Doniel Dugès VLt fiwret É e ffiicol ousgi Z Ç1ZL LE SE,CRET DE, NICOLAS POUSSIN
Doniel Dugès VLt fiwret É e ffiicol ousgi Z Ç1ZL LE SE,CRET DE, NICOLAS POUSSIN Droits réservés - 2006 Pégase / Daniel Dugès ISBN :2-9518752-7-4 DANIEL DUGÈS LE SECRET DE NICOLAS POUSSil\ Au cæur de I'affaire de Rennes le Château F?* 4...<+. 1\ Pésase$ 1, rue des Aspres 66180 Villeneuve de la Raho A Maïté Mes plus uifi remerciements et ma reconnAissance uont à Claire Corbu et Antoine Captier, héritiers et propriétaires du fonds de l'abbé Saunière, pour l'accueil qu'ib m'ont réserué lors de mes recltercltes et leur aimable autorisation de reproduire certains documents. Préface En automne et vers six heures du soir, la lumière disparaît au profit d'une demi-teinte bleutée qui dure à peine une vingtaine de minutes avant que la nuit ne vienne tout effâcer. C'est âu moment de l'apparition de cette demi- teinte que se présentèrent deux compagnons de découvertes devant la petite église de Rennes-le-Château. C'est un peu le hasard qui les a amenés là et si tard. Ils sont venus dans [a région pour faire le tour des châteaux « cathares », ce n'est que parce que l'un d'entre eux â entendu vaguement parler d'une his- toire de trésor qu'ils ont abandonné leur route pour suivre celle qui monte en serpentant vers Rennes-le-Château. Ce lieu est terrible annonce le rympan de la porte d'entrée. Une dame voyant ces visiteurs tardifs leur dit : u Ah ! j'allais fermer, mais je vous laisse faire le tour et je reviens donner un tour de clef dans un quart d'heure. , Elle leur tend un dépliant photocopié et disparaît. Leur première impression sur l'architecture de l'endroit n est pas très favorable. Lun de ces deux hommes est professeur d'histoire spécialiste de l'art roman ; l'autre, professeur d'arts plastiques et d'hisroire de l'Art. D'entrée, ils se trouvent un peu agacés par ce décor n Saint-Sulpicien ,. u Pas si terrible que ça ! » murmure le premier ; « oui, curieux ! ,, répond le second d'une manière pleine de sous-entendus, « mais fions-nous au dépliant. Alors... voyons... un Chemin de Croix à l'envers... Ah oui ! Le bénitier ! Ça c'est curieux !Tir as vu, on dirait que les anges font des signes... AI non ! ils font chacun un mouvement du signe de la croix ! - Et le diable, c'est Asmodée le gardien du trésor ! - À quoi tu vois ça ? - Ah ! je ne le vois pas sur la statue, mais sur le dépliant. Les deux hommes font ainsi le tour de la nef, décochant sur leur par- cours quelques remarques plutôt ironiques sur les commentaires du dépliant... « Sous l'autel, un bas-relief représentant Marie-Madeleine en prière, remarquez la curieuse position des doigts en forme de grille... , - Ouais, si l'on veut ! - Et cette porte, qu'est ce que c'est ? - D'après le plan, ça doit être la sacristie ! Il parait même qu'il y a une pièce secrète ! On va voir ça, dit l'autre en poussant la porte de la sacristie, mais celle- ci n est pas éclairée et la lumière de l'église ne donne plus assez de jour pour deviner la pièce. - Attends ! Il se dirige alors vers un de ces chandeliers où brûlent quelques flammes que les fidèles viennent allumer afin de recommander leurs prières. Saisissant l'un des cierges allumés, l'homme le sort de son support et pénètre dans la sacristie. À gauche, le grand placard dans lequel les prêtres rangent leurs habits sacerdotaux et les objets du culte. - Alors ? Où elle est ta pièce secrète ? - Ben, je ne sais pas, d'après le plan, elle devrair être derrière le placard, là. Il ouvre le placard, ce dernier esr roralement vide. Soudain, dans un balancement de la flamme, au fond du meuble, un éclat de lumière. - Attends, il y a quelque chose là ! Approche la bougie ! - Regarde ! Une charnière ! Il pousse le fond du placard, celui-ci pivote sur lui-même er découvre une petite pièce triangulaire totalement vide. Les deux hommes sonr muers, saisis par l'ambiance du lieu. Mais quel esr ce curé qui se fabrique une pièce secrète ? Qu est ce c'esr que cerre histoire ? C'est en voulant répondre à cette question que l'un des deux visiteurs de ce fameux soir s'est mis à chercher, pour en arriver à écrire ce qui va suivre. 6 Rappel biographique Principaux personnages cités dans I'ouvrage. Barberini. De cette famille florentine se distingue le cardinal Mafféo Barberino qui devint pape, en 1623, sous le nom d'Urbain VIII. Tout au long des vingt-et-un ans de son pontificat, il ne cessa d'avantager sa âmille et, notamment, ses quatre neveux, Francesco, Tâddéo et deux Antonio, qu'il gratifia amplement de titres, de prérogatives et de pensions. Aussi bien, lorsqu'Urbain VIII mourut, en 1644, ces quatre gredins vinrent chercher asile en France. Il fallut la médiation de Mazarin pour que leur retour à Rome soit accepté. Rappelons que c'est sous le pontificat d'Urbain VIII que Galilée fut condamné par l'Inquisition pour son exposé du système planétaire contraire aux principes alors édictés par l'Eglise. Beauséjour (Mgr Beuvain de). Evêque de Carcassonne de 1902 à 1930. Soupçonnant l'abbé Saunière de détournements et de dilapidation des biens destinés à l'Eglise, c'est ce prélat qui pris I'initiative d'intenter un procès canonique au curé de Rennes-le-Château. Bien que disposé à une concilia- tion, au terme de six années de procédure, Mgr de Beauséjour n'obtint.iamais de Saunière que celui-ci s'explique sur l'origine de sa fortune. Bellori (Jean-Pierre). Né et mort à Rome, 1615-1696. Grand amateur d'antiquités dont il faisait le commerce. A sa mort, sa prodigieuse collection fut achetée par l'Electeur de Brandebourg, avant de Passer dans le cabinet des Curiosités du roi de Prusse. On trouve une excellent biographie de Nicolas Poussin dans son livre Le Vite du Pittori, Sculptori et Architetti moderni, paru à Rome, en 1672. Billard (Mgr Félix-Arsène). Né en 1829 à Saint-Valéry-en-Caux (Seine- Maritime), mort en 1901 au monastère de Prouille (Aude). Ordonné prêtre en 1853, chanoine titulaire de Rouen en 1877 et Vicaire Général en 1878, il sera nommé évêque de Carcassonne en 1881. Son vif intérêt pour la réhabi- litation du monastère de Prouille, près de Fanjeaux, le fera surnommer l'Euêque du Rosaire. Toutefois son attitude obsessionnelle pour trouver les financements voulus pour cette æuvre de restauration, l'obligeront à des montages comptables qui lui attireront blâmes et reproches. Boudet (Henri). Né le 17 novembre 1837 à Quillan. Après des études au Grand Séminaire de Carcassonne, il est ordonné prêtre le 25 décembre 1861. Successivement vicaire à Durban et à Caunes-Minervois, il est enfin nommé curé de Festes et Saint-André, près de Chalabre, le ler novembre 1866. Il n'y restera que six ans puisque le 16 octobre 1872, il se voit confier la cure de Rennes-les-Bains. Boudet se révélera un prêtre proche de ses paroissiens, attentif mais sans excès. Volontiers érudit, il s'intéresse à I'archéologie locale (de nombreuses rui- nes romaines parsèment le secteur) et consacre volontiers ses veilles à des étu- des de linguistique. Il présentera même sa candidature pour être membre de la Société de linguistique de Paris. En 1886, il publie un livre étrange La Vraie langue celtique et le Cromleck de Rennes-les-Bains, dans lequel il pré- tend que le parler des anciens Celtes est l'anglais moderne et que de cette lan- gue d'origine dépend toutes les autres : hébrarque, punique, basque, bre- tonne et même la langue occitane ! Ijinvraisemblance des théories développées par l'auteur a fait penser que celui-ci avait eu le dessein de faire « passer un message ». Désormais, le livre de l'abbé Boudet n'est plus autrement considéré que comme un traité crypté, de sa compréhension une découverte prodigieuse devrait en être le résultat logique. Resté quarante-trois ans à Rennes-les-Bains, il se retirera, à l'âge de 77 ans, le 30 avril 1914, dans la maison âmiliale de son frère, à Axat. C'est là qu'il décèdera l'année suivante, le 30 mars 1915. Corbu (Noël). Né en l9l2 à Paris. Passe son enfance au Maroc, avant de faire ses études en France, à Rouen. En 7935, il épouse une jeune femme de Perpignan, Henriette Coll. Deux enfants naîtront de cette union. En 1944, pour échapper aux rigueurs des restrictions, la famille Corbu trouve refuge à Bugarach, un petit village des Corbières. C'est là qu'il apprend qu une propriété est à vendre à Rennes-le-Château. Après avoir lié connais- sance avec Marie Dénarnaud, celle-ci le fera légataire universel de tous ses biens le 22 juiller 1946. En 1956, Corbu transformera le domaine en hôtel-restaurant, avant de le céder fin 1964 à M. Henri Buthion, qui lui succèdera pendant près de trente ans. M. Noël Corbu décèda dans un accident de la route, en 1968, près de Fanjeaux (Aude). Cros (Ernest). Né en 1857 à Castres (Târn). Fait toute sa carrière dans les chemins de fer et prend sa retraite, en 1924, avec le grade d'ingénieur en chef A épousé une demoiselle Lassave, qui lui a apporté en dot uploads/Geographie/ le-secret-de-nicolas-poussin.pdf
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- Publié le Apv 24, 2021
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