Lbnates mabrouk 3awacharkoum bach ma tmanito. J ai longtemps hésité avant de pr
Lbnates mabrouk 3awacharkoum bach ma tmanito. J ai longtemps hésité avant de prendre la décision de publier mon histoire ici. Je veux juste me libérer j en ai besoin. Bref je suis une femme mariée de 22 ans et maman de 2 enfants. Je me suis mariée tres tot a l age de 18 ans pour des raisons purement matérielles. Mon père est décédé quand j avais 3 ans et je suis fille unique. Donc jai vécu seule avec ma mère. Mon père ne nous a rien laissés. Il conduisait un taxi qui nétait pas le sien et on vivait de son revenu de chauffeur. Donc, a sa mort, on s est retrouvés sans aucun sou moi et ma mère. On a dû quitter notre maison pour nous installer dans une petite pièce sur le toit d une maison pour un loyer très faible. Ma mère s est retrouvée du jour au lendemain responsable d une enfant et devait répondre au besoin de notre minuscule foyer. Elle a donc commencé a collectionner les petits boulots : serveuse, vendeuse, femme de ménage... J ai grandi dans cette pièce avec une mère protectrice, affectueuse et qui fait énormément de sacrifices pour moi. Malgré le fait qu elle soit encore jeune, elle ne s est pas remariée. Elle se dévouait toute entière pour moi et mon bien être. Je sentais qu elle faisais de son mieux pour que je ne manque de rien. Jétais le centre de son univers, le fruit de son grand amour avec mon père. Elle pleurait souvent la nuit et j en avais le coeur déchiré, je savais a quel point elle souffrait. Je fréquentais l école bien entendu et j essayais du mieux que je pouvais de cacher ma pauvreté. J avais peur que les autres rigolent de moi. Et en parallèle javais de la peine pour ma mère qui se battait, se tuait... J en prenais conscience de jour en jour et au fur et a mesure que je grandissais. Nos besoins prenaient de plus en plus d ampleur au fur et a mesure que je grandissais. J ai eu mon bac et j ai intégré la fac. J étais humvle malgré mon infériorité et ma pauvreté. Comme toute jeune fille, les garcons m intéressaient et je cherchais un compagnon. Dans le fond, cétait le manque de l affection masculine que je ressentais. Je suis sortie avec 2 ou 3 garcons sans que ce soit vraiment trop sérieux. Je cherchais juste de l attention, de la tendresse. Ca faisait 8 mois que je sortais avec mon chéri et on s aimait beaucoup. Nous étions encore jeunes pour évoquer le sujet du mariage. Nous vivions avec joie sans se compliquer trop l'existence. Je ne m attendais pas a ce qu il m avance une demande de mariage romantique. Je vivais le présent a fond, mais en meme temps, je ne pouvais pas me passer de lui. Il avait pris en peu de temps une dimension importante dans ma vie. Il était issu d une famille normale, moyenne, qui avait le nécessaire pour vivre et je ne me plaignais pas. Je savourais nos sorties a la mer, au jardin public. Nous ne pouvions pas nous permettre les luxueux restaurants ou les gouters raffinés dans les cafés du centre ville. Mais nous dégagions une telle joie de vivre... on était heureux et comblés par le souffle salé de la mer, la verdure qui nous entourait dans les jardins publics... je me contentais de ca et ca me plaisait. Un jour, alors que je rentrais chez moi, j ai trouvé ma mère penchée sur les ustensiles entrain de préparer le diner par terre (on n avait pas de cuisine). En levant la tête, jai vu qu elle avait les yeux rouges. Je me suis élancée vers elle et je l ai prise dans mes bras. Je détestais voir ma mère entrain de pleurer. Je sentais mon coeur battre la chamade. Je lui ai demandé la raison de sa tristesse. Elle ma dit : " ana 3yite ou theddite ou had l3icha dial lfiranes t9hert biha ". Je ne savais pas quoi répondre. Je l ai prise dans mes bras, je l ai relevée et je lui ai di de se reposer et que j allais m occuper du diner. On a mangé lentement et en silence. Puis je lui ai di : " maman si tu veux que je quitte la fac pour travailler et t aider je le ferais volontiers juste pour ne pas te voir pleurer " et elle m a dit : " il n en est pas question. Ana diye3t 3omri koulou bach nti twalli mra 9adda. Mais khassak a benti tal9ay chi weld nass lli iber3ek wi kherjek men had l3icha, chiwa7ad 3ndou khirou ou maykhssek walou m3ah ". A ce moment, je me suis rappelée mon copain et jai eu un petit pincement au coeur. Mon copain n était pas celui que décrivait ma mère. La situation commence a peser lourd pour elle et pour moi. Je savais qu elle voulait mon bien. Elle ne voulait pas sue je vive comme elle, dans la misère. Je n'ai pas dormi cette nuit là. Les questions se bouleversaient dans ma tête. Un homme riche était la solution aux maux de ma mère ? Je devais réconforter ma mère, mettre un point final a sa souffrance. Je nétais qu en première année et j avais encore de longues années devant moi avant de travailler et de construire une vie. Un homme prêt et aisé était la solution pour sortir de la pauvreté et du besoin ? Ma mère perdait sa santé de jour en jour, se fatiguait et mnt c a mon tour de la réconforter. J ai commencé a me détacher peu a peu de mon copain tout en ayant un profond pincement au coeur. Je l aimais mais il ne correspondait pas a l homme que je recherchais. Des fois, je culpabilisais, je me disais qu il ne fallait pas que je sois matérialiste a ce point, me marier juste pour l argent. Mais je n avais pas le choix. Ma mère et moi étions au bout du tunnel. J avais un professeur qui avait un certain âge. La quarantaine. Toujours bien stické. Voiture luxueuse. Je le respectais beaucoup. Je savais qu il n allait pas me distinguer de l ensemble de l amphi malgré mes bonnes notes. Nous étions trop nombreux a la fac. Le jour de son examen oral, je mourrais de peur dans le couloir en attendant mon role. Le prof est sorti pendant quelques temps de l amphi. En passant devant moi dans le couloir, il me sourit. Je me suis retournée pour m assurer si ce sourire s adressait particulièrement a moi. Il n y avait personne derrière moi. En revenant pour rentrer dans la salle d examen, il vint devant moi et me dit : " tinkiete pas inchallah tout va bien se passer " et il me sourit encore. Cette fois, je lui ai di merci et je lui ai retourné son sourire. Mon tour arriva, je suis rentrée et je me suis mise devant lui, blanche comme linge. Il me sourit encore et me tendit une bouteille d eau fraiche. Il me dit : "bois et détend toi. Je fais peur a ce point ?" Et il rit de bon coeur. Jai fini par me détendre, j ai répondu aux questions et en m apprêtant a sortir il me dit : " ca ne te dérangerait pas d accepter de rester jusqu a la fin parce que jai quelque chose pour toi ". Jai accepté sans réfléchir. Apres 2 bonnes heures, le couloir devint désertique et le prof est sorti en tenant sa malette. Il s excusa de m avoir laissé attendre. Je brulais de suspens. Il m'a dit : " je voudrais que tu m accompagnes pour prendre un café. N'aies pas peur je fais souvent ca avec les étudiants brillants. Cest une sorte de récompense. " Je ne pouvais pas refuser et en même temps, jétais heureuse de faire cette petite virée. Il était en quelque sorte irrésistible et trop viril. Ma conscience etait comme morte. Je m en voulais d avoir des arrières pensées de la sorte. Et avec MON PROF. Je suis montée dans sa luxueuse MERCEDES noire aux vitres teintées. J avais l impression d etre dans un vaisseau spatial. De la toute dernière technologie. On n'entendait pas le bruit du moteur et l odeur; un mélange d eau de toilette, de cuir et oud la9mari. Jétais comme sur un nuage. On s est regardés a un moment, je l ai remercié pour cette RECOMPENSE et il a souri en mettant le contact. J ai appelé ma mère pour lui dire que j allais tarder un peu et a commencé a me poser des questions. Je lui ai dit qu on parlera a mon retour a la maison. Mon prof a commencé a uploads/Geographie/ histoire 23 .pdf
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- Publié le Fev 14, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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