Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne : (pour faire suite au Mendiant ing

Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne : (pour faire suite au Mendiant ingrat et à Mon journal) (7e éd.) Léon Bloy Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Bloy, Léon (1846-1917). Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne : (pour faire suite au Mendiant ingrat et à Mon journal) (7e éd.) Léon Bloy. 1935. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Quatre ans de Captivité à Cochons-sur-Marne ~poup FAIRE SUITE AU Mendiant Ingrat ET A Mon Journal 1 1 190~-1904 AVEC UN AUTOGRAPHE DE L'AUTEUR R MERCVRE DE FRANCE XXVt, RVE DE CONDÉ, XXVI LÉON BLOY e e Léon Bloy est une gargouille de cathédrale qui vomit les eaux du ciel sur les bons et sur les méchants. JULES BARBEY D'AUEEVtLI.Y< SEPTIÈME ÉDITION PARIS MCMXXXV Droits de reproduction et de traduction réservés pour tous pays, y compris la Suède et la Norvège. 11 1 Quatre ans de Captivité A Cochons-sur-Marne II DU MBM ~M'EM LE RÉVÉLATEUR DU GLOBE (Christophe Colomb et sa Béatification future). Préface de J. Barbey d'Aurevilly (épuisé). PROPOS D'UN ENTREPRENEUR DE DÉMOLITIONS (Stock). LE PAL, pamphlet hebdomadaire (les 4 numéros parus) (Stock). LE DÉSESPÉRÉ, roman. CHRISTOPHE COLOMB DEVANT LES TAUREAUX (epm~e). LA CHEVALIÈRE DE LA MORT (Marie-Antoinette). LE SALUT PAR LES JUIFS. SUEUR DE SANG (1870-1871). LÉON BLOY DEVANT LES COCHONS, suivi de LAMENTATIONS DE L'ÉPÉB et de JE M'ACCUSE. HISTOIRES DÉSOBLIGEANTES (Crès). LA FEMME PAUVRE, épisode contemporain. LE MENDIANT INGRAT (Journal de Léon Bloy), 2 vol. LE FILS DE Louis xvi, portrait de Louis XVn. EXÉGÈSE DES LIEUX COMMUNS. LES DERNIÈRES COLONNES DE L'ÉGLISE (Coppée. Le R. P. JttdtU. Brunetfëre. Huysmans. Bourget, etc.). MON JOURNAL (Dix-sept mois en Danemark), suite du Mendiant Ingrat (2 vol.). QUATRE ANS DE CAPTIVITÉ A COCHONS-SUR-MARNE, suite du Mendiant Ingrat et de Mon Journal (2 vol.). BELLUAIRES ET PORCHERS (Stock). L'ÉPOPÉE BYZANTINE ET G. SCHLUMBERGER (ëptTttë). LA RÉSURRECTION DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM (épuisé). PAGES CHOISIES (1S84-1905). CELLE QUI PLEURE (Notre-Dame de la Salette), avec gravure. L'INVENDABLE, suite du Mendiant Ingrat, de Mon Journal et de Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne. LE SANG DU PAUVRE. LE VIEUX DE LA MONTAGNE, STiite du Mendiant Ingrat, de Mon Jour- nal, de Quatre ans de captuttfé d Cocnon~ur~Mcu'ne et de Mnuenda&te. Deux gravures. VIE DE MÉLANiE, Bergère de la Salette, écrite par eUe-même. In- troduction par Léon Bloy. Portrait de Mélanie. L'AME DE NAPOLÉON. EXÉGÈSE DES LIEUX COMMUNS (Nouvelle série). SUR LA TOMBE DE HUYSMANS (Laquerrière). LE PÈLERIN DE L'ABSOLU, suite du Mendiant Ingrat, de Mon Joli- nal, de Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, de t'Jn- vendable et du Vieux de la Montagne. JEANNE D'ARC ET L'ALLEMAGNE. AU SEUIL DE L'APOCALYPSE, suite du Pèlerin de l'Absolu. CONSTANTINOPLE ET BYZANCE. HISTOIRES DÉSOBLIGEANTES. DANS LES TÉNÈBRES. LE SYMBOLISME DE L'APPARITION, 1879-1880. LA PORTE DES HUMBLES, 1915-1917, suite d'Att Seuil de l'Apocalypse, Tous droits réservés. ler. A Rachilde en réponse à son article sur l'Exégèse des Lieux Communs (Voir 31 juillet) Chère amie, j'espère que me trouverez un peu mufle d'avoir laissé votre article sans remerciement. Cela me mettrait à l'aise pour vous avouer que cet article m'a fait de la peine. J'avais tant compté sur vous Songez donc Il n'y a plus que vous aujourd'hui pour parler de ce que je fais et justement l'jE~M~èM paraît être le plus fermé, le plus inaccessible et le plus inexpugnable de mes ouvrages, décidément. Que s'est-il donc passé? dites-le moi. Vous aviez si bien commencé ce malheureux article et vous me jetiez à la tête du public avec une si aimable imper- tinence « Quel chef-d'œuvre déconcertant que ce nou- veau livre de Léon Bloy, disiez-vous dès la première ligne, et quel beau rêve il a fait d'arracher la langue à tous les bourgeois » Ah 1 vous étiez bien partie et Septembre IQ02 QUATRE ANS DE CAPTIVITÉ 6 deux ou trois douzaines de maniaques, sur votre parole, allaient m'acheter. Soudain vous déchirez votre papier, songeant que la richesse ne fait pas le bonheur, que je n'ai besoin de personne, qu'on n'est pas sur la terre pour s'amuser, etc., enfin que « Rien n'est éternel ». Car vous l'avez écrit, celui-là, à la quatrième avant- dernière ligne de votre article. Je l'avais oublié ou négligé, moi, comme j'en avais oublié ou négligé tant d'autres, pour que mon livre n'eût pas les inconvénients d'un Bottin. Monstrueusement vous écrivez pour plaire à qui g pas à vous-même, je pense que « Bloy est beau- coup plus près de Ravachol, que de Jésus ». Autant dire, sauf respect, que je dîne plus volontiers d'un étron que d'une poularde truffée. C'est affligeant. Enfin, ma pauvre Rachilde, convenez-en, pour une raison que je ne devine pas, vous avez inventé le truc lamentable de faire semblant d'avoir à peine feuilleté mon infortuné bouquin, surtout de n'en avoir pas lu la préface. Tant pis vous êtes-vous écriée, Bloy pensera qu'à force de lire professionnellement des inepties ou des saletés, je suis déprimée au point de ne plus pouvoir discerner un livre généreux et fort et d'être sans courage pour en parler comme il faudrait. Alors, ô Rachilde, cette fois, je suis tout à fait vaincu. J'ai eu, un instant, la velléité de vous écrire ces choses comme une réponse à publier dans le Mercure; mais la dégoûtation de me faire à moi-même de la réclame A COCHONS-SUR-MARNE 7 2. Je tâche de décourager un pauvre de se saigner pour moi, en lui disant que ma déli- vrance coûterait environ 50.000 francs, si on vou- lait vraiment me délivrer, ayant le pouvoir de le faire. 3. Lecture du merveilleux poème de ce triple bourgeois de Thiers, dont la sagesse borgne et piedbote ne parvient pas à détruire la magnifi- cence de Napoléon. 4. Relu les vieilles lettres de d'Aurevilly, d'un enfantillage si triste pour moi, mais qui in- téresseront peut-être beaucoup de gens. Une habitante nous honore de sa visite. Je vois une laideron mécanique, disant des sottises pré- vues d'une manière sèche et coupante; une mal- heureuse créature sans éducation ni intelligence, venue très-visiblement pour faire de l'effet, peut- être pour m'éblouir et qui ne pense qu'à elle seule. Il est impossible de manquer plus complètement de tact, de simplicité, de lumière et d'être plus antipathique. Dès les premières minutes, elle a cru devoir me parler de la Femme pauvre que Jeanne lui avait prêtée, et dont elle dit avoir lu la première partie. C'est gentil, très-gentil, mais c'est sérieux, très-sérieux, a-t-elle prononcé. Au surplus, elle me promet son jugement, quand elle aura fini. QUATRE ANS DE CAPTIVITÉ 8 Jeanne lui ayant parlé de Sueur de .SaM~. Oh les récits militaires, c'est trop aride, a-t-elle ré- pondu. L'énormité de cette sottise commençant à me suffoquer, j'ai pris la fuite. Je pense qu'elle a dû me mépriser fort de goûter si peu sa présence. 6. L'histoire de Napoléon m'enivre. Par elle, notre situation affreuse est rendue tolé- rable. L'affreux Vignoble, l'ancien curé de Ceux-d'En- Haut, a un successeur digne de lui. Visiteur fré- quent uploads/Geographie/ le-on-bloy-quatre-ans-de-captivite-a-cochons-sur-marne-pdf 1 .pdf

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