Moldavie La Moldavie ou la Moldova, la République de Moldavie ou Moldоvа pour l

Moldavie La Moldavie ou la Moldova, la République de Moldavie ou Moldоvа pour les usages officiels (Republica Moldova en roumain), est un pays d'Europe orientale enclavé entre la Roumanie et l'Ukraine, englobant les régions historiques de Bessarabie et de Podolie méridionale, dite Transnistrie en roumain. La Moldavie est membre-signataire de l'Accord de libre-échange centre-européen et du GUAM (Organisation pour la démocratie et le développement). Étymologie Historiquement, le nom de Moldavie vient de l'ancien allemand Mulde qui signifie « creux poussiéreux », « carrière », « mine », et qui a successivement désigné une cité minière (en roumain Baia, qui signifie aussi « carrière », « mine »), la rivière Prut passant à côté, et pour finir une principauté née dans cette région. Ce nom désigne le territoire de l'ancienne Principauté de Moldavie (1359-1859) aujourd'hui partagé entre la région de Moldavie en Roumanie (soit 8 départements) d’un côté du Prut, et la République de Moldavie, successeur de la République socialiste soviétique de Moldavie, l'Ukraine soit l'oblast de Tchernivtsi (ou Cernăuţi en roumain), et l'oblast d'Odessa à l'ouest du Nistru ou Dniestr -Boudjak, de l'autre côté. Ces trois derniers territoires ont été créés par Staline suite à l'occupation soviétique de juin 1940. L'adjectif géographique moldave se réfère à tout ce qui concerne le territoire historique de la Moldavie. Histoire Article détaillé : Histoire de la République de Moldavie. • Il y a plus de 18 siècles : peuplée par les Daces ou Thraces septentrionaux (selon Hérodote), la région échappe à la conquête de la Dacie par l'Empire romain : seul le sud (départements de Cahul et Taraclia) est intégré à la province romaine de Scythie mineure ; • Au Moyen Âge : après avoir été partagée entre plusieurs petits duchés (Tintul, Soroca, Hansca, Iasi), elle fait partie depuis 1359 de la Principauté de Moldavie ; • En 1367, la Bessarabie jusque-là valaque lui est rattachée (ce nom ne désigne à l'époque que les rivages du Danube et de la Mer Noire libérés des Tatars par la dynastie valaque des Basarab, et aujourd'hui appelés Boudjak) ; • À partir de 1538 elle doit payer tribut à l'Empire ottoman mais conserve son autonomie ; • En 1774, l'Autriche annexe la Bucovine (au nord-ouest du pays, puis en 1812, les Russes qui visent le contrôle des bouches du Danube obtiennent la moitié orientale du pays, et étendent le nom de Bessarabie à tout le territoire annexé dont Chişinău devient la capitale (traité de Bucarest - 1812) ; Ştefan cel Mare ou Étienne III le Grand a régné de 1457 à 1504 en laissant le souvenir d'un excellent voïvode, bon défenseur du pays (nombreuses victoires défensives contre les Hongrois, les Polonais, les Tatars et les Turcs), bon négociateur, bon administrateur et bâtisseur (il a laissé en Bucovine de nombreuses églises peintes). • En 1856, suite à la Guerre de Crimée, la Principauté de Moldavie récupère le sud de la Bessarabie (aujourd'hui Boudjak, aussi nommée Bugeac en roumain) ; • En 1859, la Principauté de Moldavie et la Principauté de Valachie s'unissent pour former la Roumanie : dès lors, les roumanophones des pays voisins (Banat, Transylvanie, Marmatie, Bucovine, Bessarabie et Dobroudja) réclament leur rattachement à ce pays ; • En 1878, suite à la guerre que Russes et Roumains ont mené ensemble contre l'Empire ottoman, la Russie récupère le sud de la Bessarabie (aujourd'hui Boudjak) mais l'indépendance de la Roumanie est internationalement reconnue ; • Pendant la Première Guerre mondiale le 2 décembre 1917 : indépendance de la République Démocratique de Moldavie (jusqu'à la Mer Noire, dans les frontières de la Bessarabie impériale russe) ; • Le 27 mars 1918, son Parlement vote le rattachement à la Roumanie - mais fin 1918, elle passe sous le contrôle de l'Armée rouge et le Parlement appelle à la rescousse une division roumaine épaulée par l'armée française Berthelot ; • En 1924, l'URSS qui reprend à son compte les ambitions géopolitiques des Tzars, refuse de reconnaître ce vote et fonde en Ukraine une Région socialiste soviétique autonome moldave (en roumain : Transnistrie) ; • 2 août 1940 : en application du Pacte germano-soviétique, au début de la Seconde Guerre mondiale l'URSS envahit le territoire, que les Roumains évacuent sans combattre (le roi Charles II, pro-allié, est encore au pouvoir), et en rattachent les deux tiers à la RSSAM (le tiers restant va à l'Ukraine) : déportation des roumanophones instruits ; • En juin 1941, la Roumanie, cette fois dirigée par Ion Antonescu, le « Pétain roumain », attaque l'URSS du côté de l'Axe et récupère le territoire : déportation de 140.000 juifs (210.000 autres fuient vers l'URSS : la plupart seront rattrapés par la Wehrmacht ou l'armée roumaine et tués en Ukraine) et de certains Roms ; • Mars-août 1944 l'URSS récupère à son tour le territoire : déportation de 120 000 roumanophones accusés de collaboration de septembre 1944 à mai 1945 ; • Sous le régime soviétique, une intense colonisation slave se développe : en 1978, 86 % des dirigeants sont des non-Roumains (Russes et Ukrainiens pour la plupart) ; La république de Moldavie • 1985-91 : sous Gorbatchev, la politique de perestroïka se traduit en Moldavie par une revendication de reconnaissance de l'identité roumaine des autochtones et par un retour à l'alphabet latin, le roumain devenant officiel à côté du russe ; • 27 août 1991 : la République de Moldavie proclame son indépendance, immédiatement reconnue par la Roumanie, puis par la communauté internationale ; • Décembre 1991, la République moldave pridnistréenne dite Transnistrie proclame son indépendance par rapport à Chisinau (indépendance non reconnue par la communauté internationale), et demande son rattachement à la Russie ou à l'Ukraine; 500 « cosaques » russophones encadrés par la 14e armée russe (stationnée à Tiraspol) prennent le contrôle de la rive gauche du Dniestr où se trouvent 80% des industries, l'arsenal de Colbasna et la centrale hydroélectrique de Dubasari ; un millier de volontaires moldaves armés passent en Transnistrie pour en reprendre le contrôle, mais sont repoussés (250 tués). • Depuis 1992, sous la menace constante de couper le gaz et l'électricité, la Russie qui, en accord avec les occidentaux, considère la Moldavie comme relevant de sa sphère d'influence exclusive, convainc les électeurs moldaves de voter pour les partis amis de la Russie[réf. nécessaire] ; c'est le cas du gouvernement communiste actuel, présidé par un russophone (Vladimir Voronin) et élu à une grosse majorité (56 députés sur 101) lors d'élections libres validées par la communauté internationale. Les partis envisageant, dans le futur, un possible rattachement à la Roumanie (donc à l'Union européenne) ont fait moins de 20% des voix. • Le 7 avril 2009, de violentes manifestations (incendie du parlement et décès d'une jeune femme) ont lieu après que l'opposition eut dénoncé la victoire du parti de M. Voronin aux élections législatives. • Mais aussi 2 personnes sont mortes suite à des blessures corporelles. Géographie La Moldavie est localisée en Europe orientale (voir la liste de points extrêmes de la Moldavie). D'une superficie de 33'843 km², la Moldavie s'étend sur 450 km du nord au sud et 200 km d'est en ouest. Elle occupe le tiers central de l'ancienne Bessarabie telle qu'elle avait été définie en 1812, lorsqu'elle fut enlevée à la Principauté de Moldavie, entre le Prut, le Dniestr et la Mer Noire. Le reste de la Bessarabie de 1812 appartient aujourd'hui à l'Ukraine : Hotin/Khotin au nord-ouest, et le Boudjak au sud-est (avec les quatre ports de Reni, Izmail, Chilia/Kiliya et Cetatea Albă/Bilhorod-Dnistrovskyi) entre la République de Moldavie, la Roumanie, l'embouchure du Dniestr et la Mer Noire). Ainsi enclavée, la République de Moldavie s'étend aussi sur une partie de la Podolie (rive gauche du Dniestr) qu'elle partage également avec l'Ukraine. C'est là que se situe la Transnistrie, non reconnue par la communauté internationale. Environnement La Moldavie, qui a su conserver un environnement très riche est comme d'autres pays de l'est de l'Europe, parmi les premiers à avoir concrétisé, avec l'aide la Société écologique « Biotica » un réseau écologique national [ 2 ] , dans le cadre de sa Stratégie nationale et son Plan d’action dans le domaine de la protection de la diversité biologique, qui inclut la déclinaison locale du réseau écologique paneuropéen (Plan approuvé le 27 avril 2001). En 2001, les noyaux du réseau écologique y couvraient 73 145 ha, incluant cinq réserves scientifiques (19 378 ha), près de 30 réserves naturelles (22 278 ha), 13 territoires ayant un autre statut de protection (4 350 ha), 13 habitats humides étant repérés, mais encore sans statut de protection (24 592 ha). Des corridors biologiques d'importance nationale et/ou internationale ont été distingués et cartographiés dans ce Plan. L'une des plus anciennes de ces réserves est celle du Codru, située au centre du pays et dans la zone la plus haute en altitude (432 m). Subdivisions La question de l'organisation administrative du pays n'a jamais été envisagée du point de vue de l'état de droit (mêmes droits pour tous, à égalité) ni du point de vue pratique et ergonomique (des uploads/Geographie/ moldavie.pdf

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