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&Jt UtUOTHàftUt BU Journal <i§i Exêm^ns • SOLFÈGE aux Brevets de Capacité par M"« PINCHERLB Professai'^ de Chant (lycébs et £C0i i,> ...... s .ss) LieJIAlfllEMKFRiKtKieS REUNIES L. MARTINET 7> ff«« S*lAt-B«aolft, X^iris <y.. Bibliothèque spéciale du ' Journal des Examens LE SOLFÈGE AUX BREVETS DE CAPACITE Par M"« PINCHERLE ^ PROFESSEUR DE CHANT {Lycées et Écoles normales) 1 -^ « ~N A l'usage des Ecoles communales et des Candidats aux Examens )\ LIBPARV W QUATRIEME ÊBUi^' 1 10 :^ / V<fe. laotf ^^/ AV LIBRAIRIES-IMPHIMERIES RÉUNIES L. MARTINET 7, rue Saint-Benoît, Paris. DICTÉE MUSICALE AU BREVET SUPÉRIEUR Extrait de la circulaire ininistérielle du X^"" septembre 1908 Le texte de la dictée doit être simple, d'un contour mélodique nette- ment accusé, l'ensemble laissant l'impression d'un tout musical au com- plet développement. La dictée sera facile sans être trop élémentaire. Pour la fragmentation du texte au moment de la dictée, les renseigne- ments de la circulaire du 18 janvier 1906 et de la note du 5 mai 1906 m'ont paru devoir être modifiés. On pourra dicter le texte, mesure par mesure, mais en rattachant à chaque mesure le son de la première note de la mesure suivante, le fragment ainsi obtenu étant répété trois fois. C'est là un procédé de dictée employé à Paris (1) et qui présente l'avantage de ménager la mémoire des aspirants sans rompre le sens musical de la dictée, le son de la note qui amorce la mesure suivante établissant, par la suspension qu'il marque, un lien nécessaire entre ce qui précède et ce qui va suivre. Mais on pourra aussi découper la dictée en phrases d'un nombre égal de mesures, -ayant chacune un sens musical bien arrêté, le texte ayant été préparé en vue de cette décomposition. (1) Voici du reste exactement ce qu'on fait à Paris. Avant de commencer l'épreuve, on indique le ton dans lequel la dictée est écrite (sans parler du mode). On fait entendre le la du diapason. Puis, on lit le texte en entier sans interruption. Ensuite on dicte par fragments : le premier fragment étant donné deux fois seul, puis une troisième fois enchaîné au deuxième fragment, — le deuxième frag- ment étant ainsi enchaîné une première fois au fragment précédent, puis donné une deuxième fois seul, enfin une troisième fois enchaîné au fragment suivant, — et ainsi de suite jusqu'au dernier fragment, qui est d'abord enchaîné au fragment précédent, puis donné deux fois seul. La fragmentation est d'ailleurs faite mesure par mesure; mais à chaque mesure on rattache le son de la première note de la mesure suivante. Enfin la dictée est relue une dernière fois en entier. Peuvent être données comme a dictées musicales » des parties des exercices signalés par les lettres D.M., pages 67 à 116. PRÉFACE Ce recueil constitue la théorie nécessaire à Vétude de la Musique dans nos établissements d'instruction primaire. Les exercices gradués et variés en sont très simples et ne dépassent pas l'étendue de la voix des élèves; ils ont été étudiés dans le but de Vassouplir et de former leur oreille. Les auteurs se sont renfermés dans le cadre des programmes des écoles élémentaires et des écoles normales prescrits par les arrêtés ministériels pour les examens des brevets de capacité^ d'où le titre de l'ouvrage. En étudiant ce traité^ les élèves auront des connaissances réelles en musique et suffisantes pour affronter avec succès l'épreuve du solfège. Qu'est-ce que la musique? — La musique est l'art des sons. Cet art remonte à la plus haute antiquité et les anciens prétendaient qu'il avait une origine divine. — La musique exécutée par les voix s'appelle vocale; la musique exécutée par des instruments s'appelle instrum.entale. Qu'est-ce qu'un son? — C'est la sensation produite sur l'ouïe par les vibrations des corps sonores sur lesquels on frappe ou qui sont frappés par un autre corps. — Les sons musicaux sont produits par la voix qui chante, par des instruments à cordes, par des instruments à vent. Quelle est l'origine des notes? — De môme que du langage parlé est sorti le chant primitif, de l'écriture est sortie la notation musicale. — Les Chinois, les Grecs, les Hindous, les Romains avaient un système de nota- tion musicale. Au moyen âge, quand le pape Grégoire le Grand (590-604) institua le plain-chant (1), qui est un reste de la musique antique et qui en (1) Le plaln-chant, chant de l'Église romaine dans lequel toutes les voix se font entendre à l'unisson. 4 PRÉFACE a toute la noblesse, il employa pour les mélodies dites grégoriennes une notation moderne. — Ce système consistait en traits bizarres appelés neumes dont l'origine a longtemps été un problème. Plus tard on adopta une notation en points carrés ou en losanges et on figura les sons par les lettres c, d^ e, /, g, a. — Au xi^ siècle, le moine Guido d'Arezzo eut Tidée ingénieuse de donner des noms aux notes. Il prit ces noms (sauf celui de la septième note) , dans l'ordre où ils se présentent, aux premières syllabes des vers ou hémistiches de l'hymne célèbre à Saint Jean. Ev. : - 5 C d e 6 ^ m - ^ • A A M A a « p^ A. . A UT que ant la - f xis RE-so A -na -re fi4)ris MI 9 - ra • 1 -> ^ • " • . A -^ A m * - * , m • m m A •m ges- to - -a rum FA- mu-li-tu - a-rum SOL - ve pOl-lOr _ - — A a A A A 1^ ^ —m- m— '^— m—fe- A-^m— -ti LA-bi-i-re - a=tum sanc - te Jor-aa-nes. Que formaient ces six syllabes : ut, ré, mi, fa, sol, la? — Ces six syl- labes formaient l'hexacorde (six cordes). Quand la mélodie dépassait l'hexacorde, on employait la lettre b(i)et on déplaçait la série des syllabes suivant l'intonation que devait avoir la note. Dans le chant grégorien l'échelle des sons se réduisait à la quinte. G. d'Arezzo prépara aussi l'usage des clefs et utilisa l'espace compris entre les lignes, c'est-à-dire les portées. A qui doit-on l'invention des figures de notes? — A un Parisien, Jean de Meurs, qui inventa les rondes, les blanches, etc., pour donner une valeur inégale aux notes ou points de la gamme de Guido d'Arezzo : par consé- quent, il commença à fixer la théorie de la mesure. Jean de Meurs avait eu pour prédécesseur en Allemagne Francon de Cologne. (1 ) C'est de l'emploi de cette lettre qu'est venu le nom de B mol, de B carre ou dur. LE SOLFÈGE AUX BREVETS DE CAPACITE 1. Qu'est-ce que la musique? La musique est l'art des sons. 2. Comment figure-t-on les sons ? On figure les sons, par des signes appelés notes. 3. Ces notes sont au nombre de sept et forment la gamme. 4. Quelles sont les sept figures de notes ? Ce sont : la ronde . o la blanche. la noire. la croche. la double croche. la triple croche la quadruple croche Questionnaire. — 1. Qu'est-ce que la mu- sique? — 2. Comment flgure-t-on les sons? — 3. Par quoi est formée la gamme? — 4. Quelles Bont les sept flgures'de notes? Devoirs. — 1-2-3-4. Qu'est-ce que la mu- sique? — Par quels signes représente-t-on les sons? — Quelles sont les sept notes employées en musique ? — Représentez les sept figures do notes et, en regard, donnez leur nom à chacune d'elles. LE SOLFÈGE AUX BREVETS DE CAPACITE 5. Sur quoi écrit-on ces figures de notes? 6. Sur cinq lignes parallèles appelées portée. La première ligne est celle du bas. 7. Ex. : , — ^-5? 4^ 4»? ^^ — ,3^ y Portée. 1^.'- Interligne. _Z îre|jgne 8. Comment se placent les notes sur la portée? Elles se placent sur les lignes et entre les lignes. Ex. : Q -^-^ -O^ XE -O- O O TOT o- II y a encore deux notes placées Tune au-dessous de la première ligne, l'autre au-dessus de la cinquième. 8bis. Ex. : £^ ' ^xr 9. Peut-on augmenter V étendue de la portée? Oui, à l'aide de lignes supplémentaires. 9 bis. Ex. ^û^^^ or ^ ^ LE SOLFÈGE AUX BREVETS DE CAPACITÉ 10. Les figures de notes ont-elles chacune une valeur? Oui, chaque figure de note a sa valeur propre ou durée: la ronde vaut deux blanches O = r r la blanche vaut deux noires la noire vaut deux croches la croche vaut deux doubles croches la double croche vaut deux triples croches. . la triple croche vaut deux quadruples croches. Par conséquent une ronde vaut : 2 blanches, ou 4 noires, ou 8 croches, La blanche vaut : 2 noires, ou 4 croches, Et inversement : la blanche vaut la moitié de la ronde; la noire, le quart de la ronde; la croche, le huitième de la ronde, etc. ou 16 doubles croches, ou 32 triples croches, ou 64 quadruples croches. ou 8 doubles croches, ou 16 triples croches, etc. uploads/Geographie/ le-solfege-mlle-pincherle.pdf

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