DEUXIEME CONFERENCE INTERNATIONALE pRXr l'ePplRi cie L'ESPERANTO DANS LE COMMER

DEUXIEME CONFERENCE INTERNATIONALE pRXr l'ePplRi cie L'ESPERANTO DANS LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE PARIS, 14-17 Mai 192 5 COMPTE RENDU SOMMAIRE (Extrait da Bulletin de la Chambre de Commerce de Paris.) COMITE DE LA FOIRE DE PARIS 8, PLACE DE LA BOURSE, ti 1925 DEUXIEME CONFERENCE INTER:\ \riĉivR,E pour l'emploi de L'ESPERANTO DANS LE COMMERCE & L'INDUSTRIE 3ariV, 4   Pai  2.) (Extrait du BXlletin Ge la &KaPEre Ge Commerce de Paris GX 23 Pai  2.) Le BXlletin a annRnce la réXniRn, â PariV, GX 4 aX  niai, G'Xne CRnIérence internatiRnale pRXr l'ePplRi Ge l'eVperanlR GanV le cRPPerce et l'inGXVtrie. /a CKaPEre Ge CRPPerce Ge 3ariV TXi, GepXiV plXVieXrV annéeV ), VXit avec VRllicitXGe leV étapeV Ge la réaliVatiRn G'Xne langXe aXxiliaire internatiRnale, avait crX GevRir KRnRrer cette réXniRn Ge VRn patrRnage. 'éMa, leV CRnIérenceV Ge Genève avril  22) 2) et Ge 9eniVe avril 02:) ) avaient VRXligné leV VerviceV G'RrGre pratiTXe TXe l'eVperantR 'eVt appelé â renGre, VXrtRXt GanV leV aIIaireV. t e granG nRPEre G'aGKéViRnV recXeillieV pRXr la CRnIérence Ge 3ariV Ge  2 téPRigne élRTXePPent Ge l'évRlXtiRn GX PRXvePent verV la géné raliVatiRn Ge cette langXe GanV leV relatiRnV internatiRnaleV, et tRXt VpécialePent Ge l'intérêt TXe la TXeVtiRn VXVcite GanV leV PilieXx cRPPerciaXx GX PRnGe entier. 0 GRXvernePentV,  CKaPEreV Ge CRPPerce et AVQRciatiRnV écRnRPiTXeV, .4 )RireV cRPPercialeV, et 208 entrepriVeV cRP PercialeV RX aGKérentV inGiviGXelV Rnt, en eIIet, participé a la CRnIérence Ge PariV, VRit, aX tRtal, plXV Ge 00 GélégXéV cRntre 20 a la CRnIérence Ge 9eniVe). /eV GRXvernePentV RIIiciellePent repréVentéV étaient leV VXi vantV : France : 3ar M. /éRnarG, cKeI aGMRint. GX CaEinet GX MiniVtre GX CRP Perce, Ge l'inGXVtrie et GeV P. 7. 7. et par M. CK. +enr\, VRXVcKeI GX CaEinet civil GX MiniVtre Ge la GXerre Allemagne : 3ar M. le prRIeVVeXr 'r 'ietterle, GélégXé GX MiniVtère Ge l'IntérieXr. Chine : 3ar M. WRnnKenn, GélégXé GX MiniVtère Ge l'InVtrXctiRn pXEliTXe Espagne : 3ar M. 7RrrèV \ QXeveGR, PePEre Ge l'AcaGéPie 5R\ale GeV (1) Voir le rapport de M. André Baudet dans le BXlletin Ge la &KaPEre Ge &RPPerce Ge 3ariV GX  février  2, page 66. (2) ci. Compte renGX Ge la Conférence de Genève dans le Bulletin Ge la &KaPEre Ge. &RPPerce Ge 3ariV clX 20 Pai 1922, page 400. (3) Cf. Compte renGX Ge la Conlerenee de Venise dans le Bulletin de la Chambre de Commerce de Paris GX 12 Pai '1923, p. 677. 4 • — 2 — Sciences, et par M. Vicente Inglada, professeur à Mcole supérieure de Guerre de Madrid; Hongrie : Par M. Gesztesi, délégué de la Légation de Hongrie; Japon : Par NI. Usami, membre du Secrétariat du Japon la Société des Nations; Lithuanie : Par M. Dobkevitch, conseiller de la Legatien de Lithuanie; Perse : Par M. Edmond Privat, conseiller technique de la Délégation de Perse •6 la Société des Nations; Roumanie : Par M. Fischer et NI. le professeur Andrei Ceh, délégués du Ministère du Commerce et de l'Industrie Tchécoslovaquie : par M. Spacek, attaché commercial A la. Légation de Tchécoslovaquie. 33 Pays étaient représentés Albanie, Allemagne, Autriche. Belgique, Brésil, 13ulgarie, Canada, Ilcs Célèbes (Océanie), Chili, Chine, Dantzig, Espagne, 1tats-Unis, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Indes, Italie, Japon, Lithuanie, Maroc, Pologne, Portugal, Roumanie, Serbie-Croatie-Slovénie, Siam, Suède, Suisse, Tchécoslovaquie, Tunisie, Turquie. * * L'ouverture solennelle de la Conférence a eu lieu le 14 mai à. quinze heures, en l'Hôtel de la Chambre de Commerce de Paris, 27, avenue de Friedland. M. Kempf, Président, entouré du Bureau et des membres de la Chambre de Commerce, a reçu les membres de la Conférence dans le grand salon de l'Hôtel spécialement amé- nagé pour la circonstance. M. Chan met., Ministre du Commerce el. de l'Industrie, s'était fait représenter par M. Léonard, chef adjoint de son Cabinet. M. Kempf a souhaite la bienvenue en ces termes DISCOURS DE M. KEMPF Président de la Chambre de Commerce de Paris. MESDAMES, MESSIEURS, M. Chaumel, Ministre du Commerce et de l'Industrie, devait assister à l'ouverture de cette Conférence internationale pour l'emploi de resperanto. Il 'est trouve empeché par les obliga- tions de sa fonction. Mais il a tenu à etre représente ici et il a délégué, pour nous marquer tout l'intéret qu'il prend A A08 travaux, M. Léonard, A qui je suis heureux de souhaiter la bienvenue.' M. Chaumet est, en effet, un fervent espérantiste. Nous avons encore présents A l'esprit les articles en faveur de la langue auxiliaire commune écrits par M. Chaumet, journaliste, que ne renie pas M. Chaumet, Ministre du Gouvernement français. Mais il est une circonstance qui n'échappe pas it notre attention: c'est que M. Chaumet, Ministre du Commerce et de l'Industrie est, en mente temps, Ministre des Posies, Télégraphes et Téléphones. A ce titre, nous rappellerons A son représentant une requete que la Chambre de Commerce de Paris a adressée au Gouvernement, conformément à la décision prise par elle dans son assemblée générale du 22 octobre dernier : c'est celle de lui voir adopter la Résolution votée A l'unanimité par la 5° Assemblée de la Société des Nations le 20 septembre 1924 et que je tiens A rappeler ici L'Assemblée recommande que les Etats membres de la Société des Nations accordent A l'esperanto le traitement et les tarifs d'un langage en clair dans les relations télégraphiques et radiotélégra- phiques A titre de langue auxiliaire pratique des communications internationales A côté des langues nationales usitées, et attire l'attention de l'Organisation des communications et du transit A cet effet. » N'est-il pas évident qu'une langue (160 employée par plusieurs centaines de milliers de personnes, et qu'on peut apprendre A écrire en quelques heures au moyen de régies et de dictionnaires qui existent dans le monde entier, ne peut pas continuer A étre consi- dérée Conimiie un langage chiffré dont la clef mystérieuse n'appar- tient qu'aux deux correspondank ? (Applaudissements .) L'inter& que l'esperanto présente pour le commerce interna- tional est considérable parce que celte langue permet, au prix d'un effort minime, de correspondre non pas avec des acheteurs ou des vendeurs d'un seul pays, mais avec tous les marches du monde. Cette langue, comme l'a défini notre rapporteur, M. André Baudet, est un véritable Code de correspondance et de langage international. C'est un moyen nouveau appelé â rendre de grands services, à condition que chacun fasse le petit effort nécessaire pour l'acquérir. Mais je nie souviens du temps où l'annuaire du réseau téléphonique de Paris ne comprenait pas 100 abonnés, et oit l'on attendait, pour installer chez soi un appareil, que les autres aient commencé. - 4 - Eh,bien! les mêmes hésitations ont marqué les débuts de l'espe- ranto; mais depuis qu'il est entré dans les milieux qui ont un intérét pratique incontestable A l'utiliser, ses progrès sont devenus rapides. Déja le commerce d'exportation et d'importation n'a plus le droit de l'ignorer : sous peu, il lui deviendra ziussi nécessaire que le télé- . phone. C'est ce qu'avait Compris notre ancien Président M. Pascalis, lorsque, â la demande du Groupe Espérantiste de Paris, il mit A i'élude, il y a quatre ans, la question de la langue auxiliaire. Je ne rappellerai pas ce qui s'est passe depuis l'avis favorable exprimé par notre Compagnie : notre rapporteur a été, délégué par nous à la Conférence de Genève en 1922, A celle de Venise en 1923; • voici qu'aujourd.hui s'ouvre A Paris la Conférence de 1925. J'y vois, accourus de tous les points du monde, des représentants qualifiés du commerce et de l'industrie. Je salue en eux les délégués de 10 Gouvernements, de 171 Chambres de Commerce et Chambres Syndicales ou Groupements économiques, de 14 Foires commer- ciales et de 208 firmes commerciales ou adhérents divers apparte- nant 6 33 Pays différents. (Applaudissements.) Ce fait démontre, mieux que de longs discours, l'intérét que suscite dans les milieux commerciaux du monde entier la possibilité enfin réalisée de se comprendre facilement. Les discussions qui vont avoir lieu en une seule langue entre les représentants de 33 Nations seront une nouvelle démonstration éclatante que touche à sa fin Père des Congrès Internationaux oit les discussions. nécessitant de nombreux interprètes, sont si pénibles. En même temps que cette Conférence, que notre Compagnie s'est fait un devoir de patronner, je veux rappeler qu'il s'en tient une autre pour l'emploi de resperanto dans les sciences pures el appli- quées, placée sous le patronage d'un grand nombre de Membres de l'Académie des Sciences et de hautes personnalités de la science et de l'industrie. La solennité qui aura lieu ce soir A la Sorbonne consacrera la double manifestation dont le caractère pratique documentera des hommes attentifs à tous progrès. Je souhaite 6 la langue auxiliaire esperanto le succès que lui pré- parent les travaux de la Conférence dont la Chambre de Commerce de Paris est heureuse de célébrer aujourd'hui l'inauguration, (Vifs applaudissements.) Au nom du Ministre du Commerce, M. Léonard dit tout l'intérét que le Gouvernemenl francaisiportait au succès de la Conférence. Prirent ensuite la parole, en esperanto : M. André uploads/Geographie/ l-x27-esperanto-dans-de-le-commerce-et-l-x27-industrie-chambre-de-commerce-de-paris-1925.pdf

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