Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Introduction à l'étude

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Introduction à l'étude des idées morales dans l'Egypte antique / par Jules Baillet,... Baillet, Jules (1864-1924). Introduction à l'étude des idées morales dans l'Egypte antique / par Jules Baillet,.... 1912. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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'Extiait tlu .hnninit i/iititii/iti'), in S' .'{ ,'ih l.es lapi^erii-s il'Antinoé an mu»ée «l'Orl ''.ans, awe -7 pian.ht's (Hilvan*!, Marron.', in-K* lî l.es Idv^is Mt'ivs «l'Orléans, avee :{ plan«*lies, in S" 2 Eontiiliution à l'histoire <|> > origines «le la 111• »111 i ti •'.i f i • Mi (Exilait «lu H'iinU ifi- tinnnic, Paris, |.«TOUY), in K' .'! l.a Stèle il.' Si M«nitou-Uiisir, in f * I Oeseentes aux Enfers «hi>siqufs «t égyptiennes, in H- I Sépultures piéhi>t«)ii«pies «lu Nil et «le la Eharenle, in X'. ... I Hypothèses sur mu; statut1 antique trouvée à Anu'oulèiiie, in-S'. . | Eolh'etmns égyptiennes «lu mu^ée «le Sens, iu-8* I •• EolleMion «;uyptolo>ii<|ue «lu musée i|e Nanties, in-S' | l.o papyrus i^reei mathématique«t'Akhmîm i.lfrnioirr.i /A» ht Mis- sion Ul'i'firiifni/jfflU'/'t'iinritiw nu t.'nii»', i. IX, I" fasiiiiile 1, in-l° avec S plaiulies :;0 . INTRODUCTION A ï;inui)i': DES IDÉES MORALES DANS l/ÊGYPTK ANTIQUE INTRODUCTION A L'ÉTUDE DKS IDÉES MORALES DANS L'EGYPTE ANTIQUE PAR ANCIEN ÉLKVB OP. l/folLE NORMALE Sl'piiRIElUB ANCIEN MEMBRE DP. LA MISSION ARCUÊOLOOIQIK DU CUHK DOCTEUR ES-LETTRE* GRANDE IMPRIMERIE DE BLOIS KMMANUKL IUV1KHE, INGÉNIEUR DES ARTS ET MANUFACTURE», DIRECTEUR 2, Rue Haute, 2 1912 INTRODUCTION A L'ETUDE DES IDEES MORALES DANS L'EGYPTE ANTIQUE CHAPITRE PREMIER Uf^éR^Th OBJET ET MÉTHODE D'UNE ÉTUDE /&'' StmLÀ MORALE ÉGYPTIENNE « Pïo» qû'àtfcun autre pays, l'Egypte renfermedes merveilles » : *Xi» fajtâna h" î «XXif ràM^ 1. Tello était l'opinion d'Hérodote comme de tous les Grecs sur l'Egypte. Or ce qui causaitson éton- noment et son admiration, ce n'était pas seulement la nature de la contrée, qu'il trouvait extraordinaire, ni les monuments, qu'il jugeait plus dignes de renommée que les plus grandes construc- tions et les temples les plus célèbres de la Grèce *. Ce qui semble avoir, en Egypte, piqué au plus haut point sa curiosité, c'étaient les moeurs et les usages des habitants. 11 s'eflorce tout d'abord de montrer ce qu'ils présententd'étrange et de contraire aux usages et aux moeurs de tous les peuples. Nous aussi, notre curiositénous portevers ce pays merveilleux. Nous aussi, nous sommes avides de connaître les coutumes et les pensées de ce peuple étonnant. Non pas, cependant, que nous le considérions comme étrange, comme séparé du reste du monde, > UiMDOTE, Hitt., M, 35. « Ibid., Il, 148. 2 IXTERET, OBJET ET MÉTHODE comme vivant sous un autre ciel que nous et presque d'une autre vie que la nôtre. Au contraire, co qui nous attire c'est que nous voyons dans les Égyptiens dos ancêtres ; c'est que, mioux rensei- gnés et moins vaniteux que les Grecs, nous no prétendons pus Cire les fils de notre sol et ne rien devoir qu'à nous-mêmes, mais nous reconnaissons dans l'Egypte le berceau de notre civilisation, nous y recherchons, avec les plus antiques vestiges de l'humanité, los premiersgermes de nos croyances,de nos institutions, de nos arts et de nos sciences. Toutefois les Grecs no s'étaient pas montrés toujours aussi exclusivement enthousiastes d'eux-mêmes que certains de leurs admirateurs modernes '. Ils avaient su laissera l'Egypte la double palme de l'antiquité et de la sagesse. Hérodote rapporte modeste- ment le propos des prêtres de Sais qui traitaient les Grecs d' < en- fants », et d'autre part une lutte courtoise où ses compatriotes durent se déclarer vaincus. C'était au temps où rois et peuples, selon les traditions ésopiennes, aimaient, comme les convives d'un joyeux banquet, se porter des défis qui ne faisaient point couJer de sang et mettaient aux prises seulement l'ingéniositédes adver- saires. Les Éléens se glorifiaient de diriger les jeux olympiques avec plus d'honnêteté et de justice qu'on n'en constaterait nulle autre part chez, les humains,et ils pensaientque les Égyptiens, les plussagesdeshommesn'imagineraientrienqui fûtsupérieuràleurs règlements. Ils vinrent les soumettre à une commission de sages. Ceux-ci ne se laissèrent pas vaincre par ce problème de casuis- tique et soutinrentl'honneurde leur patrie. Ilstrouvèrent à redire aux règlements des Éléens et leur démontrèrent qu'en admettant à concourir un de leurs propres concitoyens ils s'étaient écartés tout à fait de l'équité. Si les Grecs avaient cru remporter des éloges, ce jour-là ils n'obtinrent qu'une leçon. 11 est vrai qu'A- thènes n'avait pas encore vu naître le sage Socrate. Quelle était donc cette sagesse si vantée? Pareil renom fut-il * Cf. OU. MQLLEII, Manuel d'archéologie, 1830 ; Souteau manuel, 1841 ; Histoire de la littératuregrecque, 184J (trad. HILLIMAXD, 3« éd. 1883). PROCES DE l/ÉGYPTB 3 justifié ? Ou bien sommes-nousdupes d'une réputation transmise do bouche en bouche et acceptée sans contrôle? La légende attri- bue aux savants et aux philosophes do la Grèce les plus anciens ou les plus célèbres, les Thaïes, les Phérécyde, les Pythagore, les Platon, des voyages en Egypte où ils auraient puisé tous les élé- ments de leurs doctrines. N'élait-co point fairo trop d'honneur à l'Egypte? Les mêmes Grecs répétaient avec admiration la légende de Dédale qui lo premier ne se contenta plus pour représenter les dieux, de tailler une tête grossière dans une poutre équarrie à la hache, mais leur donna des bras et des jambes, assez mal pro- portionnés et bien gauches encore; et, sur la foi de leurs éloges, un moderne, l'honnête et emphatiquo Balzac, de rabaisser dovant les statues vivantes de Dédale les chofs-d'oeuvre de Phidias dont la boauté, parfaite sans douto, gardait toutefois l'immobilité du marbre rigide et froid. Serions-nous le jouet d'une aussi puérile illusion ? Mais, à force de nous tenir sur nos gardeset d'avoir peurd'une admiration de commande, notre esprit de critique ne nous ferait- il pas tomber dans une plus grande erreur en nous faisant mécon- naître de magnifiques manifestations de l'intelligence et de la conscience humaines ? Depuis près d'un siècle, la découverte géniale do Champollion et les beaux travaux de ses successeurs ont offert de nouveaux éléments de discussion. On a vu reparaître au jour et s'éclairer aux yeux des savants bien des monuments et des écrits divers. Si les textes religieux dominent dans ce nombre, d'autres présentent une grande variété : inscriptions historiques, poésies, comptes de uploads/Geographie/ introduction-a-l-x27-etude-des-idees-morales-dans-l-x27-egypte-antique-par-jules-baillet-baillet-jules-1864-1924.pdf

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