LA BRETAGNE - Superficie : 27 208 km2 - Population: 2 973 000 habitants (au 1er

LA BRETAGNE - Superficie : 27 208 km2 - Population: 2 973 000 habitants (au 1er janvier 2003) - Points culminants : chapelle N.-D.-de-Bel-Air (landes du Ménez) 339 m., Roc'h Trédudon 387 m., Mont St-Joseph-en-Plouray 297 m. - Départements : Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan - Principales villes : Rennes, Fougères, Redon, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Dinan, Guingamp, Lannion, Quimper, Brest, Châteaulin, Morlaix, Vannes, Lorient, Pontivy. - Histoire de la Bretagne Les premières traces de présence humaine en Armorique remontent au paléolithique (700 000 av JC). En 56 av JC, après la défaite des Vénètes face à César, le pays tout entier est annexé par Rome pour 4 siècles. Les Bretons de l’île de Bretagne, actuellement Grande-Bretagne, émigrent en Armorique au Vème siècle ; Ils colonisent, raniment et évangélisent la région. Ils la re-celtisent également en la renommant Petite Bretagne (Britannia Minor). L’expansion Celte se poursuit jusqu’au 9eme siècle. En 845, Nominoë bat Charles le Chauve, roi des Francs. Il offre pratiquement l’indépendance à la Bretagne. En 939, le duché de Bretagne est crée après la défaite des Normands. De 1364 à 1468, la Bretagne connaît son apogée sous le règne des Ducs de Montfort.C’est une période de prospérité commerciale, de grande richesse intellectuelle et artistique. - Le rattachement à la France : En 1491, la duchesse Anne doit épouser Charles VIII, puis Louis XII, roi de France en 1499. Un premier pas vers le rattachement de la Bretagne, définitivement consacré en 1532 avec la publication de l’édit d’Union de la Bretagne à la France. En 1675, sous le règne de Louis XIV, « la révolte du papier timbré » s‘en prend aux impôts indirects. Elle sera violemment réprimé. Le parlement de Bretagne est exilé à Vannes. Un intendant de Bretagne est nommé en 1688. De 1760 à 1770, la lutte entre le duc d’Aiguillon et le procureur général de la Charolais marque l’opposition parlementaire à la monarchie. Et en 1789 la Révolution est plutôt bien accueillie en Bretagne. Mais à compter de 1793 et l’exécution de Louis XVI, une partie de la Bretagne bascule dans la Chouannerie, qui lutte contre les révolutionnaires. Un patrimoine redécouvert : Au 20 eme siècle la Bretagne paiera un lourd tribut lors des deux Guerres mondiales. Lors du premier conflit, 300 000 bretons sont tués. Et à l’issue de la seconde guerre mondiale, de nombreuses villes sont entièrement détruites. La région profitera des "Trente glorieuses" pour connaître un essor économique important, et rédécouvrir sa culture et ses traditions. L'Ar Goat, le pays des bois : La Bretagne était à l’origine couverte d’une immense forêt. Peu à peu la colonisation humaine a réduit cette présence pour n’épargner finalement que 10% de la surface totale. Mais les nombreux bois, répartis le long des vallées ou sur les plateaux, et les talus abondamment plantés d’arbres, donnent une impression générale de pays boisé. Brocéliande, la forêt légendaire : Brocéliande est le nom mythique de l’actuelle forêt de Paimpont, située au coeur de la Bretagne. Cette forêt, qui s’étend aujourd’hui sur 7000 hectares, recouvrait l’Armorique jusqu’au Moyen Age. Elle est le siège de nombreuses légendes de l’imaginaire celte : Merlin et Viviane, le roi Arthur et ses chevaliers… Les paysages de cette forêt sont très variés, car elle est entrecoupée de failles et de vallées, et semée d’étangs. Le bocage breton : La Bretagne doit aux bocages sont apparence boisée. Le maillage typique du paysage breton par les talus constitue le bocage breton et quadrille les terres en petits champs cultivés entourés de haies vives. Plateaux et montagnes : S’étirant sur 60 km, du Menez Hom jusqu’à l’est de Gourin (en Finistère), les montagnes Noires doivent leur nom aux forêts denses qui les couvraient autrefois. Le massif est vieux de 330 millions d’années et culmine à 326 m. A l’exception des ardoisières et de l’exploitation de la forêt, la région n’a que peu de ressources, ce qui a causé un exode massif de la population. Les monts d’Arrée, culminant à 384 m, sont un ensemble de crêtes séparant le Léon, au nord du Finistère de la Cornouaille, au sud, et occupant la majeure partie du Parc naturel régional d’Armorique. Cette région sauvage et désertique, où l’on retrouve landes, tourbières est un des hauts lieux de l’imaginaire breton. La lande : Couverte d’une végétation basse et colorée composée d’ajoncs et de bruyères, la lande offre un spectacle pittoresque. Naturelle sur le littoral et les crêtes rocheuses des monts d’Arrée, la lande est ailleurs le résultat du défrichement excessif des forêts primitives. Elle était autrefois une source de fourrage et de litière pour le bétail. Le genêt servait en outre, dans les campagnes pauvres, de couverture pour les toits. Dans certains endroits, la lande présente un intérêt naturel d’exception, comme dans la presqu’île de Crozon ou sur le plateau de Lanvaux. Climat en Bretagne : une douceur océanique : En Bretagne, les températures sont peu contrastées et les pluies, quoique fréquentes, sont peu abondantes. Naturellement, il pleut plus ou moins selon le lieu où l'on se trouve : - à l'ouest d'un axe reliant Saint-Brieuc et Vannes, les pluies sont plus abondantes, notamment sur les Monts d'Arrée, et il fait plus frais, - à l'est de cette même ligne, il pleut moins, les températures moyennes sont plus élevées, mais aussi plus contrastées : les hivers sont plus froids et les étés plus chauds. - sur la bande côtière, les températures sont douces et il pleut moins que dans l'arrière-pays. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas tant la quantité annuelle de pluie qui est importante en Bretagne, mais plutôt la variabilité du "temps qu'il fait" qui est remarquable : épisodes pluvieux et ciel clair avec des nuages élevés et lumineux peuvent se succéder à quelques heures d'intervalle. Une faible amplitude thermique annuelle vient compléter le panorama climatique. Les températures sont peu élevées, en été, par rapport au reste de la France et les hivers, extrêmement doux avec de rares gelées. L' Ar Mor, le pays de la mer : Riche de 2730 km de côtes, la Bretagne offre des milieux très variés, succession de falaises, de dunes, d’estuaires, de vasières et de marais. Les falaises : L’image la plus évocatrice de la Bretagne est celle de la haute falaise battue par les vagues, même si ce type de paysage n’est pas continu sur l’ensemble du littoral. Cependant, toutes les côtes de la péninsule sont bordées de ces à-pics rocheux dont les couleurs et les formes varient du nord au sud. Parmi les plus connues : celles de la presqu’île de Crozon, à la pointe du Finistère, les côtes du Goëlo et le Cap Fréhel, la Pointe du raz. Les plages et les dunes : Une grande partie du littoral breton est occupée par les dunes et les plages de sable : dans le Finistère, c’est 20% de la longueur de la côte ; 35% dans le Morbihan. Abers et Rias : La Bretagne est également caractérisée par l’abondance de ses rivières. Ruisselant sur les roches imperméables, elles creusent d’étroites vallées encaissées et se jettent à la mer dans de longs estuaires. Dans le Léon, on appelle ces vallées marines des abers. Plus au sud, on se contente de les nommer rivières ou rias, comme la ria d ’Etel. Les Îles : Une dizaine d'îles longent les côtes bretonnes. Sans compter la myriade d'îlots qui parsèment le Golfe du Morbihan. Toutes recèlent des sites d’exceptions. L’ensoleillement y est plus important que sur le continent breton, et les pluies moins abondantes. Ce microclimat peut se traduire sur la végétation par la présence d’espèces exotiques. Le phénomène des marées : Spectaculaire en Bretagne, le phénomène des marées est provoqué par l’attraction exercée par le Soleil et la Lune sur les océans. Les grandes marées, c’est à dire les marées à gros coefficient (100 et plus) se produisent au moment de la pleine et de la nouvelle lune, car lorsque la Lune et le Soleil sont dans l'alignement de la Terre, leur force d'attraction est décuplée.L'amplitude de la marée, c’est à dire la différence de niveau entre la pleine et la basse mer est mesurée par le coefficient (de 20 à 120) . C’est lorsque le coefficient est important (autour de 100 et plus) que l’on parle de grandes marées : la mer gagne du terrain très haut sur le littoral avant de redescendre très bas, découvrant ainsi l’estran, une vaste étendue de sable et de rochers, normalement immergée. Les eaux montent pendant environ 6 heures, se maintiennent quelques dizaines de minutes puis elles descendent pendant six heures quel que soit le coefficient. Les marées modèlent le paysage côtier qui se métamorphose toutes les 6 heures…Les grandes marées rendent ce spectacle quotidien encore plus impressionnant. Les grandes marées sont aussi l’occasion de partir à la découverte des richesses de l’estran : coquillages, algues, galets… on peut observer toute la faune et la flore qui peuplent ce paysage abandonné par le reflux ! En 2006, en Bretagne, la mer offrira un spectacle remarquable, puisque cette année sera marquée par uploads/Geographie/ la-bretagne.pdf

  • 24
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager