Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'horlogerie astronomi

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'horlogerie astronomique et civile : ses usages, ses progrès, son enseignement à Paris : 1886-1887 / par A.-H. [...] Rodanet, A.-H.. L'horlogerie astronomique et civile : ses usages, ses progrès, son enseignement à Paris : 1886-1887 / par A.-H. Rodanet,.... 1903. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. L'HORLOGERIE ASTRONOMIQUE ET CIVILE SES USAGES SES PROGRES SON ENSEIGNEMENT A PARIS OFFtCïER DE L'tNSTRUCTtON PUBMQUf; Mn~tORE DR LA CHAMBRE DE COMMERCE DE PARIS MEMBRE DU CONSEIL SUPERIEUR DR L'EKSËtGNHMENT TECHNIQUE PRÉStDENT-t)tRECTEUR DE L'ECOLE D'HORLOGERtR DR PARIS V~e CH. DUNOD, ËDtTEUR LIBRAIRE DES CORPS NATIONAUX, DES PONTS ET CHAUSSÉES, DES MINES ET DES TÉLÉGRAPHES 1886-1887 PAR A.-H. RODANET OFFtCtER DE LA LEGiO~ D'HONNEUR PARIS 49, Quai des Augustins, 49 L'HORLOGERIE ASTRONOMIQUE ET CIVILE SES USAGES SES PROGRÈS SON EKSE)CKE))E\T A PAtUS r.mts. ntrnufERiE t.. D.tL'uof~ ET c', 2, RUE CHmsT~ JULIEN-HILAIRE RODANET Père CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR 21 avril 1810 19 octobre 1884) A MONSIEUR A.-H. RODANET Les membres <~M Conseil d'administration de l'École d'/tor~o~er~ de Paris, réunis dans un ~?~e senti- ment, ont l'honneur ~ye~o' rt leur c/:e~ Président, A.-H. ~o~~e<) ~<?.rpreM!o~ unanime et sincère des regrets qu'ils éprouvent en apprenant la perte c~Mg~c qu'il vient d'e~oM~er en la ~e~o~Me ~e son père, M. F. Rodanet, l'un ~es ~<x~res les plus réputés de l'Horlogerie française et dont le nom, depuis plus ~'MM demi-siècle, a été le synonyme ~o~~eM~, ~ë travail et de dévouement. Au nom du Conseil d'administration, Le VtCe-Pt'Mt~Mt, CH. REQUJER. Paris, octobre AVANT-PROPOS Le développement considérable donné dans ces derniers temps à l'industrie horlogère, a mis les produits de cette industrie à la. portée de tout -le monde. Nous pouvons donc hardiment affirmer que l'horlogerie est dans les mains de tous. Tout ce qui touche à cette branche importante des arts de pré- cision intéresse donc le plus grand nombre. Les astronomes, les mathématiciens, les naviga- teurs, les médecins, en un mot, tous les hommes dé science qui connaissent la précision presque absolue des chronomètres, aiment à traiter et à résoudre les problèmes si complexes de ces machines à me- surer le temps. Le public aime aussi à ce qu'on l'entretienne de ces instrumentsde petit volume, pour ainsi dire mystérieux, par leur complication et le résultat qu'on en obtient. Sous l'influence de ces pensées j'ai accepté de faire, en avril 1886, au Conservatoire national des arts et métiers, une conférence sur l'horlogerie astronomique et civile. Ce sont ces mêmes pensées qui me décident aujourd'hui à publier ce travail. En écrivant cet avant-propos, mes souvenirs me reportent au temps de mon enfance au temps où je débutais sous l'œil expérimenté d'un artiste habile, savant, consciencieux, de mon père. J'ai encore présentés à la mémoire les observations de ce maître regretté, sa rigidité dé principes, sa'fidé- lité dans le .travail, sa science technique. ,A :vingt ans, je quittais la France pour. ne. la revoir que huit années après. Pendant cette période passée dans les ateliers étrangers, au centre même des fabriques d'horlogeries anglaises et suisses, j'ai dû au travail manuel,, à lui seul, les moyens de vivre avec indépendance. J'en suis fier aujourd'hui, car c'est à ces luttes de tous les instants, dans des milieux industriels très divers; en contact avec des ouvriers de tous les pays, que je dois d'avoir com- plété mon instruction professionnelle, et d'avoir pu réajiser, avec le concours; de mes collègues et amis, l'oeuvre considérable de. l'École d'Horlo- gerie de Paris.. Mon intention n'est certes pas, en publiant cet ouvrage, de donner un enseignement quelconque à mes confrères qui sont, comme moi, familiers avec les progrès constants de l'horlogerie. Ma pensée est plus modeste. Je désire simplement être utile à nos chers élèves de l'École d'Horlogerie de Paris, et agréable aux personnes étrangères à notre indus- trie qui s'intéressent à l'enseignement et à l'avenir de notre art. 31 décembre 1887. A.-H. RODANET. CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET MÉTIERS 4 AVRIL 1886 L'HORLOGERIE ASTRONOMIQUE ET CIVILE Ses usages, ses progrès, son enseignement à Paris CÛNSERVAIO!RE NATtOMAL DES ARTS ET MÉDERS 4 AVRIL 1886 w L'HORLOGERIE ASTRONOMIQUE ET CIVILE ses usages, ses progrès, son enseignement à Paris La fondation de l'Ecole technique d'horlogerie de Paris- remonte a'l'année 1880.Cette création, due en partie au concours de la Chambre syndicale de l'horlogerie de Paris, a été faite dans le but de relever en France le niveau de-. notre art.' Chargé par le conseil d'administration de la direction: de; cette École depuis .sa fondation,il m'est arrive bien souvent; d'entendre des .parents tenir le langage. suivant :;r a J'ai un:. fils d'une Intelligence médiocre;.Il est paresseux/insolent, indiscipliné; pendant plusieurs années je l'ai mis dans un collège, il n'a rien appris; je ne sais que faire de cet enfant. Veuillez donc, Monsieur, m'en débarrasser, lui apprendre l'horlogerie et me le rendre dans quelques années, ouvrier habile et instruit. » Mais, suis-je obligé de répondre a .ces braves gens, l'horlogerie est la profession la plus difficile à apprendre. C'est un art qui demande des aptitudes spéciales, de l'assi- duité, de l'ordre, une Intelligence développée, une main adroite. L'apprentissage en est fort long et très coûteux. Pour être un bon horloger. il faut avoir une grande habileté de main et des connaissances générales scienti- fiques très variées si votre fils a montré d'aussi pauvres dispositions pour les études, il est à craindre qu'il ne réussisse pas mieux dans notre Ecole. Choisissez donc pour lui un métier plus simple, plus facile, plus en har- monie avec ses facultés et son Intelligence. Je termine toujours en refusant absolument de faire un horloger de cette médiocrité.. Il est inutile de vous faire remarquer/Messieurs, que les élèves de notre École qui assistent à cette conférence ont tous été des écoliers modèles. Si j'examine d'une façon générale les rapports du public; avec nos confrères, je constate que, presque toujours, ce public est, avec raison, fort perplexe, fort embarrasse. Lès acheteurs ne possèdent pas, en effet, des connaissances spé- ciales suffisantes pourjugér:Ia. valeur et la qualité des objets qu'ils désirent acquérir. Il leur est impossible de se faire une opinion sérieuse du talent et du savoir professionnel de celui auquel ils croient devoir accorder leur confiance. Aussi arrive-t-il souvent que les artistes véritablement habiles et consciencieux sont confondus avec des vendeurs d'horlogerie, incapables et malhonnêtes, qui n'ont de notre profession que le titre, sans en avoir la science. Ces considérations sont de nature à déprécier notre art et, en amoindrissant la valeur de ceux qui l'éxercent, à ne plus leur assigner dans le monde de l'industrie la place à laquelle ils ont le droit de prétendre. Cette situation, déplorable pour l'avenir de l'horlogerie, est )a raison principale qui m'a décidé à faire cette con- férence. Sous la forme la plus simple, évitant autant que possible la science pure et les théories abstraites, je vais m'efforcer, Messieurs, de mettre en lumière les services immenses rendus par l'horlogerie, les progrès considérables accomplis depuis un siècle dans cet uploads/Geographie/ l-x27-horlogerie-astronomique-et-civile-rodanet-a-bpt6k209750r 1 .pdf