1 Le Plasma marin La théorie scientifique est introduit par Louis-Charles Malas

1 Le Plasma marin La théorie scientifique est introduit par Louis-Charles Malassez (1842-1909 France) hématologue. Il détermine que la concentration en minéraux idéale pour l’injection est de 9 g/l. Plus tard, le nom de cette concentration devient « sérum physiologique ». Georges Hayem (1847-1933 France) qui, pour combattre la déshydratation durant les épidémies de choléra, pratique des injections de solutions salines synthétiques, préparées à partir de sel de mer commun, additionné de sulfate de sodium, à la concentration de 15g/l. Le soluté de Hayem est le premier soluté injectable inscrit à la Pharmacopée française avec celui de sodium et de gélatine (1908) C’est Archibald Byron Macallum (1858-1934 Canada) éminent biochimiste et physiologiste qui émet pour la première fois en 1903 dans ‘On the Inorganic Composition of the Medusae, Aurelia flavidula and Cyanea artica », la théorie selon laquelle la composition minérale du sang des êtres vivants reflète celle des anciens océans. Il reprend cette théorie à nouveau en 1904 dans « The Paleocheistry of the ocean » puis en 1926 dans « The Paleochemistry of the Body Fluids and Tissues ». René Quinton, chercheur français (1866-1925) a le mérite d’avoir associé la théorie du canadien Macallum au savoir de la concentration isotonique de Malassez. Il prouve expérimentalement la similitude entre la concentration isotonique de l'eau de mer à déconcentration minérale et le plasma sanguin des êtres. En 1904 René Quinton publie son œuvre majeure « L’eau de Mer » - « Milieu Organique » Dans cet ouvrage il démontre comme examinateur deux choses : Premièrement : - « le milieu organique » des êtres se divise en quatre grands départements. (le milieu vital, la matière vivante, la matière non immédiatement vivante, la matière d’excrétion) Deuxièmement : - « la constance du milieu marin originel » est comme le milieu vital des cellules. René Quinton décrit ses observations par la métaphore suivante : « Tout organisme animal est un véritable aquarium marin où continuent à vivre, dans les conditions aquatiques des origines, les cellules qui le constituent. » Les travaux de René Quinton, visionnaire de son temps, ceux de ses collaborateurs et les travaux des membres du corps médical actuel confirment l’identité physique et physiologique entre l’eau de mer isotonique (9‰ de salinité) et le Liquide Intérieur de l’organisme vivant. Les données scientifiques objectivées par les appareils modernes démontrent que ce plasma marin est un excellent complément en minéral total pour régénérer le milieu vital appauvri ou souillé. Bien entendu si les paramètres de qualité des produits finis sont respectés. Aujourd’hui nous écrivons fin 2010. Abordons le cœur du sujet : « l’eau de mer sous une forme hypertonique ou isotonique va entretenir ou rétablir notre santé si la qualité de la solution marine en produit fini est absolument irréprochable. Différents laboratoires commercialisent de l’eau de mer sous une forme hypertonique ou isotonique. L’intérêt du consommateur est de choisir la meilleure. Une grande question : Quels critères de qualité objectifs et scientifiques devons-nous prendre en considération ? Quels sont les paramètres de qualité et de sécurité de l’eau de mer en produit fini 1. l’eau de mer doit complètement être dépourvue de micro-organismes vivants, peu importe leur nature (être stérile) 2. le niveau des endotoxines doit rester en dessous du seuil de 5 unités par ml par kg du poids du corps à l’heure 3. la solution administrée par injection (interdite en Europe et au Canada) doit être isotonique pour assurer l’osmose cellulaire Quand le consommateur, un client, un patient se sert de l’eau de mer hyper ou iso, c’est parce qu’il envisage une amélioration de sa condition « santé ». Il est donc absolument nécessaire de connaître les normes auxquelles doivent correspondre ces produits commercialisés. Choisissons des solutions marines qui méritent la confiance, qui méritent d’être indiquées comme produit irréprochable. 2 Pour l’eau de mer, si une analyse micro-biologique à zéro colonies de germes (l’ensemble des bactéries, de levures et de moisissures) indique la stérilité de la substance, elle n’est dans aucun cas preuve de non contamination par les toxines dégagées par les bactéries mortes (des endotoxines). Le premier paramètre de haute qualité pour l’eau de mer commercialisée doit rester la stérilité à 100%. Référons-nous au livre de René Quinton « L'EAU DE MER » – « MILIEU ORGANIQUE » René Quinton lui-même écrit : « La stérilisation de l’eau de mer est d’une importance capitale ». Au « Laboratoires Quinton International S.A. » en Espagne, pour obtenir la forme isotonique de l’eau de mer, une eau de source dilue l’eau de mer brute. Pour « Quinton-America Inc. » les dirigeants exigent une eau pour préparations pharmaceutiques (injectable). Un produit uniquement de qualité buvable peut contenir 1000 à 3000 colonies de germes par ml selon le pays. En France c’est 3000. Même une colonie se développe. Si une solution contient des bactéries, nous sommes toujours exposés au danger d’une contamination bactérienne et d’une contamination par des endotoxines. Et dire qu'il y a des professionnels de la santé qui utilisent cette forme buvable pour des soins par pieuvres, des rinçages de cavités dentaires ou irrigation du colon. Ce serait de notre part un manque d’éthique professionnelle de laisser le public ignorant du deuxième paramètre auquel une solution marine, digne d’être nommée irréprochable, doit correspondre pour préserver la santé humaine et animale. Nous allons vous informer du taux des endotoxines. Elles sont un danger réel si leur présence dans des solutions marines chauffées ou non chauffées est au dessus de 5 unités par ml. René Quinton au cours de sa courte pratique de 8 ans a toujours travaillé en injection. Voici ce qu’il écrit : « En définitive, le plasma marin est injecté. L'injection est suivie d'une réaction qui dure environ douze heures. A un moment variable le malade est pris de frissons, souvent très violents, la température s'élève sans discontinuer pendant 4 ou 5 heures, quelques maux de cœur. Vingt quatre heures après l'injection, le malade est trouvé généralement abattu, tant de la crise qui vient de se produire, que de l'insomnie partielle qu'elle a déterminée. Au plus tard le deuxième jour une amélioration se distingue, on assiste à une véritable résurrection du malade. Le cinquième jour un état d'abattement occupe de nouveau la scène. La seconde injection est alors pratiquée. Le cycle des effets décrits se déroule à nouveau avec relèvement plus marqué. Les injections s'espacent ainsi naturellement de 5,6,7,8 jours selon la durée du bénéfice obtenu ». Aujourd'hui la raison de ces réactions au produit injecté et même en buvable est connue. C'était et c'est un problème d'endotoxines, de toxines qui se propagent quand les bactéries mortes se décomposent. L'étude des endotoxines remonte à 60 ans environ. Monsieur René Quinton et le Dr. Jean Jarricot, le partenaire dans la recherche et dans la pratique de René Quinton, ne connaissaient pas encore ce phénomène. La méthode de recherche de pyrogènes éventuels présents dans des produits finis a été introduite en France avec le Codex de 1949 et elle est toujours pratiquée associée à d’autres techniques. A partir de la présence de 5 unité internationales d'endotoxines par ml par kg du poids du corps à l'heure, elles deviennent très cyto-toxiques provoquant à court terme un coup de froid, de la fièvre, une chute possible de la pression artérielle, des douleurs diffuses, des difficultés respiratoires, de l'arythmie cardiaque, de l'inflammation et le mauvais fonctionnement de nombreux organes. Voici un exemple : en administrant à une personne pesant 65 kg, une bouteille de 250 ml d’eau de mer isotonique où il se trouve 6,5 unité d'endotoxines par ml, celle-ci reçoit en tout 1625 unités à l'heure ou 25 unité par kg de son poids à l'heure. Ce taux est hors de la limite maximale de 5 unités admissibles. La tolérance aux endotoxines à long terme n'est pas assez connue, les scientifiques sont encore en recherche. Mais la possibilité des dommages à long terme se manifeste dans la défaillance et des lésions de différents organes qui peuvent tuer le sujet en fin de course. C’est peut-être par intuition que René Quinton a écrit : « L'action thérapeutique de l'eau de mer est flagrante. Des expériences ultérieures devront la mesurer et la spécifier. Il est possible que dans certaines affections cette action soit souveraine. Il est possible que dans d'autres, elle soit complètement néfaste ». René Quinton ne comprenait pas à son époque le pourquoi des réactions infortunes par plusieurs de ses patients, injectés au « Plasma de Quinton ». La description de la mort des sujets traités par le Dr. Jean Jarricot laisse penser aux endotoxines. Bien que la réglementation existante n'impose aucune limite sur le niveau d'endotoxines dans les solutions buvables, les sources scientifiques affirment qu'elles sont aussi nuisibles par voie orale que par injection. On peut avoir un Plasma Marin stérile micro-biologiquement mais qui est pyrogène, qui contient beaucoup d’endotoxines. La stérilisation thermique, qui rend la composition de la solution marine à 100% stérile, n’élimine pas complètement le problème des endotoxines. Ce procédé nécessite beaucoup de savoir-faire et un équipement de très uploads/Geographie/ histoire-du-quinton.pdf

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