Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire d'Angleterre
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Histoire d'Angleterre / par David Hume ; continuée jusqu'à nos jours par Smollett, Adolphus et Aikin ; trad. nouvelle [...] Hume, David (1711-1776). Histoire d'Angleterre / par David Hume ; continuée jusqu'à nos jours par Smollett, Adolphus et Aikin ; trad. nouvelle par M. Campenon,.... 1839-1840. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Confé- rences à Gertruwnberg. Insolence et obstination des Hollandais. Les confédérés prennent plusieurs places fortes. Victoire du roi Charles Sarragosse et entrée de ce prince à Madrid. Bataille de Villaviciosa. Disgràce du ministére au profit des torys. -Le duc de Marlborough insulté. Enquétesur la conduite de la guerre en Es- pagne. Harley assassiné. Mort de l'empereur. -Le duc de Marlborough continue de commander l'armée des alliés. Prise de Bouehain. Le duc d'Argyle commande les troupes britanniques en Espagne. -Expéditionau Canada.- Négociation entre les cours de France et d'Angleterre. Arrivée de Ménager en Angleterre. Les proposi- tions du roi de France ne sont pas goûtées des alliés. Le duc de Marlborough dé- pouillé de tous ses emplois. Le prince Eugéne arrive en Angleterre. Walpole expulsé de la chambre descommunes. Votescontre les Hollandais. Actes défavo- rables aux presbytériens. LE roi de France avait éprouvé de grandes pertes dans la der- nière campagne un hiver rigoureux vint mettre le comble il la misère de ses sujets. Dans cette situationdéplorable, il fit céder son ambition et son orgueil au désir d'une paix devenue si né- cess4re et il résolut de sacrifier aux besoins de ses peuples les intérêts de son petit-fils. Il dépêcha sectètement en Hollande le président Rouillé avec des propositionsgénérales de paix et le chargea d'offrir une forte barrière aux États-Généraux qu'il espéraitItoujoursdétacherde la confédération. Ce ministre con- féra en particulier à 111ardick avec Buys et Vanderdussen, pen- VIII. sionnaires d'Amsterdam et de Gouda; il lui fut ensuite permis de se rendre à Woerden, entre Leyde et Utrecht. Les États s'em- pressèrentde communiquer ses propositions aux cours de Vienne et de Londres. Le prince Eugène et le duc de Marlborough ar- rivèrent à La Haye au mois d~avril, et eurent des conférences avec le grand pensionnaire Heinsius ainsi qu'avec Buys et Van- derdussen, touchantles propositions de la France, qui ne furent pas trouvées satisfaisantes.Rouillé dépêcha aussitôt un courrier à Paris pour demander de plus amples instructions, et le duc de Marlborough retourna en Angleterre pour rendre compte à la reine des progrès de la négociation. Louis XIV, afin de convaincre les États de sa sincérité envoya à La Haye le marqui~,de Torcy, secrétaire d'état pour les affaires étrangères, avec des offres auxquellesles États-Générauxne voulurent faire aucune réponse jusqu'à ce qu'ils connussent les sentiments de la reine de la Grande-Bretagne. Le duc de Marlborough passa de nouveau la mer, accompagnéde lord vicomte Townshend, nommé ambas- sadeur extraordinaire, et plénipotentiaire adjotht. Le prince Eugène se trouvant aussi à La Haye, les conférencess'ouvrirent. Le ministre français déclara que son maître consentiraità la dé- molition de Dunkerque, qu'il abandonnerait le prétendant et l'obligerait à quitter ses états, qu'il renoncerait à toute préten- tion sur la monarchie espagnole, et céderait dans les Pays-Bas les places que les États-Généraux demanderaienfpour se former une barrière; qu'il traiterait avec l'empereur en prenant pour base les articles de la paix de Ryswick, et qu'il démolirait même les fortifications de Strasbourg. Les ministres des alliés, que le succès avait rendus difficiles et arrogants, et qui se croyaient d'ailleurs personnellement intéressés la continuation de la guerre, exigèrent que la France restituât à l'empire la haute et la basse Alsace, rendît Strasbourg dans l'état oii cette vine se trouvait alors cédât la ville et la châtelleniedeLille, fit déTnolir Dunkerque le Neuf-Brissac, le Fort-Louis et Huningue. En un mot, leurs demandes étaient si insolentes que Louis XIV n'eût jamais souffert qu'on les lui exposât, s'il n'eût été réduit au dernier degré de détresse. Lorsqu'on songe à ces demandes on a peine à se défendre d'un sentiment de compassion pour le prince qui avait donné des lois à l'Europe, et à qui la victoire avait été si long-temps fidèle. Malgré ce que le président Rouillé lui avait écrit de Hollande après ses confér ences avec les députés, il ne pouvait se persuaderque les Hollandais méconnussentassez leurs vrais intérêtspour refuser les concessionsqu'il voulaitleur faire. Il ne pouvait concevoir qu'ils aimassent mieuxpoursuivre une guerre dont les événements étaient incertains et qui occa- sionnait pour eux les impôts les plus accablants, que de jouir en paix des avantages qu'il offrait à leur commerce. Il se flattait que les alliés n'avaient point assez abandonnéleur premier pro- jet d'équilibre politique, pour jeter dans la balance un poids aussi énorme en faveur de la maison d'Autriche, constamment dirigéepar les plus dangereusesmaximes de l'ambition et de l'ar- bitraire, sans avoir aucun de ces sentiments généreux, parti. culiers à la maison de Bourbon. La condescendancede Louis XIV augmentait en proportionde l'insolence des ministres alliés. Son secrétaire d'état, le marquis de Torcy, se rendit en poste en Hollande, à la faveur d'un déguisementet avec un simple passe- port en blanc. Il trouva les États sous l'influence absolue du prince Eugène et du duc de Marlborough, qui se montrèrent superbes et intraitables. Il attaqua particulièrement le duc de Marlborough par son côté le plus faible en lui offrant une forte somme d'argent, s'il voulait faire conclure la paix à certaines conditions; cette offre fut rejetée le duc voyait le nombre de ses ennemis s'augmenter chaque jour en Angleterre, et son cré- dit s'évanouir à la cour il sentait que la continuation de la guerre et de nouvelles victoires pourraient seules soutenir son influence dans sa patrie. Torcy, de son côté, savait à quel point la France était épuisée, et combien son maître redoutait l'ou- verture de la campagne c'est ce qui le fit consentir aux articles qu'on demandait pour préliminaires. Le roi de France fut con- fondu à ces propositions elles lui inspirèrent un sentiment composé de douleur et d'indignation. Il rejeta avec mépris de pareils préliminaires. Il ne dédaigna point de prendre ses su- jets pour juges ces offres furent publiées avec les demandes des alliés. Le peuple français prit à coeur la gloire de son roi; il se récria contre l'insolence cruelle de ses ennemis. Appauvri par la guerre, en proie à la famine, il résolut de sacrifier, s'il le fallait, uploads/Geographie/ david-hume-histoire-d-x27-angleterre-vol-8.pdf
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- Publié le Jul 10, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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