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Contact presse Marion Benaiteau marion.benaiteau@louvre.fr Tél. : + 33 (0)1 40 20 67 10 Portable : + 33 (0)6 88 42 52 62 DOSSIER DE PRESSE 1 Inauguration du Centre de conservation du Louvre Mardi 8 octobre 2019, Liévin SOMMAIRE 2 Communiqué de presse page 3 3 questions à Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre page 5 Le projet architectural page 6 Chiffres clés et calendrier page 8 Les acteurs du projet page 10 3 Musée du Louvre Contact presse Direction des Relations extérieures Marion Benaiteau Adel Ziane, directeur marion.benaiteau@louvre.fr Sophie Grange, sous-directrice de la communication Tél. + 33 (0)1 40 20 54 44 Nadia Refsi, chef du service presse Portable : + 33 (0)6 88 42 52 62 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Grand projet 8 octobre 2019 Liévin Inauguration du Centre de conservation du Louvre Conçu par le cabinet d’architectes britannique Rogers Stirk Harbour + Partners, le Centre de conservation du Louvre, inauguré le 8 octobre 2019 à Liévin, accueillera d’ici 2024 environ 250 000 œuvres et constituera un pôle d’étude et de recherche parmi les plus importants d’Europe. Ce bâtiment sobre et élégant conjugue intégration dans le paysage et performance climatique. La genèse du projet Le musée de Louvre, situé en bord de Seine, présente une vulnérabilité importante face au risque de crue centennale, car il dispose d’espaces muséographiques permanents ainsi que de réserves d’œuvres en zone inondable. Depuis 2002, la Préfecture de Police de Paris alerte sur les risques encourus. Le Louvre dispose d’un plan de protection contre les risques d’inondations (PPCI), mais les délais en cas d’alerte de crue centennale sont insuffisants pour évacuer et mettre à l’abri les collections, notamment celles situées dans les réserves qui se déploient en sous-sol sur près de 10 000 m². Il était donc indispensable pour l’établissement de trouver une solution pérenne externalisée pour garantir la sauvegarde de ses collections. Par ailleurs, les réserves du Louvre ne répondaient plus pour certaines d’entre elles aux exigences de conservation et de fonctionnement d’un musée. Cette externalisation est donc aussi l’occasion d’améliorer les conditions de conservation et de proposer des fonctionnalités adaptées, afin de constituer un lieu d’études et de recherche. C’est enfin l’occasion de rassembler les réserves en un lieu unique, car celles-ci sont actuellement réparties dans plus de 60 locaux différents, dans le palais et en dehors. Le musée a en effet initié depuis 2003 des actions de sauvegarde, externalisant quelques réserves dans des lieux de stockage provisoires n’appartenant pas au Louvre, dans l’attente d’une solution pérenne. Le site retenu pour la construction du Centre de conservation du Louvre se trouve sur la commune de Liévin (62), dans le Centre de conservation du Louvre © Architecte Rogers Stirk Harbour + Partners / Paysagiste Mutabilis Paysage et Urbanisme / Joas Souza Photographe Centre de conservation du Louvre, détail de la façade ouest © Architecte Rogers Stirk Harbour + Partners / Joas Souza Photographe Ce projet est cofinancé par l’Union européenne avec le Fonds européen de développement régional. 4 prolongement du parc du Louvre-Lens. Cette implantation, à 1h10 de TGV depuis Paris, s’inscrit pleinement dans la poursuite du développement et la redynamisation du bassin minier portées par les collectivités territoriales, auxquelles le Louvre s’associe avec ces deux équipements culturels et scientifiques. Un lieu dédié à la recherche Le Centre de conservation est dédié à la conservation des œuvres, au traitement des collections, à la recherche et à l’étude, avec des espaces de traitement associés indispensables (emballage/déballage, studio photo, ateliers de traitement, salles de consultation). Il ne s’agit pas d’un simple lieu de stockage, mais d’un lieu de travail pour les personnels scientifiques du musée, ayant vocation à recevoir des partenaires (professionnels des musées, restaurateurs, photographes), des chercheurs et des universitaires dans le cadre de consultation d’œuvres, de programmes de recherche ou de parcours de formation. Il contribuera au rayonnement scientifique du Louvre et s’attachera au niveau national et régional à développer des partenariats scientifiques et culturels. Par ailleurs, le Centre de conservation pourra héberger, dans le respect du droit international, des œuvres d’art de pays en conflit armé, sur demande des Etats qui en sont les propriétaires, en attendant la restitution de ces œuvres une fois le conflit terminé. Un geste architectural fort Le bâtiment, s’étend sur 18 500 m² de surface de plancher, dont 9 600 m² sont dédiés au stockage des œuvres et 1 700 m² sont destinés à l’étude et au traitement des œuvres. Le groupement mené par l’agence britannique Roger Stirk Harbour + Partners, architecte mandataire, associée aux Français Mutabilis Paysage, paysagiste, Egis Bâtiment Nord, bureau d’études techniques, Indigo SAS, bureau d’études environnementales, et VPEAS SAS, économiste, a imaginé un bâtiment paysage où la nature investit le toit, légèrement incliné. Il conjugue lumière naturelle pour les espaces de travail et de circulation des œuvres, et performances techniques pour assurer la stabilité climatique nécessaire à la bonne conservation des collections. Épousant la topographie des lieux, semi- enterré et de plain-pied, ce bâtiment dispose d’une grande inertie permettant une efficience énergétique éco-responsable, ainsi que toutes les fonctionnalités nécessaires pour le mouvement et le traitement des collections. Un financement rendu possible grâce à la mobilisation de tous les acteurs Le budget de l’opération, toutes dépenses confondues, s’élève à 60 M¼ hors foncier, dont 42 M¼ pour la construction. Un grand nombre d’acteurs se sont mobilisés pour participer au financement. La répartition des contributions est la suivante : 34,5 M¼ pour le Louvre (qui proviennent en grande partie de la licence de marque accordée au Louvre Abu Dhabi), 18 M¼ pour l’Union européenne avec le FEDER, dont la Région Hauts-de-France est autorité de gestion, 5 M¼ pour la Région Hauts-de-France et 2,5 M¼ pour le ministère de la Culture. La Communauté d’agglomération de Lens-Liévin contribue également au projet à hauteur de 2,66 M¼, montant du foncier, des études préalables et des opérations de viabilisation, en cédant à l’Etat le terrain, pour le compte du musée du Louvre, pour 1¼ symbolique. Le coût de fonctionnement du Centre, intégralement pris en charge par le Louvre, sera couvert par une partie des intérêts du Fonds de dotation du Louvre, ce qui lui assure des ressources pérennes dans le temps. Centre de conservation du Louvre, détail de la façade ouest © Architecte Rogers Stirk Harbour + Partners / Joas Souza Photographe TROIS QUESTIONS À JEAN-LUC MARTINEZ 5 Pourquoi avez-vous décidé d’externaliser les réserves du Louvre ? Cela répond d’abord à une nécessité patrimoniale : les collections conservées dans les sous-sols du palais du Louvre sont en danger en cas de crue centennale et vulnérables en cas de crue décennale (souvenons-nous de 1910, ou, dans une moindre mesure, de 2016). L’ADN d’un musée, son cœur battant, ce sont ses collections. Nous avons la chance de conserver au musée du Louvre l’une des plus belles collections au monde d’art ancien et d’archéologie. C’est un honneur immense. C’est également une très grande responsabilité : nous devons préserver ce patrimoine pour le transmettre aux générations futures. Construire un Centre de conservation, c’est donc d’abord assurer la sécurité des œuvres. C’est aussi moderniser les conditions de conservation et proposer aux scientifiques des outils de travail plus modernes : meilleur contrôle des conditions climatiques, adressage précis de chaque œuvre, espaces dédiés aux emballages et déballages, ainsi qu’à l’examen des œuvres ; espaces de traitement dédiés aux grands formats, etc. C’est réellement un chantier structurant pour le musée : pour la première fois, nous rassemblons dans un site unique l’ensemble des réserves (elles étaient jusqu’alors éparpillées en 68 lieux, à l’intérieur et à l’extérieur du palais du Louvre). Ce pourra être l’opportunité de comparaisons, de rapprochements inédits. La préparation du transfert des œuvres a permis de réaliser un chantier des collections sans précédent. Tout cela participe à une meilleure connaissance des œuvres d’art dont nous avons la charge. Pourquoi à Liévin ? En 2002, alertées par la Préfecture de Police de Paris suite aux inondations de Prague, les équipes du musée ont pris conscience de l’urgence qu’il y avait à trouver une solution pérenne pour mettre nos réserves à l’abri. Un travail de prospection a été entrepris pour trouver un site qui réponde à toutes nos contraintes en termes de sécurité, de conservation, d’accessibilité, de coût… Plusieurs options ont été envisagées en Ile-de-France, mais aucune n’était satisfaisante. Dès l’inauguration du Louvre-Lens, en 2012, le choix d’un site à sa proximité immédiate est devenu une évidence. Le territoire de l’agglomération de Lens-Liévin ne présente aucun risque d’altération climatique. La collectivité était prête à céder pour un euro symbolique un important foncier qui répondait à toutes nos exigences techniques. Et bien sûr, il y avait une logique à s’inscrire dans le prolongement du Louvre-Lens, un lieu que nos conservateurs connaissent bien, où ils viennent régulièrement travailler, qui constitue déjà le deuxième site de présentation de nos collections après le palais du Louvre. Les mouvements d’œuvres de Paris vers le bassin minier sont devenus monnaie courante depuis bientôt sept ans. L’expérience montre que c’est une grande réussite. Cet ensemble Louvre-Lens/Centre de conservation constituera l’un des uploads/Geographie/ louvre-inauguration-du-centre-de-conservation-du-louvre.pdf
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- Publié le Jui 26, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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