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 suite page 2 Belgique, Luxembourg : 3,75 e Canada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FS Port. Cont. : . . . . . . . . . . 4,00 e DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 e TOM avion. : . . . . . . . 480 XPF Afrique avion : . . . . . 2500 CFA RIVAROL. RIVA R O L “Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir” N° 2893 20/2/2009 HEBDOMADAIRE DE L’OPPOSITION NATIONALE ET EUROPÉENNE N° 2893 du 20 FÉVRIER 2009 www.rivarol.com 2006, réclamé l’exécution immédiate de tous les députés arabes de la Knesseth qui « rencontrent des élus et des membres de lʼorganisation terroriste Hamas », et s’exposent donc « au sort réservé aux collabos ». R ETOUR à février 2000. Nommé chancelier d’Autriche, le conserva- teur Wolfgang Schüssel forme une coalition avec le FPÖ du leader popu- liste Jörg Haider qui a obtenu 27 % des voix aux législatives. Bien que Haider ne détienne aucun portefeuille, le gou- vernement de Vienne devient la « honte de lʼEurope » menacée d’une épidémie de peste brune. Israël rap- pelle son ambassadeur et, sous l’im- pulsion de Jacques Chirac faisant pression sur la présidence portugaise de l’Union qui comptait alors quinze membres, les quatorze partenaires de l’Autriche décrètent la suspension des relations bilatérales avec Vienne. Qu’avait donc fait Haider pour susci- ter une réaction aussi démesurée ? Rien. Il s’était contenté de dire qu’en matière sociale, le IIIe Reich avait eu du bon — ce qu’avait d’ailleurs reconnu Churchill, entre bien d’autres. Le « cordon sanitaire » exigé par la France n’en fut pas moins maintenu des mois durant autour de l’Autriche. Ostracisme que ne subira jamais l’Eretz en cas d’arrivée de Lieberman au gouver- nement bien que l’épura- tion ethnique des Arabes de Palestine ait constitué l’essentiel du programme électoral d’Yizrael Beitei- nou prônant, foin de la diversité tant vantée par l’Elysée, des échanges de territoires et de popu- lations visant à faire d’Is- raël un Etat exclusive- ment juif. N’était-ce pas d’ailleurs aussi le pro- gramme de Tzipi Livni (voir RIV. du 26/12/08), que Le Monde suivi par tous nos média s’obstine néanmoins à qualifier de “centriste” ? Alors, évi- demment, si une suppôte de l’apartheid, avocate devant la communauté internationale des mas- sacres de Gaza, est pré- sentée comme “centriste”, les ultras se situant très loin à sa droite se respec- tabilisent et deviennent par là fréquen- tables. C’est donc en toute quiétude que, si achoppent ses marchandages avec Livni, Netanyahou pourra réunir dans sa coalition non seulement Yiz- rael Beiteinou mais aussi, pour s’assu- rer une majorité parlementaire, l’éven- tail des partis tous plus xénophobes les uns que les autres qui, comme nous le soulignions le 13 février, sont les véritables vainqueurs du dernier scrutin puisque, avec le mouvement de Lieberman, ils totalisent 34 sièges à la Knesseth. Cependant qu’avec 13 députés seulement contre 19 aupara- vant, les travaillistes sont laminés. C E recul historique de la gauche ashkénaze et laïque a fait chez nous verser quelques larmes, sans provoquer toutefois la réflexion qu’on aurait pu en attendre. En effet, si le OTAN : l’obamania, alibi de l’alignement atlantiste ANTILLES : un racisme (anti-Blancs) qu’ignore la HALDE FRANCS-MAÇONS : chez eux chez nous à l’Elysée Israël : naufrage d’un Etat pluriel L E 13 FÉVRIER, à la suite de Libération, les media de gauche, autrement dit la quasi- totalité d’entre eux, étaient en ébullition : « La crise et la hausse du chô- mage faisant craindre une remontée du Front national » à trois mois des élections euro- péennes, Nicolas Sar- kozy avait décidé, pour « contrer les obsessions anti-immigration de Jean- Marie Le Pen », de prendre ou du moins d’annoncer quelques mesures cosmétiques en la matière. Et donc chargé Eric Besson, ancien socialiste et nou- veau ministre de l’Immi- gration, de relancer le dossier des tests ADN auxquels seraient soumis les candidats au regrou- pement familial pour prouver leur réelle parenté avec ceux qu’ils souhaitent rejoindre. Et les Belles Consciences de se mobiliser aussitôt — ce qui était bien sûr l’objectif dans le jeu de rôles droite-gauche où excelle le chef de l’Etat. Mais qui s’est indigné, simultanément, des « tests de loyauté » qu’Avigdor Lie- berman, le « faiseur de rois » d’Israël, veut imposer aux citoyens arabes de l’Etat hébreu ? Avec déchéance de la nationalité à la clé pour ceux qui n’y satisferaient pas, ou pas assez. Le président Shimon Peres a com- mencé mercredi les consultations pré- ludant à la constitution du prochain gou- vernement israélien. Tzipi Livni, patronne de Kadima qui a obtenu 28 sièges à la Knesseth le 11 février, ambi- tionnait au lendemain de ce scrutin de former une grande coalition avec Benyamin Netanyahou, leader du Likoud (27 sièges).Tzipi et “Bibi” se vouant une haine tenace, le projet semble avoir été abandonné, au profit d’une coalition entre le Likoud et Yizrael Beiteinou — Notre Maison Israël —, le parti de Lieberman qui, fort de ses 15 élus, vise un ministère régalien, l’Inté- rieur ou la Défense. Or, cet ancien videur de discothèque, venu de la Mol- davie ex-soviétique et qui rêverait d’un destin à la Poutine, ne se contente pas de vouloir tester la loyauté des Arabes israéliens. Avant d’inciter début janvier le gouvernement Olmert à « jeter une bombe atomique » sur Gaza pour en finir avec la résistance, il avait en juillet 2003 préconisé de « noyer ces prison- niers [des militants du Hamas et du Dji- had islamique] dans la mer Morte si possible puisque cʼest le point le plus bas du monde », puis, en novembre (Dessin de CHARD.) Imprimé en France/Printed in France N° 2893 — 20 FÉVRIER 2009 — RIVAROL 2 Malek Boutih, membre du bureau national du PS, cette « chasse aux sorcières » est menée par « tous ceux qui ont eu les boules de la candidature de Ségolène Royal tous ceux qui ont l’idée d’un Parti socialiste qui doit se refermer autour de sa base traditionnelle de grands élus, de grands notables ». Ces accusations n’empê- chent pas Malek Boutih de penser à son avenir puis- qu’il a déposé sa « petite lettre » de candidature aux européennes, espérant être « en place éligible » et de préférence en Ile-de-France. En tout cas, on peut être ci-devant président de SOS- Racisme et ne pas faire partie de la même écurie présidentielle au PS puisque Harlem Désir, tête de liste du PS en Ile-de-France, est connu pour être un partisan de Bertrand Delanoë. L’équipe d’animation politique du cou- rant pro-Royal, regroupée au sein du cou- rant « L’espoir à gauche », est elle aussi très en colère et conteste l’existence de négociations entre elle et la direction du PS en vue de sceller une réconciliation géné- rale. Dans un communiqué publié sur leur site, ces ségolénistes écrivent : « Nous affirmons solennellement et dans la plus grande transparence qu’aucune proposi- tion ne nous a été faite et que le rassemblement que nous appelons de nos vœux doit s’opérer de façon publique, concertée et réelle, en tenant compte de notre représentati- vité et des orientations poli- tiques que nous portons. » Ce qui est sûr, c’est que les cicatrices ne se sont pas refer- mées depuis le congrès de Reims et que d’ici à la prési- dentielle de 2012, les crocs- en-jambe et les coups tordus vont se multiplier rue de Sol- ferino. En toute camaraderie bien sûr. C’est dire la difficulté dans laquelle se trouve Martine Aubry pour diriger un parti traversé d’une multitude de courants, et où les arrière- pensées et les haines recuites sont palpables sur fond d’ego surdimensionnés. Environ 600 lettres de candidature aux européennes sont ainsi déjà parvenues rue de Solférino. Sachant qu’il n’y aura que 72 députés français élus au Par- lement de Bruxelles et de Strasbourg et que les socia- listes peuvent espérer au mieux en avoir une bonne vingtaine, on imagine le nombre de laissés sur le car- reau. Cette inflation galo- pante des prétendants à un siège au Parlement européen (presque trois fois plus qu’en 2004) en devient ridicule. Comment s’explique-t-elle ? « Tout le monde s’est aperçu qu’on n’allait pas reconduire obligatoirement les sor- tants » commente un membre de la direction. « A partir du moment où quelqu’un prend sa carte au PS, il pense qu’il peut être député… » estime un autre dirigeant. Il faut dire que le PS, comme l’UMP, est le parti où l’on entre pour faire carrière, pas pour défendre des convictions. Les militants devront départager les dif- férents prétendants aux têtes de listes dans les grandes circonscriptions régionales à la mi-mars. Qui sera choisi en Ile-de-France, de l’eurodéputé sortant Harlem Désir ou de Benoît Hamon, porte-parole du PS ? Idem dans le Nord ouest. Le ségoléniste Vincent Peillon est donné uploads/Geographie/ rivarol-2893.pdf

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