Géographie mondiale de la population Chapitre 1 : La croissance Démographique N
Géographie mondiale de la population Chapitre 1 : La croissance Démographique Notre planète compte plus de six milliards d’habitants. Avant de se stabiliser, cette population pourrait doubler selon certaines estimations au XXІІème siècle. On doit savoir que toute projection à long terme est aléatoire et est revue à la baisse. Mais la croissance démographique pèsera fortement sur le XXІème siècle, ne peut être maitrisé et restera longtemps l’un des problèmes fondamentaux de la société contemporaine. І- Dénombrer la population Divers services nationaux ou internationaux publient des chiffres d’un degré de précision surprenant sans faire d’illusion et une marge d’erreur non négligeable à prendre en compte. Les chiffres publiés sont le résultat d’un travail réalisé à partir des dénombrements avec une fiabilité très variable fournie par les Etats eux-mêmes. Les recensements généraux de la population fondée sur une collecte très épuisante des renseignements sur les habitants. C’est une source unique offrant une information spécialisée sur les concernés mais aussi de nombreuses caractéristiques démographiques. Bien que la qualité est inégale. Dans les pays industrialisés, les recensements offrent une fiabilité élevée et une marge d’erreur de 1%. Les registres locaux de la population permettent du publier des estimations fiables entre les divers recensements. Plusieurs pays européens adoptent l’utilisation des données individuelles au lieu de la méthode traditionnelle disponible dans les services publics à la fin du XXe siècle. Débuter en 2004, les premiers résultats de ce dispositif seront connus en 2008 et ayant pour date de référence le 1er janvier 2006. A part la France seuls les Etats-Unis pratiquent des enquêtes successives sans pour autant abandonner le recensement général tous les dix ans. Dans les pays en développement et ceux en situation c’est déferrent à cause de certains handicaps insurmontables. Par exemple l’insuffisance des structures administratives et statistiques, les crises économiques, la mortalité voulue ou forcée des populations, divers obstacles socioculturels qui concerne plus particulièrement le continent africain. Enfin, les résultats peuvent être falsifiés volontairement par les autorités là ou il y a une absence démocratique. ІІ-Une histoire démographique heurtée C’est entre 1950 et 1980 que cette croissance rapide s’individualise avec l’intensité des rythmes enregistrés et leur vitesse, sans trop l’opposé à un passé très long caractérisé par une croissance lente de celle d’aujourd’hui. Malgré les incertitudes qui gravent nos esprits dans ce domaine, on peut dire qu’il y a deux grandes périodes de croissance. A- Deux phrases anciennes de croissance « élevées » La première située en mésolithique, 35e millénaire avant l’ère chrétienne découlant de progrès notables. En quelques siècles, on a près de quatre millions de personne, ce qui explique cette croissance « élève ». Au néolithique (- 9000 à -5000) c’est la deuxième phase ou la population atteigne le seuil des 100 millions de personnes, la croissance issue d’une double révolution technique et économique. D’abord la domestication et ensuite la céréaliculture qui successivement permet la constitution des groupes normales et la sédentarisation des populations entrainant une formation plus étoffées. B- une longue période de quasi-stagnation Après la révolution néolithique, on constate une croissance lente de l’ordre 0,06% par an entre l’ère chrétienne et du XVІІІème siècle ayant un caractère très heurté. Mais la mise en valeur des conditions globalement favorables a la croissance démographique contrairement aux innovations techniques réduits de la population mondiale passant de 250 millions aux Vème et VIème siècle et éteint son effectif initiale en Lan 1000. Tableau 1 : Malgré ce mouvement la croissance varie selon le continent, à cause des différents problèmes faisant face les continents pendant des siècles sans doute à l’origine de ce sous-peuplement et ces longues périodes de stagnation. C- L’accélération contemporaine La population mondiale continue avec son augmentation depuis la seconde moitie du XVІІІème siècle jusqu’à aujourd’hui à cause de la révolution industrielle et agricole, elle a attend son premier milliard en 1804 et six fais plus après 200 ans. La première des trois phases à constater est le décollage démographique avec un taux d’accroissement modéré de l’ordre 0,5 % par an du XIXe au début du XXe siècle, qui correspond au solde naturel (excédent des naissances sur les décès) concernant que les pays européens et le japon, le taux restent faibles voire presque nuls. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, on constate une croissance s’élevant à 2% par an, assurant un doublement de la population en 35 ans, touchant les populations américaine, asiatique et africaine au fil des années. Elle dépasse 3 ou 4%. Entre 1970-1980 on constate un freinage de la croissance démographique lié à la chute de la fécondité de la plupart des pays du tiers –monde ainsi que la chine à cause du changement de comportement des couples. Toutefois, fragilisés par jeunesse et les effectifs élevés des femmes fécondes. Dans les pays du tiers monde .la population mondiale a une croissance jamais vue. Cependant, on a une réduction du taux d’accroissement calculé sur une population de plus en plus nombreuse. ІІІ- Une croissance spatialement contrastée Ce qui caractérise cette croissance ce sont les contrastes observés entre pays industrialisés et en voie de développement. Tableau 3 des contrastes qui s’accentuent La croissance des pays en développement vaut une fois et demie de ceux industrialisés. Depuis les années cinquante à nos jours ça vaut 5 fois plus. Mais il faut voir les effectifs et les gains de population pour l’importance et accentuation de ce déséquilibre. Tableau 4 les gains de population un déséquilibre croissant Les décalages chronologiques dans le calendrier de la croissance sont à l’ origine des contrastes actuels. On désigne par « pays neufs » les espaces peuplés par les migrations européennes. Mises à par les fluctuations aux guerres mondiales, le taux d’accroissement est très bas aujourd’hui. Ce ralentissement atteint différents niveaux, tout dépend du continent en question ainsi que les différents problèmes auxquels ils font face. ІV- Un modèle explicatif : La transition Démographique La population mondiale connait une croissance sans précédent depuis près de deux siècles. Nul ne peut l’ignorer à cause de la forte mondialisation et les prises de position qu’il suscite. On s’interroge sur la stabilité et le niveau de cette population ainsi que les capacités de la terre à répondre aux besoins essentiels de 10,12, voire 14 milliards d’habitants qui font face à différents problèmes vitaux. L’ « essai sur le principe de population » du Révérend anglican T.R. Malthus(1798) pose le problème de la croissance. Donc, rien n’est nouveau. Et nous fait comprendre que les populations augmentent en progression géométrique (1,2,4,8,16) et double tous les 25 ans, et pourtant la production alimentaire augmente de façon arithmétique(1,2,3,4,5)et porte une réflexion sur l’avenir de la population. Selon des démographes, la population se stabilisera avant le milieu du XXІІème. L’étude des trajectoires démographiques européennes permet aux démographes de comprendre comment passer du régime démographique ancien au régime moderne et aussi les évolutions du reste du monde. Ainsi quatre grandes étapes ont pu être distinguées qui résument des histoires décalées dans le temps. L’ancien régime démographique On constate que le régime règne en Europe jusqu’au XVІІІ siècle. Ainsi le taux de naissance et le taux de décès sont alors élevés à cette époque. On remarque que l’excédent des naissances sur les décès est faible, de manière générale, le taux de croissance permet de mesurer l’évolution d’une grandeur (chiffre d’affaire, PIB en volume d’affaires), d’une période à une autre. Et que la croissance sur l’ensemble de la période ne dépasse pas 0,5% par an. Concrètement, cette phase de régime ancien est marquée par une alternance de périodes, de stabilités, caractérisées par un excédent de naissances et des périodes plus brèves marquées au contraire par un excédent de décès, mais à cette époque, il y a une variation dans l’espace entre le taux de naissance et le taux de décès. Donc, l’aptitude d’un être vivant à se reproduire. Ce terme se distingue du taux de natalité, qui correspond au nombre annuel de naissance divisé par la population totale de cette année, ainsi le taux de fécondité est un indice statistique permettant de mesurer la tendance d’une population à augmenter ou à diminuer naturellement. La réalité s’avère plus complexe, une partie de la population féminine recourt à l’avortement et cherche les moyens de réduire le nombre des grossesses. Il applique un système de régulation qui permet progressivement une mise en place, des pratiques et des comportements sociaux, en limitant de fait la dépendance se sont plus ou moins développés. Ainsi, il nous montre que les filles ne s’attendent pas l’âge vieillesse pour se marié. Le mariage de la plupart des filles est fait à l’âge de 19 ans au sud et à l’est de l’Europe et peu d’entre elles demeurent célibataires. Mais à l’ouest et au nord, au contraire, le mariage est tardif de 25 à 28 ans et un célibataire féminine élevé à 10% des générations environ s’imposent progressivement. Alors, on constate dans cet extrait de ce régime ancien que le nombre de décès se présente par une variation spécialement, du fait que par des conditions économique inégales et en particulier de la structure agraire. Deux uploads/Geographie/ laurencie-resume.pdf
Documents similaires
-
14
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 02, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1069MB