Depuis l’apparition de la science de l’agriculture, le model d’irrigation devie
Depuis l’apparition de la science de l’agriculture, le model d’irrigation devient une exigence incontournable pour cette activité. Conjointement l’eau devient un facteur limitant pouvant faire prospérer l’agriculture. L’irrigation est une nécessité car un périmètre irrigué planter en haricot peut donner plus de rendement qu’un vaste champ non irrigué, vue les besoins de la population mondiale dès le 18eme siècle on a commencé à moderniser le système agriculture et à apporter des touches scientifique au sein de laquelle, par contre l’irrigation prenait déjà sa place avant même la grande période mondiale qui est le dix-huitième siècle. Les grands pays industrialisés se lançaient une guerre de développements économiques du même coup l’utilisation des ressources naturelles à bonne fin. C’est dans ce stade la vulgarisation se commence avec l’idée “ comment apporter de l’eau là ou il n’y a pas et comment faire une gestion de l’eau dans le secteur agricole”. Corrélativement avec ces idées énoncées là-dessus Haïti à l’époque colonial se trouvait dans l’obligation de s’investir dans le projet d’irrigation pour augmenter les denrées agricole de la colonie en provenance de la métropole Française et Américaine. Depuis lors on a quelque hectares irrigués et au fur et a mesure il augmente. C’est dans cette même perspective qu’on va analyser “le bilan des ressources et des besoins en eau d’irrigation d’une superficie de 2000 hectares localisés a la grande rivière du Nord zone latanerie planter en banane, haricot, mais, tomate” en fin pour réaliser ce travail on va chercher de comprendre ce que l’irrigation, son importance, savoir les précipitations pendant les dix dernières années pour pouvoir faire un jugement objectif. 1 1.1- Contexte général de l’irrigation Depuis longtemps, c’est l’agriculture qui utilise la plus grande partie des eaux prélevées par l’homme ; environ 70% aujourd’hui. Les usages ménagers municipaux et industriels absorbent les 30% restant. Le climat et l’économie influente sur l’utilisation des eaux prélevées ainsi dans les pays industrialisés des régions tempérées humides, la proportion de l’eau utilisée pour l’agriculture est moins élevée que dans les pays en développement des tropiques arides (parfois moins de 30% contre plus de 90% dans certains pays arides en développement). A l’échelle mondiale, on estime que l’agriculture irriguée fournit près de 40% des produits alimentaires et agricoles sur 17% terres agricoles. Les zones irriguées ont donc une importance hors de proportion avec leur superficie pour la sécurité alimentaire mondiale : cette remarquable productivité est due aux divers effets des techniques de maitrise de l’eau. En générale, l’irrigation permet de fournir suffisamment d’eau aux plantes pendant toute la période végétative, et donc d’obtenir des rendements élevés. Sous les tropiques et dans d’autres zones où l’on dispose assez d’eau, le climat permet obtenir jusqu'à 3 récoltes dans l’année. Dans les régions humides, l’irrigation ne fait que compléter l’eau météorique. L’irrigation exige 2000 à 20 000 m3 par hectare et par an selon le climat, les espèces cultivées et l’intensité des cultures. On estime que les eaux bleues représentent approximativement la moitié de l’eau effectivement absorbée par les plantes cultivées, mais ce n’est la qu’une moyenne mondiale : la proportion varie beaucoup selon le climat et les saisons, et dans les régions très arides, toute l’eau du sol absorbée par les plantes cultivées provient de l’irrigation. 1.2.1- Contexte de l’irrigation en Haïti L’irrigation est l’opération qui consiste à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés en vue d’augmenter la production et permettre leur développement normal en cas de déficit d’eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de nappe, en particulier dans les zones arides. On pratique l’irrigation essentiellement en agriculture pour ces raisons, mais cependant les rendements supérieurs ne signifient pas nécessairement des revenus supérieurs. Tout d’abord, il faut retirer de la production l’équivalent du coût de l’irrigation et des intrants additionnels nécessaires. Alors de tous les types et de toutes les formes d’irrigation, il faut savoir la qualité à adopter pour avoir non seulement un bon rendement mais aussi de meilleures revenues économiques, car le coût de l’irrigation est très variable selon le type d’aménagement. 2 Malgré l’abondance des précipitations dans une large part du pays, l’irrigation se justifie en raison de la grande irrégularité des précipitations due à une géographie montagneuse (saison sèche plus ou moins longue et prononcée apparition d’épisodes secs prolongés durant la période pluvieuse et forte intensité des pluies) et à l’exposition aux vents maritimes. D’une manière générale, les plaines présentent une pluviométrie déficitaire alors que les pentes dominantes soumises à des pluies abondantes dont le ruissellement alimente les cours d’eau et constitue une ressource pour l’irrigation. La pratique de l’irrigation en Haïti est ancienne. À la fin de la période coloniale les superficies irriguées représentaient quelques 58 000ha. Après une période d’effondrement due à la dégradation des aménagements et de leurs conditions d’exploitation, le développement des superficies irriguées a repris au début de siècle. Cependant, dans les dernières décennies les systèmes irrigues ont connus une dégradation générale. Malgré certaines actions ponctuelles, cette situation est une conséquence de la faiblesse des ressources consenties à ce sous secteur en contradiction flagrante avec la réaffirmation régulière du rôle prépondérant du sous secteur de l’irrigation dans la relance du secteur agricole. La disponibilité en eau du pays n’est pas connue avec exactitude en raison de l’absence de données hydrauliques fiables. selon certaines statistiques disponibles, le potentiel d’irrigation en Haïti se situerait entre 135 000 et 150 000 ha représentant environ 50% des terres de plaines qui constituent les zones a fort potentiel du pays le reste des surfaces agricoles se trouve dans les mornes ( zones montagneuses) la superficie aménagée est estimée a environ 90 000ha et la surface effectivement irriguée a 80 000hapar environ 250 périmètres d’irrigation en comparaison, la superficie cultivable du pays est 7 500 000ha de terre cultivée alors que seulement 770 000ha sont considérés comme cultivables (pour une population de 9. 8 millions d’habitants parmi lesquels 50% vivent de l’agriculture) les systèmes irrigues peut être classes selon leur taille 50% correspondent aux « grands » périmètres (systèmes de l’Artibonite et rivière blanche notamment), 25% aux périmètres « moyens » (500 a 2000ha) et 25% aux « petits » périmètres ou PPI (moins de 500ha ; il en existerait environ130). Les systèmes irrigues haïtiens sont principalement alimentes par des eaux de sources et de rivières (captage pour dérivation) et seuls quelques systèmes ont été équipés d’installation de pompage (plaine de labre, plaine des Gonaïves, plaines du cul de sac). L’irrigation gravitaire reste la règle dans presque tous les systèmes. Il n’existe pas d’analyse permettant de situer la contribution de la production diversité irriguée dans l’ensemble de la production nationale. Ceci est du a la grande des productions irriguées qui coexistent dans la même parcelle, notamment dans les petits périmètres. on peut cependant estimer que le secteur irrigué assurerait près de 100% la production rizicole du pays, 30 a 40% de la production de la banane ……, 15 a 20% de la production de la cane a sucre, 20% de la production d’haricot et 10% de celle de mais. en outre, les rendements obtenus en cultures irriguée, a l’exception du riz paddy, sont loin des productions potentielles que l’on pourrait 3 attendre. L’explication semble le faible niveau de maitrise de l’eau et l’absence de facteurs d’intensification. La pratique de l’irrigation en Haïti est ancienne. A la fin de la période coloniale les superficies irriguées représentaient quelques 58 000 ha. Apres une période d’effondrement due à la dégradation des aménagements et leurs conditions d’exploitation, le développement de superficies irriguées a repris au début de siècle. Cependant, dans les dernières décennies les systèmes irrigués ont connu une dégradation générale. Malgré certaines actions ponctuelles, cette situation est une conséquence de la faiblesse des ressources consenties à ce sous-secteur, en contradiction flagrante avec la réaffirmation régulière du rôle prépondérant du sous-secteur de l’irrigation dans la relance du secteur agricole. La disponibilité en eau du pays n’est pas connue avec exactitude en raison de l’absence de données hydrauliques fiables. Selon certaines statistiques disponibles, le potentiel d’irrigation en Haïti se situerait entre 135 000 et 150 000 hectares (principales par gravité), représentant environ 50% des terres de plaines, qui constituent les zones à fort potentiel du pays. Le reste des surfaces agricoles se trouve dans les mornes (zones montagneuses). Le centre national de l’information Géo spatiale (CNIGS) est en train de réaliser une cartographie des périmètres d’irrigation au niveau du pays. Selon les données déjà traitées, il existerait 275 systèmes au total dont 258 existants et 17 avec des potentiels de développement mais sans infrastructures hydrauliques. Des 258 systèmes existants 54 ont un potentiel d’extension. En termes de superficie, on ne pas dispose encore toutes les données pour les périmètres inventories. Néanmoins, selon les informations obtenues, 83% des périmètres existants font état d’une superficie aménagée d’environ 70 000 hectares. D’autre part, le traitement partiel des informations obtenues pour 8 des dix départements agricoles dans le cadre du recensement agricole réalise au niveau du pays en 200-2009 indique une superficie irriguée de 67 750 hectares uploads/Geographie/ irrigation-ii.pdf
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- Publié le Oct 13, 2021
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