Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les fêtes du dieu Min

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Les fêtes du dieu Min / par Henri Gauthier,... Gauthier, Henri (1877-1950). Les fêtes du dieu Min / par Henri Gauthier,.... 1931. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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BLICATrONS DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE CHERCHES D'ARCHÉOLOGIE, DE PHILOLOGIE ET D'HISTOIRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE M. PIERRE JOUGUEÏ aïKMBMi DE L'INSTITUT DU FRANCE TOME DEUXIÈME LE CAIRE IMPRIMERIE DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE MCMXXXI Tous droits de reproductionréserves IRÈGÏÏERCHES D'ARCHÉOLOGIE, PHILOLOGIE ET D'HISTOIRE TOME DEUXIÈME PUBLICATIONS DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHEOLOGIE ORIENTALE BICHERCHES D'ARCHÉOLOGIE, DE PHILOLOGIE ET D'HISTOIRE PUBLIÉES SOUS LA DIRECTION DE M. PIERRE JOUGUET MUaiJillE DE L'INSTITUT DE FRANCE TOME DEUXIÈME LE CAIRE IMPRIMERIE DE L'INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHÉOLOGIE ORIENTALE MCMXXXI Tous droits tic reproduction réserves LES FÊTES DU DIEU MIN PAR HENRI GAUTHIER CORRESPONDANT DE L'INSTITUT DE FRANCE IIAÎTIIE DE CONFÉRENCES À L'UNIVERSITÉ DE LYON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SERVICE DES ANTIQUITÉS DE L'EGYPTE SECRÉTAIRE GENERAL DE L'INSTITUT D'EGYPTE LE CAIRE IMPRIMERIE DE L'INSTITUT FRANÇAIS î ' ? ORIENTALE A MON CHER MAÎTRE VICTOR LORET EN HOMMAGE D'AFFECTUEUSE GRATITUDE H. G. PREFACE. Dès l'année 1886, M. le Professeur Ad. Erman(1) constatait que nous savions peu de chose sur les grandes festivités (Fesl- feiern) célébrées par les anciens Egyptiens en l'honneur de leurs nombreuses divinités. Bien que nos connaissances en cette matière se soient, à vrai dire, sensiblement augmentées depuis cette date reculée, M. G. Foucart, au début de son copieux mémoire sur La belle fête de la Vallée®, remarquait encore en 1 g2k avec raison que, malgré la richesse de la littérature religieuse de l'ancienne Egypte, nous ne savions encore rien de précis sur les fêtes célé- brées en l'honneur de la plupart des multiples divinités de l'an- tiquité pharaonique, fêtes dont l'abondance et l'éclat avaient frappé d'étonnement admiratif les voyageurs grecs. Et cette ignorance à peu près complète dans laquelle nous continuons à nous trouver, plus d'un siècle après la naissance de la science égyptologique, n'est pas seulement frappante lorsqu'on envi- sage les divinités d'ordre secondaire. Elle est presque aussi profonde en ce qui concerne les divinités de premier plan, comme Ptah de Mempbis, Ré dTIéliopolis, Sebek du Fayoum, Thot d'Àchmounein, Khnouinou d'Eléphantine, ou Neit de Sais, Oubastit de Bubastis, ïïathor de Dendérah, etc. Seuls les mystères des membres de la triade Osirienne, en raison (1) Agyplen und iigyptisches Leben im Allerlum, p. 377 (=]). 278 de ta tra- duction anglaise Tirard, \ 89/1, et p. 3i 8 de ta réédition Ranlce, 1 Qa3). (2) Bulletin de l'Institutfrançais d'Archéologie orientale, l. XXIV, p. 1-/1. Vil] sans doute du traité consacré par Plutarque à Isis et à Osiris, ont suscité un universel intérêt de curiosité et ont donné lieu à plusieurs travaux en diverses langues. Aussi, quelque temps après, en rendant compte précisément de ce travail de M. Foucart, M. H. Kees faisait-il observer combien de pareilles études consacrées au rituel des anciennes fêtes égyptiennes devaient être l'objet de notre particulière appréciation en raison même de leur grande rareté et du peu de vogue dont elles semblent avoir joui dans PEgyptologie moderne(1). II ne faudrait pas supposer que cette indifférence des égyp- tologues pour l'étude des fêtes divines se justifie par la rareté des documents. Bien au contraire, les monuments abondent en représentations constituant pour la connaissance des fêtes religieuses autant de précieuses sources. Je n'en veux citer ici, au hasard, que les principales : les représentations des cha- pelles royales des pyramides d'Abousir (Vu dynastie), celles des temples de Memphis (XIIe dynastie) découverts par Sir Flinders Pétrie, celles de la Salle des Fêtes de Thoutmôsis 111 à Karnalc, les processions triomphales du temple de la reine Hatcbepsout à Deir el-Bahari et de la grande colonnade d'A- menophis III à Louxor, les bas-reliefs de ce dernier Pharaon au temple de Soleb en Haute-Nubie, les grandes fêtes de Min représentées à l'époque ramesside au Ramesseum et à Médinet Habou, le jubilé d'Osorkon I! au temple de Bubastis, enfin les grandes processions sacerdotales gravées à l'époque gréco-ro- maine dans les couloirs et les escaliers des temples d'Horus à Edfou, d'iiathor et d Osiris à Dendérah. (" Orienlalisliche Lileralurzeilung, 1. XXX, 1927, col. 9/12. Il serait, d'ailleurs, injuste de passer sous silence un certain nombre de précieux travaux basés précisément sur l'utilisation de quelques-unes de ces nombreuses sources. En dehors des indications données par MM. Erman et Foucart, il y a lieu de rappeler ici, avec tous les éloges dont elles sont dignes, les quelques publications suivantes. C'est d'abord la réédition par M. V. Lorel(1), de 1882 à 188/r, avec traduction et commentaires, du curieux texte du temple d'Osiris à Dendérah,connu depuis Mariette(2), qui décrit les fêtes célébrées en l'honneur de ce dieu pendant le mois de Kboiakh dans les différentes cités qui avaient le privilège de conserver une de ses reliques vénérées. Les divers épisodes des cérémonies sont retracés avec des détails si précis qu'il serait possible de les reconstituer et de jouer l'ensemble, exactement comme on jouait dans la Grèce antique les Mystères païens et clans notre France du moyen âge les grands drames du chris- tianisme naissant. C'est encore la description par H. Brugsch, en 1890, delà représentation, dans une tombe de l'Assassif contemporaine d'Amenophis III, de la fête de l'érection du pilier osiriaque, qui constituait l'ultime épisode des festivités de dix jours célé- brées dans la dernière décade du mois de Khoiakb en l'hon- neur du dieu memphite Ptah-Sokar-Osiris(3). Ce sont ensuite les deux publications de M. A. Moret, Rois et 'IJ Les fêles d'Osiris ait mois de Choialch (in Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes, 1. III, p. ^3-57, '• ^ p. ai-33, et t. V, p. 85-io3. '2! Dendérah, Description générale du grand temple de cette ville, Texte, p. 272- 275, et Planches, t. IV, pi. 35-39. <3' Thésaurus inscriptionum aegypliacarum, V, p. 1 190 el suiv. f dieux d'Egypte^ et Mystères égyptiens®. Dans la première sont décrits la passion d'Osiris elles mystères d'Isis, tandis que dans la seconde il est traité de quelques-uns des plus grands parmi les mystères divins. Puis c'est la publication en igoA par M. H. Schâfer de la stèle n° 120/1 du Musée de Berlin, qui nous a fait connaître les mystères d'Osiris tels qu'ils étaient célébrés à Ahydos sous le Moyen Empire(3). C'est enfin le volumineux travail de M. K. Sethe consacré aux textes dramatiques qui servent de commentaire à ce qu'il a appelé les Mystères (Mysterienspiele^ de l'ancienne Egypte w. :;< :j: Le but de la présente étude est d'apporter en ce domaine trop peu exploré des fêtes de l'ancienne Egypte une contribu- tion nouvelle. J'ai choisi à dessein l'une des plus curieuses et des plus importantes parmi les nombreuses divinités du riche panthéon pharaonique, qui est restée aussi jusqu'à maintenant la plus négligée. Si nous possédons un certain nombre de tra- vaux sur nombre de ces divinités, nous n'en avons encore au- . cime concernant le uploads/Geographie/ les-fetes-du-dieu-min-par-henri-gauthier-gauthier-henri-1877-1950.pdf

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