HTU Résumé Cours 1 : VILLE MESOPOTAMIENNE Définition de la ville : Un espace
HTU Résumé Cours 1 : VILLE MESOPOTAMIENNE Définition de la ville : Un espace géographique qui se définit par sa taille Un environnement géographique diversifié, avec une population suffisamment importante pour qu’on ne soit plus en présence d’un village. Un lieu symbolique parce que ses habitants ont besoin de percevoir qu’ils habitent un milieu à part (milieu urbain détaché du monde rural auxquels appartiennent encore les arrondissements proto urbains). La ville aurait apparu en Mésopotamie après les premières sédentarisations effectuées lors du néolithique. La néothilisation : Ensemble des innovations qui apparaissent au néolithique et amènent un changement au mode de vie : modifications économique et sociales (prédation -> production). Elle se caractérise par la naissance de l’agriculture (-8000 ans av JC, des groupements en Syrie et Palestine se fixent et cultivent l’orge et le blé, ce qui donne naissance au croissant fertile). Début de l’élevage et des progrès techniques (arc, flèche…) et poterie, ce qui va faire évoluer la société vers des organisations plus complexes. Les premiers villages : Apparus en Palestine des le 10ème millénaire avec des cabanes rondes de 3m à 4m de diamètre. En conclusion : deux facteurs caractérisent le néolithique : L’économie de production Le progrès humain Le mouvement néolithien va ensuite s’accélérer pour permettre l’apparition de la ville, de l’Etat, de l’Ecriture, des Grandes Religions, de la Guerre, de la Métallurgie etc… La révolution urbaine : Le néolithique est d’après Gordon Childe, une révolution puisqu’elle a marqué la rupture de l’homme avec la nature, elle aurait eu lieu au 11ème millénaire avant notre ère. 1. La cité doit être plus grande, plus étendue et avec une plus grande densité de population (7000/20000 hab.) 2. Artisans à temps plein qui vendaient leurs produits en échange de nourriture fournie par le surplus des paysans. 3. Chaque producteur doit avoir du surplus et payer une taxe, la concentration du surplus donne le capital. 4. Architecture monumentale qui divise les villages des villes. 5. Stratification sociale : ceux qui ne produisent pas sont supportés par les gens de la première classe grâce à leur surplus. 6. Moyen de tenir les comptes : nécessité de l’Ecriture. (comptabilité) 7. Sciences prédictives : Astronomie, calendriers, mathématiques, afin de prédire quand faire l’agriculture. 8. Début de l’Art étatique (pouvoir politique) pour représenter plus fidèlement les humains. 9. Une bonne partie du surplus doit être gardée pour la troquer contre des matériaux non disponibles localement. 10. L’organisation de la ville se base plus sur la résidence que sur les relations d’alliances. Première ville : La ville selon Childe serait apparue en Mésopotamie au cours de la seconde moitié du 4ème millénaire à la période d’Uruk comme un aboutissement de l’évolution depuis les premières sédentarisations effectuées au cours du néolithique dans les régions alentours. La ville a été au centre de la civilisation mésopotamienne, à la fois centre politique, économique, religieux. (Ur, Uruk, Babylone, Ninive) La Mésopotamie, durant la période d’Uruk, réunit les conditions d’apparition de la ville, d’importants centres urbains y apparaissent, tels qu’Uruk, qui dépasse en loin les autres de par : sa taille / centre politique et religieux / administrations importantes du fait des activités économiques / l’écriture y apparait. Mésopotamie : Du grec méso (milieu), potamos (fleuve)= pays entre les deux fleuves Tigre et Euphrate. Assyrie (capitale ASSUR): Nord de la Mésopotamie Babylone (capitale BABYLONE): Sud de la Mésopotamie Evolution : 3300 : Ecriture, début de l’histoire, premières cités états Période d’Obeid (4700/4100) / période d’Uruk (4100/2900). Sargon d’Akkad : premier territoire Etat, autour de la figure royale, il dirige l’administration, l’armée, la justice, assure le bon déroulement du culte rendu aux Dieux, entreprends les grands travaux et est entouré de « ministres », l’aidant dans sa tâche, gérant ses terres, prélevant les taxes, la justice locale. Ce système se stabilise avec l’élaboration d’entités politiques plus vastes. C’est le premier royaume stable qui dure presque cent ans. Organisation de la ville mésopotamienne : Ur : 100 ha/ 10000 hab, protégée par une muraille et un fossé : séparation de l’espace naturel et l’espace construis. Apparition des canaux d’irrigation pour fertiliser le désert aride. Mise en avant des temples « Ziggourats » (H=90 m, maison du ciel, de la terre, des fondements, 7 étages, dernier contenant petit temple où demeure le dieu de la ville Mardouk, figuration de la montagne vers le sacré) Sols et sous-sols parcellarisés, portant noms des dieux locaux. Centre réservé au temple et au palais, ilots résidentiels délimités par les rues. Pas de différentiation sociale de l’espace, riches et pauvres se côtoient. Conséquences du développement de la ville : 1. Fondation de nouvelles villes résidentielles dont le centre n’est plus le temple mais le palais royal (Ninive, Sargon II) 2. Transformations de villes en capitales : centres politiques, commerciaux, administratifs. Babylone : Rectangle 1.5*2.5km divisé par l’Euphrate en deux parties inégales 400ha intramuros, 800 ha extramuros Découpage géométrique régulier, murailles à angle droit. Différentiation des éléments publics et résidentiels. Cours 2 : VILLE DE L’EGYPTE ANCIENNE Epoques : Archaïque et Pharaonique ( Thinides, Ancien Empire avec premières pyramides, 1ère période intermédiaire, Moyen Empire, 2ème période intermédiaire, Nouvel Empire, 3ème période intermédiaire et basse époque, Egypte hellénistique.) Ancien Empire : apogée avec Memphis capitale ; développée à partir du complexe funéraire du Roi. Moyen Empire : Thèbes Capitale, Dieu Amon Nouvel Empire : Age d’Or, Capitale Akhet Aton, abandon d’Amon. Territoires : Basse Egypte sédentaire et agricole/ arriérée, pays des chasseurs et des bergers. Désert aux morts, vie dans la vallée Haute Egypte Nomade/Berceau de la civilisation SITES : ILLAHOUM, EL AMARNA, DEIR-EL-MEDINEH (villes en dehors des terres cultivées, dans les vallées) L’exploitation de nouvelles terres motive la création de villes. Complexe funéraire du roi reste la réalisation majeure. Pour les villes pyramides, on construit un temple haut, accolé à la pyramide, une chaussée montante permettant d’accéder au sanctuaire, en contrebas, à la lisière des cultures se trouve le temple bas, équipé d’installations portuaires. Création de nouvelles villes pour : Assurer l’intendance des travaux (administration à proximité du chantier). Entretenir le culte du roi défunt. Ville de Kahoun : Rectangle 384m par 335 m couvrant une surface de 13ha, enceinte de briques crues, porte nord est. Planifiée avant sa construction, plan hippodamien, avec deux types d’habitations : Villas individuelles de part et d’autre de la voie menant à la poterne au nord Est. Le reste est occupé par des constructions modestes, alignées en double travées au Sud et à l’Ouest, ce qui traduit une vision hiérarchisée de la société et de l’espace. Cours 3 : VILLE GRECQUE Marquée par trois réalités superposables : 1. Etat souverains doté de pouvoirs régaliens (royaux) qui jour sur la scène internationale : Polis ou Cité Etat 2. Réalité sociale, entendue comme une communauté d’ayants droit, libres et autonomes, fortement structurée : les citoyens, L’Agora 3. Une donnée spatiale, un site qui noue de manière indissociable la ville à son territoire : L’Acropole. Composants de la ville grecque : POLIS (cité état) : communauté de citoyens libres et autonomes, elle préexiste à l’homme ex: Athènes n’existe pas, c’est la cité des athéniens. Aussi, groupe d’animaux politiques (Aristote), cette vie commune est assurée par un passé commun mythique, dieux, rites, lois partagées. La cité relève de trois types de constitutions : 1. Oligarchie : pouvoir détenu par une minorité 2. Tyrannie : gouvernement despotique et cruel 3. Démocratie : souveraineté au peuple AGORA : Espace des affaires publiques, sociales, commerciales, lieu central, polyvalent, foyer culturel. Son absence, selon Aristote, relève de la barbarie. Pour comprendre l’Agora, il faut comprendre le citoyen libre de son plein droit et son rôle dans la cité. Sont citoyens les hommes, pas les femmes, les enfants, les commerçants et les esclaves. Il s’occupe des affaires publiques de la cité. Il doit descendre obligatoirement d’un père citoyen. Les citoyens s’organisent en diverses assemblés : parlements, cours de justice, comité des jeux de la culture, conseil de ville… bref le lieu de la parole. L’Agora représente le lieu de l’exercice de ces pratiques sociales et politiques ACROPOLE ou VILLE HAUTE : Le caractère autonome des cités a été favorisé par le relief accidenté du pays, montagneux, entravant les communications et renforçant l’autarcie. L’Acropole est construite sur des pitons rocheux, des collines, des sortes de fortifications afin d’assurer la protection, elle a une fonction religieuse, mais n’est plus le siège politique depuis le VI ème s av JC. Territoires grec divisé en 3 entités : ASTY (édifice publics, habitat, ville basse) CHORA (villages et terres arables) ESCHATIA (montagnes et terres non arables).Les remparts marquent la limite entre agglomérations et campagnes, ils symbolisent la puissance et l’indépendance. PARALIA : port et plage dans les cités en bord de mer, forment le territoire poliade. VILLE COLONIALE ET ORTHOGONALITE : Ville grecque construite en terre conquise, plan orthogonal, repris par les romains. Au lieu d’agrandir les villes, les grecs préfèrent en établir d’autres, idéales, tout en en limitant la taille pour uploads/Geographie/ htu-resume-complet.pdf
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- Publié le Jan 21, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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