L’HORREUR NOIRE MORTELLE CROISIERE SUR LE RMS BERENGARIA PAR RED BARON SCENARIO

L’HORREUR NOIRE MORTELLE CROISIERE SUR LE RMS BERENGARIA PAR RED BARON SCENARIO POUR L’APPEL DE CTHULHU 1920 I) L’INTRIGUE Il y a 30 millions d’années, une grande météorite frappa le nord de l’actuel Canada et y provoqua un grand cataclysme. Pendant des dizaines d’années, les effets secondaires de l’impact affectèrent l’écosystème du monde entier… Des terres furent immergées, des tempêtes inimaginables balayèrent le monde… Aujourd’hui, de cette catastrophe, seule subsiste la grande et torturée baie de l’Hudson, là où le grand aérolithe a perforé la croûte terrestre… Parmi les grands débris qui retombèrent dans les jours qui suivirent le cataclysme figurèrent des fragments météoriques plus petits qui allèrent s’écraser dans une circonférence de 2000 kilomètres autour du lieu d’impact principal. Certaines de ces météorites secondaires étaient du type « chondrite » et contenaient des matières carbonées voire organiques, qui, protégées par une épaisse couche de minerai, avaient survécu à l’impact… Parmi ces substances organiques figure une horreur sans nom qui, une fois réveillée, constituerait un danger pour l’humanité, trente millions d’années plus tard… …Sur le Paquebot BERENGARIA, un beau jour de 1925. Il existe au fin fond de l’univers une odieuse et abjecte forme de vie intelligente, capable de survivre sous forme microscopique en léthargie dans les environnements les plus hostiles. Les Anciens, connaissaient cette forme de vie et tentèrent de la domestiquer, mais elle était si sournoise et si versatile qu’elle faillit bien les détruire ! La constitution de cette intelligence très ancienne est celle d’un virus parasite mutagène particulièrement adaptable et en perpétuelle évolution. Depuis pratiquement les débuts de la formation de l’Univers, cette forme de vie voyage de monde en monde en sommeil dans des météorites chondrites à la recherche de substance carbonée et vivante à inoculer et à parasiter. Le froid intense et le vide de l’espace sont des facteurs expliquant la conservation de ce terrible virus extra terrestre pendant des millions, voire des milliards d’années. Ces froids conquérants de l’univers spolient et aliènent les formes de vies intelligentes par le biais d’une pandémie foudroyante. Le moindre contact suffit à contracter le virus et à partir de ce moment là, le parasitage est quasiment inévitable. Le virus actif, sous la forme d’une boue noire et visqueuse, pénètre dans l’organisme par contact cutané et s’attaque immédiatement au capital génétique pour faire de son hôte, une marionnette intelligente qu’il pliera à sa volonté. Pendant que l’individu, à l’esprit aliéné par le virus, sombre rapidement dans une hurlante folie, se développe dans son corps un hybride symbiote dont l’ADN est composé en majorité de gènes extraterrestres et en minorité par les gênes de son hôte. Tous les fluides de l’organisme hôte sont remplacés par une immonde glue noire qui peut être aussi bien liquide que solide comme l’acier. Elle constitue aussi bien un liquide nourricier qu’une protection. De cette maniére, l’hôte, à moins d’être déchiqueté, est quasiment invulnérable aux attaques physiques et est doué d’une force et d’une rapidité incroyables ! La créature aliénée ne craint qu’un ennemi mortel : l’eau pure. En effet, le média de propagation de la glue noire est une forme concentrée de Sodium qui brûle intensément au contact de l’eau pure. Un hôte infecté, abondamment aspergé d’eau pure, se désagrégerait comme au contact d’un acide surpuissant. A noter cependant que, pour une raison curieuse et peu claire, l’eau salée ne fait aucun effet, car le chlorure de sodium agit comme un inhibiteur… A terme le symbiote hybride, en grandissant, finit par tuer son hôte et le digère complètement avant de s’extraire de son enveloppe à la manière d’une chrysalide ! Il devient alors un monstre sournois, capable à son tour de propager le virus… Quels sont les objectifs et les aspirations de ce virus extra-terrestre ? Personne ne le sait clairement, mais tout porte à croire, à la lumière des leçons de l’évolution, que cette entité cherchera à croître et à prospérer au détriment et aux dépends de toute autre forme de vie, qu’elle détruira par assimilation… On pense que le virus dispose d’une conscience collective au pouvoir de suggestion très puissant capable de détruire l’intellect et la personnalité de son hôte… Il s’agit donc d’un adversaire extrêmement dangereux… L’objectif des PJs dans cette enquête dangereuse est double : - découvrir l’existence de cette menace extra-terrestre en faisant la lumière sur un meurtre déguisé en suicide ayant eu lieu sur un transatlantique, - contrecarrer et éradiquer, dans la limite de leurs moyens la menace. II) SI VOUS AVEZ MANQUE LE DEBUT… Nous sommes à la fin de l’année 1924, dans l’Ontario, une compagnie canadienne de minage exploite le gisement de charbon de Thunder Bay. Un géologue employé par cette compagnie va faire, accompagné par deux collègues, une étrange et horrible découverte dans les roches stratifiées du gisement. Voici son journal concernant cette découverte. Journal personnel de Elijah Aleymann, Géologue et ingénieur des Mines au gisement et charbonnages « Thunder Bay » dans l’Ontario. (résumé) 1) 13 novembre 1924 : A la demande de la direction nous sommes descendu dans la veine 6B (la plus profonde) pour sonder un filon quartzique qui obstrue et gêne la progression des foreuses pneumatiques. Nous y avons découvert un agrégat colloïdal formé en surface de métal ferreux très dur et compressé et au centre d’un ensemble cristallin. L’action des explosifs a permis d’y ouvrir une brèche. A l’intérieur Phil Abott, Jacky Gardern et moi avons trouvé, prise dans cette gangue hétérogène, la dépouille de ce qui semblait être une créature monstrueuse. Etrangement l’agrégat qui lui servait de linceul ne correspondait absolument pas à l’environnement de calcaire stratifié résultant de la compression des plaines sédimentaires du Secondaire. Cet agrégat suggère davantage une « bombe » d’origine volcanique. Quoi qu’il en soit, L’environnement minéral immédiat de la créature suggère un âge d’au moins 30 millions d’années, ce qui est plus récent que la strate sédimentaire dans laquelle on l’a trouvé (200 millions d’années). 2) 14 novembre 1924 : De la créature, je puis faire description suivante. Elle est foncièrement humanoïde, en dépit de ses deux paires de membres supérieurs. Son corps est grêle et presque squelettique. Phil, qui est plus versé dans la biologie que moi, pense qu’il s’agit d’une sorte d’exosquelette, ce qui classerait la « chose » dans la catégorie des insectes…Sa tête est oblongue et est surmontée d’une sorte d’aileron sinistre et tranchant. Ses membres sont longs, fins et noueux, à la façon des branches d’un très vieux saule. Lorsque nous avons essayé de la dégager, un jus noir odorant et visqueux s’en est échappé et nous a un peu éclaboussé. Jacky a été couvert de cette substance mais ne semblait pas alors en souffrir. Nous avons prélevé des échantillons pour le laboratoire de chimie de Montréal. 3) 18 novembre 1924 : Après avoir porté les échantillons de la « chair » et du « sang » de l’horrible créature à Montréal, nous sommes redescendu dans la veine 6B, lieu de notre macabre trouvaille. Quel ne fut pas notre étonnement de constater que le corps de l’entité s’était désagrégé et avait littéralement fondu au contact de l’air en une gelée noirâtre et puante. Le soir, nous avons évoqué nos impressions respectives et Jacky a manifesté son étonnement quand à l’état « organique » du corps qui aurait du se fossiliser depuis longtemps. 4) 26 novembre 1924 : Montréal nous a appelé ce matin pour nous dire que le composé était indéniablement carboné et organique et s’altérait très vite au contact de l’oxygène… Après en avoir perdu une partie, ils ont confiné le reste des échantillons dans de l’azote. Compte tenu de la limitation des équipements à leur disposition ils proposent d’envoyer le tout au docteur Oswald Avery de l’Institut Rockefeller N.Y.C. Le docteur Avery est un spécialiste en biologie moléculaire et sur l’étude génétique, une toute nouvelle science, à ce que l’on dit. 5) 29 novembre 1924 : Phil a été voir le médecin aujourd’hui. A son retour, il nous a semblé fiévreux et affaibli. Il insiste pour dire que tout va bien et qu’il ne s’agit que d’une petite pneumonie. Il tousse beaucoup et crache des glaires noirâtres… 6) 3 décembre 1924 : Phil a été hospitalisé aujourd’hui car il s’étouffait et son état empirait… Je suis sûr d’avoir vu Jacky avoir des quintes de toux, mais il s’en défend et ne semble pas s’en porter plus mal. 7) 6 décembre 1924 : Nous sommes partis en urgence au chevet de Phil dont l’état est critique. Il semble atteint d’une nécrose des poumons qui s’étend au reste du corps. 8) 8 décembre 1924 : Phil est tombé dans le coma et les médecins sont très pessimistes. Je trouve Jacky très étrange depuis quelques temps. C’était comme si je ne parlais plus à la même personne. Je l’ai surpris en train de parler tout seul dans un étrange langage. Je suis également certain de l’avoir entendu hurler à plusieurs reprises dans son sommeil. 9) 11 décembre 1924 : Phil est mort… J’avoue que je suis bouleversé et très uploads/Geographie/ intrigue-rms-berengaria.pdf

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