination des frontières et la dénomination des pays d’un cote et de l’autre cote il Ya existence des conflits et tensions entre les riches, les pauvres , les hommes et les femmes. Quant à ce qui concerne la RDC il précise que, ce pays au centre de l’Afrique, a tous les atouts hydriques pour être une puissance africaine. Elle est le berceau du plus grand bassin fluvial qui a donné naissance au plus grand foret après l’Amazonie. uploads/Geographie/ guerre-en-est.pdf

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