Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La langue hébraïque re

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France La langue hébraïque restituée et le véritable sens des mots hébreux rétabli et prouvé par leur analyse radicale , [...] Fabre d'Olivet, Antoine (1767-1825). La langue hébraïque restituée et le véritable sens des mots hébreux rétabli et prouvé par leur analyse radicale , ouvrage dans lequel on trouve réunis : 1°une dissertation... sur l'origine de la parole... 2°une grammaire hébraïque... 3°une série de racines hébraïques... 4°un discours préliminaire. 5. 1815. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. RELIURE SERREE Absence de marges Intérieures VALABLEPOUR TOUT OU PARTIE DU DOCUMENT REPRODUIT u- :MMiM:té partielle Mbut d'une séné de dcc~M~ en couteuf Fin d'une série de documenta M couleut LA LANGUE HËBRAÏQUE RESTITUÉE, ET LE VÉRITABLE SENS DES MOTS HÉBREUX RÉTABLI ET PROUVÉ PAR LEUR ANALYSE RADICALE. OuvRAGE dans lequel on trouve réunis t*. Une DtssMT~TtONutTRODTCTiVEsur l'originede la Parole,l'étude des langues qui peuvent y conduire, et le but que l'Auteurs'estproposé; a*. Une G&AMMAÏREHaMLUQTE,fondée sur de nouveaux principes, et rendueutile à l'étude des langues en général 3". Une série de RACtMS HM&AÏQmss,envisagées sous des rapportsnouveaux,etdestinées à faci- liter l'intelligencedu langage, et celle de la science étymologique; 4°. Un DtSCOVRS PMHMHtAïRE 5". Une traduction en français des dix premiers chapitresdu Sépher,contenant la CosMOGOtHE de MoïSE. Cette traduction,destinée à servir de preuveauxprincipes posésdans la Grammaireet dans le Diction- naire, est précédéed'une VERSïoNMTTÉRAM, en françaiset en anglais, faite surle texte hébreu présenté en original avec une transcription en caractèresmodernes, et accompagnéede notes grammaticaleset cri- tiques,où l'interprétationdonnée à chaque motestprouvéepar son analyse radicate, et sa confrontation avecle motanalogue samarita%, èhaldaïque,syriaque,arabe, ou grec. PAR FABRE-D'OLIVET. A PARIS, ~L'AUTEun, rue de Traverse, n". 9, faubourg St.-Germain CaEZ/BARROis, l'ainé Libraire, rue de Savoie, a". i3. (EBEHNART, Libraire, rue du Foin St.-Jacques, n". ïa. ~1 p- J.-M. EBERHART, IMPRIMEUR DU COLLÈGE ROYAL DE FRANCE, RUS DU FMN NAINT-TAOqCES, N. t~. LA LANGUE HEBRAÏQUE RESTITUÉE. PREMIÈRE PARTIE. DISSERTATION INTRODUCTÏVE. ~MWW~~MW~WWMMM~WWMMM~WM~~MMMWMM~M~WMMMWW~~ DISSERTATION INTRODUCTIVE. i. ~tr~ïyo/ de la Parole, et sur l'étude des Langues qui ~eM~e~~ conduire. L'ORiciNE de la Parole est généralement inconnue. C'est en vain que les savans des siècles passés ont essayé de remonter jusqu'aux principes cachés de cenhénomène brillant qui distingue l'homme de tous les êtres dont il est environné, réfléchit sa pensée, l'arme du flambeau du génie, et développe ses facultés morales; tout ce qu'ils ont pu faire, après de longs travaux, a été d'établir une série de con- jectures plus ou moins ingénieuses, plus ou moinsprobables, fondées engénéralsurlanaturephysiquede l'hommequ'ils jugeaientinvariable, et qu ils prenaient pour base de leurs expériences. Je ne parle point ici des théologiens sèholastiquesqui, pour se tirer d'embarras sur ce pointdifficile,enseignaient quel'hommeavaitétécréé possesseurd'une languetoute formée; ni de l'évoqueWalton,qui, ayantembrassé cette commodeopinion,endonnaitpourpreuvelesentretiensdeDieu même avec le premier homme, et les discours qu'Eve avait tenus au ser- pent (a) neréfléchissant pasque ce prétenduserpentqui s'entretenait avec Eve, et auquel Dieu parlait aussi, aurait donc puisé à la même source de la Parole, et participé à la langue de la Divinité.Je parle de ces savansqui, loin dela poussière et des cris de l'école, cherchaientde bonne foilavéritéquel'école nepossédaitplus. D'ailleurs lesthéologiens eux-mêmes avaient été dès long-temps abandonnés de leurs disciples. Le père Richard Simon, dont nous avoirs une excellente histoire cri- tique du Vieux-Testament, ne craignait pas, en s'appuyant de j'au- torité de St~Grégoircde Nysse, de rejeter l'opinion théologique à cet (a) Wahoo, proiegom. t. égard, et d'adopter celle de Diodore de Sicile, et même celle de Lucrèce (o) qui attribuent la formation du langage à la nature de l'homme, et à l'instigation de ses besoins. (&) Ce n'est point parce que j'oppose ici l'opinion de Diodore de Sicile ou de Lucrèce à celle des théologiens, qu'on doive en inférer que je la juge meilleure. Toute l'éloquence de J.-J. Rousseau ne sauraitme la faire approuver. C'est un extrême heurtant un autre extrême, et par cela même, sortantdujuste milieu où réside la vérité. Rousseau dans son style nerveux et passionné, peint plutôt la formation de la société que celle du langage il embellitses fictions des couleurs les plus vives, et luMneme, entramé par son imagination, croit réel ce qui n'est que fantastique. (c) On voit bien dans son écrit un commencement pos- sible de civilisation, mais non point une origine vraisemblable de la Parole. H a beau dire que les langues méridionalessont filles du plai- sir, et celles du nord de la nécessité on lui demande toujours com- ment le plaisiroula nécessitépeuventenfantersimultanémentdes mots que toute une peuplade s'accorde à comprendre, et surtout s'accorde à adopter. N'est-ce pas lui qui a dit, avec une raison plus froide et plus sévère, que le langage ne sauraitêtre institué que par une convention, et que cette convention ne saurait se concevoir sans le langage ? Ce cerclevicieuxdanslequel l'enfermeunThéosophemoderne peut-ilêtre éludé? Ceux qui se.livrent à la prétention de former nos langues, et toute la science de notre entendement par les seules ressources des circonstances naturelles, et par nos seuls moyens humains, dit ce Théosophe, (~) s'exposent de leur plein gré à cette objection terrible qu'ils ont eux-mêmes élevée; car qui ne fait que nier ne détruitpoint, et l'on ne réfute point un argument parce qu'on le-désapprouve si le langage de l'homme est une convention, comment cette convention s'est-clle établie sans langage? ~? (a) Rich. Stm. Hismit'e crit. L. ch. (e)Ë'M<t<~M~Mt'(~J!<aH~M. ~'Diod. Sic. L. Iï. S'M.n~ ~n< ~o~, T. Il. <tAt«M'iottin)«ue*onMMtt<ttUfnM)ba)nt i* <* 1 < Mtûct'c, ut utUitM c~ueMttnnaunK reinm)'. iM(.~f<. Lisez avec attention et Locke et Condillac,son disciple le plus labo~ rieux; (a) vous aurez, si vous voulez, assisté à la décompositiond'une machine ingénieuse, vous aurez admiré peut-être la dextérité du dé- compositeur mais vous serez resté aussi ignorant que vous l'étiez au- paravant et sur l'origine de cette machine, et sur le but que s'est pro- posé sonauteur, et sur sa nature intime,et sur le principe qui en tait mouvoir les ressorts. Soit que vous réfléchissiezd'après vous-même, soit qu'une longue étude vous ait appris à rénéchir d'aprèsles autres, vous ne verrez bientôt dans l'habile analyste qu'un opérateur ridicule, qui s'étant flatté de vous expliquer et comment et pourquoi danse tel acteur sur le théâtre, saisit un scalpel et dissèque les jambes d'un cadavre. Socrate et Platon vous reviennentdans la mémoirè. Vous les entendez encore gourmander les physiciens et les métaphysiciensde leur temps (6) vous opposez leurs irrésistibles argumcnsà la vaine jactance de ces écrivainsempyriques,et vous sentez bien qu'il nesuffit pas de démonter une montre pour rendre raison de son mouvement. Mais si l'opinion des théologiens sur l'origine de la Parole choque la raison, si celle des historiens et des philosophes ne peut résister à unexamensévère,il n'estdonc pointdonné à l'homme de la connaître. L'homme, qui selon le sens de l'inscription du templede Delphes, (*) ne peut rien connaître qu'autant qu'il se connaît lui-même, est donc condamné à ignorer ce qui le place au premier rang parmi les êtres sensibles, ce qui lui donne le sceptre de la Terre, ce qui le constitue véritablement homme; la Parole! Non, non cela ne peut être, parce uploads/Geographie/ la-langue-hebraique-restituee-fabre-d-x27-olivet 1 .pdf

  • 38
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager