Harry Potter, le jeu de rôle, seconde édition 62 L’Art de la Magie On ne vous l
Harry Potter, le jeu de rôle, seconde édition 62 L’Art de la Magie On ne vous l’apprendra pas, la magie existe bel et bien dans le monde de Harry Potter. Il s’agit d’une énergie à laquelle une partie seulement de la population a accès. Quand ils savent comment s’y prendre, il est possible aux sorciers de manipuler cette énergie pour la plier à leur volonté par le biais de sortilèges complexes et savants. Il est aussi possible d’emprisonner cette énergie dans des objets pour en faire des baguettes, des portoloins ou d’autres artefacts enchantés. La découverte de magie est un phénomène particulier dans l’histoire des hommes, car elle a scindé la société en deux grandes factions : les sorciers d’un côté et les Moldus de l’autre. Dans ce chapitre, nous allons nous attarder sur tous les aspects de la magie, depuis ses fondements historiques jusqu’à son utilisation courante. Qui est qui ? La pratique de la magie a permis de catégoriser la population humaine de la planète. Voyons dans le détail quels sont ces groupes. • Les Moldus : ils sont clairement les plus nombreux. Il s’agit de personnes qui non seulement n’ont aucune maîtrise sur l’énergie magique, mais en plus vivent dans l’ignorance complète de son existence. Ils représentent près de 85% de la population mondiale. Leur mode de vie et leur civilisation a évolué parallèlement à celle des sorciers et ils ont développés des outils et des sciences capables de les aider à accomplir des merveilles sans avoir recours à la magie. • Les sorciers : c’est le nom que l’on donne dans les sociétés occidentales (mais le terme est compris et admis par tous) aux humains capables de pratiquer la magie. Les sorciers se révèlent très tôt et sont rapidement pris en charge par des instances propres à chaque pays ou région du monde. Les sorciers sont retirés habilement du monde des Moldus pour vivre en parfaite autarcie dans celui de leurs pairs. Ils pratiquent la magie au quotidien et n’ont pas particulièrement éprouvé le besoin de développer ou d’apprendre de nouveaux savoirs depuis lors. Les sciences et technologies des Moldus leur Harry Potter, le jeu de rôle, seconde édition 63 sont la plupart du temps incompréhensibles, puisque la magie subvient à tous leurs besoins. Ils ont tendance à vivre dans le passé, que ce soit du point de vue vestimentaire ou de celui de la mentalité. • Les sang-pur : bien que le terme fasse débat, il est couramment utilisé pour qualifier les sorciers nés de parents sorciers, si possible sur plusieurs générations. Certains sorciers accordent de l’importance à ce fait, comme on pourrait le faire dans la noblesse traditionnelle chez les Moldus, mais les sorciers de sang-pur ne deviennent pas nécessairement de meilleurs sorciers. • Les sang-mêlé : généralement, le terme est employé par ceux qui veulent blesser leur interlocuteur se trouvant dans le cas. Cela se dit de personnes nées d’un parent sorcier et d’un parent moldu. Le phénomène, bien que rare, n’est pas inhabituel et les enfants sorciers nés de telles unions sont des sorciers à part entière, disposant des mêmes facultés que les autres. Des termes moins élégants encore sont parfois employés, comme « bâtard » ou « sang-de-bourbe ». • Les cracmols : les cracmols forment peut-être la catégorie de population la plus malheureuse – bien que bon nombre d’entre eux ne soupçonnent rien de leur ascendance. Cela se dit d’enfants moldus nés de l’union entre deux sorciers. Des enfants ne disposant d’aucune affinité avec la magie. De telles personnes, dans le monde des sorciers, sont vues comme des handicapés ou les victimes d’une malédiction. Dans la plupart des cas, ces enfants sont abandonnés aux Moldus qui, sans soupçonner leur vraie nature, les accueillent alors comme s’ils étaient des leurs (ce qui est le cas, après tout). Dans certains cas, les cracmols sont élevés au sein de leur vraie famille, mais parfois, ils le sont en cachette, à l’insu de tous, afin de ne pas jeter le discrédit sur la famille. Ils vivent alors une vie bien malheureuse. Les cracmols sont extrêmement rares. Qu’est-ce que la magie ? Des ouvrages copieux et bien documentés traitent de la question sans nécessairement faire l’unanimité, alors, ce paragraphe ne prétend pas faire toute la lumière sur le phénomène qu’est la magie, mais tentons tout de même d’aller un peu plus loin. La magie est une énergie naturelle puisant son origine dans la vie elle-même. C’est un peu comme si l’ensemble des ondes cérébrales des êtres vivants Harry Potter, le jeu de rôle, seconde édition 64 dotées d’un cerveau se rassemblaient en un nuage entourant chaque chose et pénétrant en profondeur la matière. Cette énergie, certains sont capables de la sentir et de la plier à leur volonté. Ce sont les sorciers. Quantité de théoriciens de la chose magique se sont intéressés aux implications de ce phénomène sur la philosophie, la théologie ou autres, mais sans jamais arriver à faire l’unanimité autour de leurs conclusions. La magie n’a pas de couleur, pas d’odeur, par réellement d’existence physique, quantifiable, mais elle est là et elle pulse tel le sang dans les veines et les artères. Depuis des temps immémoriaux, depuis les premiers chamans tribaux jusqu’aux sorciers sophistiqués de notre époque moderne, certains individus ont été capables de percevoir la magie ou plutôt de soupçonner son existence et de la modeler selon leurs besoins. Le don s’est alors perfectionné au fil des siècles et s’est transmis de génération en génération. Plus un individu employait la magie, plus la magie lui collait au corps et à la peau, modifiant parfois l’agencement de ses cellules, de son ADN, de façon imperceptible à l’œil humain ou même à ses outils les plus récents. Cela explique l’hérédité du don, mais n’altère en rien la race humaine en tant que telle. Si au début, les sorciers étaient perçus comme des élus divins, capables de grandes choses et présidant à la destinée des peuples, ils ont rapidement attisé la jalousie, la méfiance. Ils ont été rendus responsables de tous les maux. Malgré leur grande puissance, les sorciers ont donc été contraints de camoufler leur vraie nature et de créer une société secrète au sein de laquelle ils pouvaient échanger et étudier leur art en toute quiétude. Cela ne s’est pas fait en un jour et plusieurs factions sont nées, se sont développées et se sont parfois éteintes dans les brumes des âges. Ces différentes factions ont parfois laissé des traces jusque dans l’imaginaire moldu. C’est ainsi que l’on parle de sorciers, de magiciens, de druides, de chamans, d’ensorceleurs, de devins ou d’haruspices dans de très nombreuses civilisations humaines. Au fil de siècles de réclusion, les contacts entre les sorciers et les Moldus se sont faits rares. Les sorciers ont appris à craindre la réaction des Moldus. Sous l’égide de certaines religions, les pratiquants de la magie étaient traqués, persécutés, exécutés… Les sorciers ont accumulé au cours de ces périodes un profond ressentiment pour l’ignorance et la barbarie des Moldus, qui explique encore de nos jours la scission irréversible de la civilisation humaine. Les Moldus, eux, perdu dans leur propre masse, ont fini par oublier de quoi il retournait et les rares témoignages d’une activité magique ont été noyés dans les eaux troubles de l’Histoire, parfois aidés par quelque sortilège affectant la mémoire. De nos jours, rares sont les gens à croire en la magie et ceux qui le font n’ont aucune preuve pour étayer leurs dires. Ils ont le plus souvent une vision romancée, fantasmée de la magie. Dans les sociétés modernes, il pourrait cependant sembler impossible de cacher l’existence de toute une partie de la population capable de miracles. Il n’est en effet plus un carré de terre sur le monde qui n’ait été photographié, sondé et archivé. Alors, comment expliquer que des rues de Londres ou des domaines Harry Potter, le jeu de rôle, seconde édition 65 entiers dans les hautes terres soient ainsi soustraits au regard des gens ? C’est que la magie est puissante, mais qu’elle accepte également de se faire aider. Lors de l’avènement des Lumières, un courant de sympathie s’est créé auprès de certains intellectuels pour les sorciers. Des rencontres eurent lieu dans des endroits secrets et les grands thèmes de société furent abordés. Certains Moldus voulaient que les sorciers reviennent dans le giron du monde connu et mettent leur Art au service des populations. Mais les sorciers refusèrent, même ceux qui étaient enclin à trouver de la noblesse chez les Moldus. Ils n’étaient pas des bêtes de foire – ce qu’ils allaient irrémédiablement devenir s’ils se présentaient au grand jour. Il fut alors décidé, après d’âpres débats, que sorciers et Moldus allaient conserver leurs modes de vie et leur évolution distincts mais qu’ils allaient conserver un espace de discussion secret dans les plus hautes sphères des Etats. De cette manière, une entraide demeurait possible dans les cas les plus graves, mais le secret était préservé. Des pactes furent signés, étendus, renouvelés, amendés, mais leur force demeure uploads/Geographie/ magie 3 .pdf
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- Publié le Jan 03, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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