milamirage 28 janvier 2013 Pablo Neruda ... Il meurt lentement Celui qui ne cha
milamirage 28 janvier 2013 Pablo Neruda ... Il meurt lentement Celui qui ne change pas de cap Lorsqu'il est malheureux Au travail ou en amour, Celui qui ne prend pas de risques Pour réaliser ses rêves Celui qui, pas une seule fois dans sa vie, N'a fui les conseils sensés. Vis maintenant. Risque-toi aujourd'hui... Commenter J’apprécie 6284 Signaler ce contenuVoir la page de la citation Sly 05 octobre 2010 Pablo Neruda Pourquoi ne pas lui dire que vous savez qu'il est là, pensant à vous, se préoccupant de vous, et que vous vous sentez en sécurité ? Que vos peurs, votre passé s'évanouissent. Et que le seul espoir est la promesse d'une étreinte. Je remercie Dieu pour chaque erreur que j'ai faite, parce que chacune d'elles m'a indiqué le chemin qui m'a mené à vous.Et quand, finalement, on sera ensemble, je veux que tu m'enlaces. Enlace-moi toute la nuit. Caresse mes cheveux. Dis- moi que je suis une femme et montre-moi que tu es un homme. Jusqu'à ce qu'il y ait que maintenant. Toi et moi... et maintenant. Je ne demande pas qu'on m'explique la nuit. Je l'attends et elle m'enveloppe. Et tu es comme le pain, la lumière et l'ombre. Commenter J’apprécie 2786 Signaler ce contenuVoir la page de la citation Kittiwake 14 décembre 2015 Pablo Neruda Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne sait pas rire de lui-même Commenter J’apprécie 2275 Signaler ce contenuVoir la page de la citation Piatka 01 avril 2015 Pablo Neruda L'enfant qui ne joue pas n'est pas un enfant, mais l'homme qui ne joue pas a perdu à jamais l'enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup. Commenter J’apprécie 2030 Signaler ce contenuVoir la page de la citation Lali 06 février 2011 La Centaine d'amour de Pablo Neruda Je t’aime parce que je t’aime et voilà tout et de t’aimer j’en arrive à ne pas t’aimer et de t’attendre alors que je ne t’attends plus mon cœur peut en passer du froid à la brûlure. Je ne t’aime que parce que c’est toi que j’aime, et je te hais sans fin, te hais et te supplie, et la mesure de mon amour voyageur est de ne pas te voir, de t’aimer en aveugle. Et si, lumière de janvier, tu consumais ton rayon cruel, et mon cœur tout entier, me dérobant la clef de la tranquillité? En cette histoire je m’arrive qu’à mourir et si je meurs d’amour, c’est parce que e t’aime, parce qu’amour, je t’aime, et à feu et à sang. Commenter J’apprécie 2030 Signaler ce contenuVoir la page de la citation araucaria 22 septembre 2013 La Centaine d'amour de Pablo Neruda Parmi les étoiles admirées, mouillées par des fleuves différents et par la rosée, j'ai seulement choisi l'étoile que j'aimais et depuis ce temps-là je dors avec la nuit. Parmi les vagues, une vague, une autre vague, vague de verte mer, branche verte, froid vert, j'ai seulement choisi l'unique et seule vague et c'est la vague indivisible de ton corps. Vers moi toutes les gouttes, toutes les racines et tous les fils de la lumière sont venus, que ce soit aube ou crépuscule ils sont venus. Je n'ai voulu que ta chevelure pour moi. Et de toutes les offrandes de la patrie je n'ai choisi que celle de ton coeur sauvage. Commenter J’apprécie 1501 Signaler ce contenuVoir la page de la citation Malaura 24 octobre 2012 Cahiers de Temuco de Pablo Neruda Etre arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines Dans la terre puissante et les livrer au sol Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste, Ouvrir en grand nos ailes et nous mettre à voler. Commenter J’apprécie 1170 Signaler ce contenuVoir la page de la citation marina53 28 septembre 2013 Vingt poèmes d'amour et une chanson désespérée : Les Vers du Capitaine de Pablo Neruda Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Écrire, par exemple: "La nuit est étoilée et les astres d'azur tremblent dans le lointain." Le vent de la nuit tourne dans le ciel et chante. Je puis écrire les vers les plus tristes cette nuit. Je l'aimais, et parfois elle aussi elle m'aima. Les nuits comme cette nuit, je l'avais entre mes bras. Je l'embrassai tant de fois sous le ciel, ciel infini. Elle m'aima, et parfois moi aussi je l'ai aimée. Comment n'aimerait-on pas ses grands yeux fixes. Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Penser que je ne l'ai pas. Regretter l'avoir perdue. Entendre la nuit immense, et plus immense sans elle. Et le vers tombe dans l'âme comme la rosée dans l'herbe. Qu'importe que mon amour n'ait pas pu la retenir. La nuit est pleine d'étoiles, elle n'est pas avec moi. Voilà tout. Au loin on chante. C'est au loin. Et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue. Comme pour la rapprocher, c'est mon regard qui la cherche. Et mon coeur aussi la cherche, elle n'est pas avec moi. Et c'est bien la même nuit qui blanchit les mêmes arbres. Mais nous autres, ceux d'alors, nous ne sommes plus les mêmes. je ne l'aime plus, c'est vrai. Pourtant, combien je l'aimais. Ma voix appelait le vent pour aller à son oreille. A un autre. A un autre elle sera. Ainsi qu'avant mes baisers. Avec sa voix, son corps clair. Avec ses yeux infinis. je ne l'aime plus, c'est vrai, pourtant, peut-être je l'aime. Il est si bref l'amour et l'oubli est si long. C'était en des nuits pareilles, je l'avais entre mes bras et mon âme est mécontente parce que je l'ai perdue. Même si cette douleur est la dernière par elle et même si ce poème est les derniers vers pour elle. + LIRE LA SUITE Commenter J’apprécie 1011 Signaler ce contenuVoir la page de la citation palamede 08 novembre 2016 Pablo Neruda LA VÉRITÉ Idéalisme et réalisme, je vous aime, Comme l'eau et la pierre vous êtes parties du monde, lumière et racine de l'arbre de la vie. Non, ne me fermez pas les yeux. lorsque j'aurai cessé de vivre, j'en aurai besoin pour apprendre pour regarder et comprendre ma mort. Il me faut ma bouche pour chanter après qu'elle aura disparu. Et mon âme, et mes mains, mon corps pour continuer à t'aimer, ma chérie. C'est impossible, je le sais, pourtant je l'ai voulu J'aime ce qui n'a que des rêves. J'ai un jardin tout de fleurs qui n'existent pas Je suis résolument triangulaire. Et je regrette encore mes oreilles, mais je les ai enveloppées pour les laisser dans un port, sur un fleuve à l'intérieur de la République de Malaguette. Je suis las de porter la raison sur l'épaule Je veux inventer la mer quotidienne Un jour j'ai reçu la visite d'un peintre de talent qui peignait des soldats Tous étaient des héros et le brave homme les peignait en plein feu sur le champ de bataille mourant comme à plaisir Et il peignait aussi des vaches réalistes, si réalistes et si parfaites, si parfaites qu'on se sentait, rien qu'à les voir, mélancolique et prêt à ruminer jusqu'à la fin des siècles. Horreur et abomination ! J'ai lu des romans fleuves de bonté et tant de vers à la gloire du Premier Mai que je n'écris plus désormais que sur le Deux du même mois. Il semble bien que l'homme bouscule fort le paysage et cette route qui avait un ciel auparavant maintenant nous écrase de son entêtement commercial. Il en va de même avec la beauté, et comme si nous refusions de l'acheter, ils l'emballent à leur goût et à leur mode. La beauté, laissons-la danser avec ses courtisans les plus inacceptables, entre le plein jour et la nuit; ne la contraignons pas à avaler comme un médicament la pilule de vérité. (Et le réel ? Il nous le faut, sans aucun doute, mais que ce soit pour nous grandir, pour nous rendre plus vastes, pour nous faire frémir, pour rédiger ce qui pour nous doit être l'ordre du pain tout autant que l'ordre de l'âme.) Susurrez ! Tel est mon ordre aux forêts pures, qu'elles disent en secret ce qui est leur secret, et à la vérité : Cesse donc de stagner, tu te durcis jusqu'au mensonge. Je ne suis pas recteur, je ne dirige rien, et voilà pourquoi j'accumule les erreurs de mon chant. + LIRE LA SUITE Commenter J’apprécie 920 Signaler ce contenuVoir la page de la citation araucaria 04 novembre 2013 La Centaine d'amour de Pablo Neruda Tu te rappelleras ce ravin capricieux, c'est là que palpitaient les arômes grimpants, de temps en temps passait un oiseau revêtu de lenteur et de pluie : son costume d'hiver. Tu te rappelleras les présents de la terre : l'irascible parfum, avec la fange d'or, les herbes du buisson et les folles racines, sortilège d'épine et pareil à l'épée. Tu te rappelleras le bouquet apporté par toi, bouquet fait d'ombre uploads/Geographie/ poesi-nedura.pdf
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- Publié le Dec 05, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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