1 Faculté des Sciences de la Terre Département d’Aménagement MEMOIRE Présenté e

1 Faculté des Sciences de la Terre Département d’Aménagement MEMOIRE Présenté en vue de l'obtention du Diplôme de MAGISTER En Aménagement Urbain THEME Le conflit entre le tourisme et l’industrie dans la Daïra de Skikda Réalisé par : SEHAB Habiba Sous la direction de : Professeur GUERFIA Saddek Université Badji Mokhtar Annaba Devant le jury Président : Docteur Guessoum Djamel Eddine M.C (A) Université Badji Mokhtar Annaba Examinateurs : Docteur SAYAD Mouldi M.C (A) Université Badji Mokhtar Annaba Docteur ACIDI Abd Elhak M.C (A) Université Badji Mokhtar Annaba 1 REMERCIEMENTS En premier lieu, j’exprime toute ma gratitude à notre dieu, qui m’a éclairé le chemin et m’a offert la confiance et le courage pour accomplir ce modeste travail. Je tiens à remercier vivement et sincèrement mon encadreur, le professeur: GUERFIA Saddek pour avoir accepté de m’encadrer, pour ses conseils et, surtout pour sa compréhension. Je tiens à remercier: tous les enseignants du département d’Aménagement, université Badji Mokhtar. A tous mes amies et mes collègues pour leur soutien moral et leurs conseils. Je tiens à remercier, tous ceux qui mon aider de prés ou de loin à faire ce travail. Habiba SEHAB 1 Dédicace A mon très cher père que je pleur son absence. A ma très chère mère, que prie dieu de nous la garder pour une longue vie. A mon cher frère A mes tantes, oncles, cousins et cousines A mes meilleures amies A tous mes collègues Habiba SEHAB 1 1 L’introduction générale : Les rythmes de développement différenciés des pays se sont frayés davantage le chemin depuis et lors de l’éclatement de la révolution industrielle et continuent de l’être à travers les écarts qui prennent de l’ampleur. Depuis cette époque, l’industrie s’est taillée la première place et s’affirme comme levier de commande de développement des économies des pays. L’industrie est désormais considérée comme la voie la plus privilégiée de progrès et de développement .Partout se manifeste hardiment la volonté de s’industrialiser. Les pays en voie de développement (PED), ont été les derniers à atteindre ce domaine, mais dés leurs indépendances, avaient exprimé une volonté affirmée de développement s’est traduit par une succession de stratégie de développement basée sur l’industrialisation. L’Algérie était parmi les (PED) qu’après son indépendance et dans le but d’établir une économie indépendante permettant le développement dans tous les domaines menant le pays à une aisance socioéconomique, avait fait des choix reposaient sur l’idéologie socialiste — bien loin de la politique coloniale — marqués par un sentiment national légitime exacerbé s’est traduit par sa stratégie d’industrialisation. Dans ce contexte, l’abondance et la diversité de matière première énergétique avaient créé un climat propice encourageant l’élaboration de plusieurs types d’industrie lourde tels que : la sidérurgie (fer) la pétrochimie (hydrocarbure). L’industrie lourde avait été la pierre angulaire de la stratégie d’industrialisation algérienne en lui taillant la part du lion notamment pour la sidérurgie et la pétrochimie, citons pour mémoire les investissements consentis pour cette dernière, ont représenté, 4573 millions de dinars dans le plan quadriennal 1970-1973 soit 36 %1 du volume global des investissements consacrés à l’industrie. Le secteur d’hydrocarbure avait formé le pilier de l’économie algérienne et persista à l’être ; représentant en 2012 presque 98 %2 des exportations ainsi ils contribuent au PIB à hauteur de 50%3, sa croissance est liée aux ressources importantes épuisables tirées du pétrole et du gaz du pays. Dans ce contexte les hydrocarbures en Algérie s’apparentent à ce qu’Escope disait de la langue ; la meilleure et la pire des choses, alors l’importance des recettes de cette rente pétrolière rend l’Algérie dans un état d’otage de ses hydrocarbures. Dans ces conditions, il est absolument indispensable de penser à préparer l’avenir de l’Algérie après le pétrole… ! Par la recherche d’autres revenus hors hydrocarbure des ressources alternatives renouvelables comme disait Gérard Lambert le fondateur et le directeur de SOCIAD (la société de conseil, d’expertise et d’assistance aux entreprises) sur l’Algérie ; « Avoir du pétrole ne doit pas empêcher d’avoir des idées »4. En outre, cette stratégie industrielle qui a été adoptée à engendrer plusieurs problèmes ; l’exode rural massif, l’urbanisation extensive et la pollution en excès, aux villes algériennes notamment les villes du littorale. 1 : Salah MOUHOUBI : les choix de l’Algérie ; le passé toujours présent, Alger, OPU.2004.p19. 2 : Mayssa MALIK, « le Bip ; le magazine du conseil et de la formation », hydrocarbure : le pilier de l’économie nationale, n°8, Chéraga, Alger, Février 2012, p14. 3 : IDEM, p 15. 4 : Gérard LAMBERT, « le Bip ; le magazine du conseil et de la formation », Avoir du pétrole ne doit pas empêcher d’avoir des idées, n°8, Chéraga, Alger, Février 2012, p3. 1 Ces dernières sont connues par leurs plages magnifiques ainsi que leurs richesses forestières et leurs terres agricoles de bon rendement qui sont en général exploitées avec un gaspillage et sans planification adéquate par les ZI. Elles se sont alors retrouvées dans une relation assez complexe ; une vocation touristique dense caractérisée par des potentialités divers et de natures différentes face à une activité industrielle de grande importance pour le développement sectoriel, mais qui ne marche plus avec la nouvelle stratégie adoptée par l’état qui encourage les activités non polluantes qui est à la mode de développement urbain durable — faisant du tourisme une priorité nationale en le considérant comme une ressource alternative aux hydrocarbures en tant que ressource durable — ce qui concerne spécialement notre thème qui est le tourisme .Alors, jusqu’à quand les villes côtières algériennes restent le dos tourner au tourisme ? C’est de cette idée que notre pensée d’aborder ce sujet a été inspirée, en prenant comme cas d’étude la daïra de Skikda qui dispose d’atouts et de potentialités touristiques spécifiques de genre différent avec la dominance de l’activité industrielle connue par l’implantation de la zone industrielle SONATRACH d’envergure nationale et international, mais elle reste pauvre dans son développement local. 1. Problématique : La daïra de Skikda est une image réduite de l’Algérie puisque son économie est basée sur l’industrie des hydrocarbures malgré qu’elle renferme sur son territoire des potentialités énormes (préjugées par les experts) qui, par leur mise en valeur, peuvent constituer à long terme une alternative à l’industrie pétrochimique. A cet effet, notre problématique est liée à l’existence d’une conflictualité assez compliquée qui distingue la daïra de Skikda, représentée par la relation de l’industrie d’une part et sa vocation touristique d’autre part ainsi que la faiblesse d’une économie locale urbaine dans la dominance d’une économie sectorielle . - La daïra de Skikda possède-t-elle des potentialités d’une certaine promotion touristiques ? - Comment peut-on valoriser ces potentialités et passer de l’état potentiel touristique à une ville touristique ? - À quel point cette promotion touristique peut- être bien concrète, réalisable et remplaçante du secteur d’hydrocarbures en matière de revenus local et national ? 2. Hypothèse : Le contexte et les questionnements présentés ci-dessus nous conduisent à émettre des hypothèses sur lesquelles la présente recherche est constituée:  La daïra de Skikda avec ses potentiels touristiques exerce une certaine fonction touristique.  La dominance de l’activité industrielle dans la daïra de Skikda marginalise et met à l’écart l’ampleur de sa fonction touristique. 3. Objectif : L’objectif de notre étude est de :  Déterminer les potentialités touristiques et les contraintes liées à toute opération de promotion touristique dans la daïra.  Déterminer les enjeux de l’application de cette promotion touristique. 1  Déterminer la relation entre la fonction industrielle existante et la fonction touristique actuelle afin d’avoir une vision sur le succès souhaité à toute planification touristique. 4. Méthodologie d’approche et outils du travail : La démarche méthodologique adaptée vise à atteindre les objectifs soulignés de notre étude par le suivi des étapes de recherche suivantes : Première étape : Nous nous sommes basés sur une recherche bibliographique, théorique, variée et exhaustive entre : ouvrages, guides, magazines, différents types de travaux de mémoires ; fin de stage et d’ingénieur et articles scientifiques publiés ainsi que les thèses du magistère et de master sur notre aire d’étude et sur le même sujet. Cette lecture qui a été également renforcée par quelques consultations sur le Net, les journaux officiaux et les documents administratifs (SDAT-PDAU) des communes de la Daïra, nous a permis de mieux s’insérer dans notre problématique d’une façon générale à l’échelle nationale et particulièrement dans celle de la daïra de Skikda. Deuxième étape : Cette étape est distinguée par le contact direct avec notre aire d’étude suite à l’observation et à la collecte des données qui s’est faite par le biais :  D’une enquête administrative au niveau des trois communes, de la daïra de Skikda (les données statistiques concernent les différents services objet de notre travail, les cartes topographiques).  D’une enquête sur le terrain à travers l’entretien et la distribution des questionnaires sur la population locale, ainsi que les touristes.  Troisième étape : Elle consiste à organiser, classer et traiter les données collectées sous forme de tableaux, des figures et des cartes. Le traitement des données uploads/Geographie/ le-conflit-entre-le-tourisme-et-l-industrie-dans-la-daira-de-skikda.pdf

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