Le Groupe des 20 (ou G20) est un groupe de 19 pays plus l'Union européenne dont

Le Groupe des 20 (ou G20) est un groupe de 19 pays plus l'Union européenne dont les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs d'États se réunissent régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays. Le G20 représente 85 % du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde). Les membres du G20 : L'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie et l'Union européenne. Fonctionnement : Pour mener à bien ses travaux, le G20 s'appuie sur l'expertise technique d'organisations internationales, notamment du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale (BM), de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), de l'Organisation internationale du travail (OIT), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et du Conseil de stabilité financière (CSF). Jusqu'en 2008 et la crise économique mondiale, les réunions du G20 était irrégulières et se déroulaient dans différents pays du monde. Depuis, le G20 repose sur un système de présidence tournante annuelle. Chaque année, un pays membre est chargé d'organiser et de faire progresser tout au long de l'année les négociations préparatoires des Sommets des chefs d'Etat et de gouvernement. La France a eu l'honneur d'assumer cette lourde responsabilité en 2011. Compte tenu de la prédominance des sujets économiques, la filière Finances joue un rôle essentiel dans l'avancement des négociations du G20. Plusieurs réunions des Ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales ont lieu chaque année pour préparer les décisions des chefs d'Etat et de gouvernement. ….origines Le G20 a été créé en 1999 en réponse aux crises financières qui ont frappé les pays émergents à la fin des années 1990. Les membres du G20 sont l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni, la Russie, la Turquie et l'Union européenne. Ce groupe représente 85% de l’économie mondiale et les deux tiers de la population mondiale. Les ministres, chefs des banques centrales et chefs d'États de ces pays sont présents. En 2017, le sommet du G20 se tient à Hambourg, en Allemagne. Traditionnellement, de grandes manifestations anti-G20 se tiennent à l’occasion de chaque sommet. .actualites par rapport au G20(les problèmes actuels) Le sommet du G20, se déroulant à Rome en Italie, a été le fruit de résultat fructueux notamment sur la taxation des multinationales, du climat ou bien de l’aide aux pays en développement Les dirigeants des 20 pays les plus riches de la planète ont réussi à se mettre d’accord sur le climat et la taxation des multinationales, tout en s’engageant sur la relance post-pandémie et l’aide aux pays pauvres. Voici un tour d’horizon des principaux points du communiqué publié dimanche à l’issue d’une réunion de deux jours à Rome. Le climat Le G20 réaffirme l’objectif de l’accord de Paris, à savoir « maintenir l’augmentation moyenne des températures bien en dessous de 2 degrés et poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5 degré au-dessus des niveaux pré- industriels ». Mais il va un peu plus loin en ajoutant : « Conserver (l’objectif de) 1,5 degré à portée nécessitera des actions et des engagements significatifs et efficaces de tous les pays ». Les dirigeants des 20 pays les plus riches se sont également entendus pour arrêter « d’ici la fin de 2021 » de subventionner de nouveaux projets de centrales électriques au charbon, mais seulement à l’étranger. Quant à la date à fixer pour atteindre la neutralité carbone, 2050 ou 2060, le « milieu du siècle » est la formulation retenue par le G20. Un horizon moins précis que la date de 2050 voulue notamment par la présidence italienne du G20. Le G20 « réaffirme » l’engagement de « viser à mobiliser ensemble 100 milliards de dollars par an […] jusqu’en 2025 » pour permettre aux pays en développement de faire face au changement climatique. La pandémie et les vaccins « Pour contribuer à atteindre les objectifs mondiaux de vacciner au moins 40 % de la population dans tous les pays d’ici fin 2021 et 70 % d’ici mi- 2022 », comme le recommande l’OMS, les pays du G20 s’engagent à prendre des « mesures pour aider à renforcer la fourniture de vaccins et de produits médicaux de base dans les pays en développement ». Dans ce but, le G20 promet d'« éviter les restrictions aux exportations et à accroître la transparence et la visibilité dans la livraison des vaccins ». La reprise post-pandémie Les dirigeants du G20 s’engagent à « éviter de retirer prématurément des mesures de soutien » afin de « continuer à soutenir la reprise », tout en surveillant l’inflation. Les Banques centrales « agiront si besoin pour remplir leur mission, au nombre desquelles la stabilité des prix ». Les pays du G20 resteront « vigilants sur les défis mondiaux qui ont un impact sur nos économies, telles que des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement ». L’aide aux pays en développement Les pays du G20, lors du sommet à Rome en Italie, s’engagent à reverser aux pays vulnérables 100 milliards de dollars sur le montant global de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) émis par le Fonds monétaire international (FMI) pour affronter la crise causée par la pandémie. Les promesses de dons s’élèvent jusqu’ici à environ 45 milliards de dollars. Ils « saluent les progrès réalisés dans le cadre » du moratoire sur le paiement des intérêts de la dette des pays les plus pauvres décidé par le G20 en avril 2020 et qui expire à la fin de l’année. À ce jour, 50 pays sur les 73 éligibles ont demandé et obtenu un report du paiement des intérêts, pour un montant de 12,7 milliards de dollars, selon des estimations préliminaires. La taxation internationale Les pays du G20 ont entériné l’accord sur la taxation internationale, qui ambitionne de mettre fin aux paradis fiscaux, les dirigeants saluant « une réussite historique à travers laquelle nous établirons un système fiscal international plus stable et plus juste ». Cet accord avait été conclu début octobre sous l’égide de l’OCDE par 136 pays, qui représentent plus de 90 % du PIB mondial. La réforme devrait permettre à ces pays de dégager environ 150 milliards de dollars de recettes supplémentaires par an grâce à un impôt minimal de 15 % sur les multinationales. Un État pourra taxer les profits d’une de ses entreprises nationales, qui aurait été imposée à l’étranger à un taux inférieur, à ce taux minimum afin de compenser l’écart. L’autre volet consiste à réaffecter une part de l’impôt sur les bénéfices payés par les multinationales aux pays où elles réalisent leurs activités. L’impôt ne sera donc plus dû uniquement là où leurs sièges sociaux sont installés. Objectif : éviter que les multinationales et surtout les Gafa (acronyme désignant les géants Google, Amazon, Facebook et Apple) paient des impôts dérisoires au regard de leurs revenus. Les Sommets du G20 comme ceux du G8 symbolisent la domination des principales puissances, ils servent à passer les compromis les plus favorables aux intérêts du capitalisme. C’est dans le cadre de ces compromis que se décident les politiques économiques et financières qui seront imposées aux peuples du monde. 2Le récent sommet de Cannes s’est réuni dans une situation de crise extrême qui pose les questions de la réforme du système monétaire international, de la régulation financière (produits dérivés, paradis fiscaux, fonds spéculatifs …), de la corruption, de la volatilité des prix des matières premières. Est venu s’y ajouter le spectre de la dette devenue incontrôlable des États-Unis et de la zone euro. Une course à l’abîme qui est la conséquence des politiques décidées, depuis quarante ans, au sein des « G » qui se sont succédé, du G5 au G20, et dont les peuples payent le prix. 3La tenue du G20 de Cannes conduit à deux constats. Le premier n’est pas nouveau : les décisions et orientations du sommet s’inscrivent dans la continuité des choix économiques et financiers adoptés depuis les années 1970, avec les conséquences humaines et sociales que l’on connaît, chômage, sous-développement, faim dans le monde. Le second marque un vrai tournant : la crise systémique du capitalisme bouleverse les rapports de force au sein du G20 et les puissances historiquement dominantes ne sont plus les seuls maîtres. 4Si le G20 de Cannes n’a pas rompu avec le système qui le génère, le processus institutionnel allant du G5 au G20 s’en trouve plus que déstabilisé en raison de l’affaiblissement du centre hégémonique uploads/Geographie/ les-membres-du-g20 2 .pdf

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