Oeuvres complètes de Pierre de Bourdeille seigneur de Brantôme / publ. d'après

Oeuvres complètes de Pierre de Bourdeille seigneur de Brantôme / publ. d'après les ms... par Ludovic Lalanne Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Brantôme, Pierre de Bourdeille (1540?-1614 ; seigneur de). Oeuvres complètes de Pierre de Bourdeille seigneur de Brantôme / publ. d'après les ms... par Ludovic Lalanne. 1864- 1882. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LAHURE Rue de Fleurus, 9, à Paris OEUVRES COMPLÈTES DE PIERRE DE BOURDEILLE SEIGNEUR DE BRANTÔME PUBLIÉES D'APRES LES MANUSCRITS AVEC VARIANTES ET FRAGMENTS INÉDITS POUR LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE PAR LUDOVIC LALANNE TOME CINQUIÈME GRANDS CAPITAINES FRANÇOIS COURONNELS FRANÇOIS A PARIS CHEZ M"' r JULES RENOUARD LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE MEDETOUMON,t)°G 6 M DCCC LXIX EXTRAIT DU RÈGLEMENT. ART. 14. Le conseil désigne les ouvrages à publier, et choisit les personnes les plus capables d'en préparer et d'en suivre la publication. Il nomme, pour chaque ouvrage à publier, un Commissaire responsable, chargé d'en surveiller l'exécution. Le nom de l'éditeur sera placé en tête de chaque volume. Aucun volume ne pourra paraître sous le nom de la Société sans l'autorisation du Conseil, et s'il n'est accompagné d'une dé- claration du Commissaire responsable, portant que le travail lui a paru mériter d'être publié. Le Commissaire responsable soussigné déclare que l'Édition DES OEUVRES COMPLETES DE PIERRE DE BoURDEILLE, SEIGNEUR DE BRANTÔME, préparéepar M. LUDOVIC LALANNE, lui a paru~e d'être publiéepar la SOCIÉTÉ DE L'HISTOIRE DE FRANCE. Fait à Paris, le 31 janvier 1869. ~e JULES MARMN. Certifié, Le Secrétaire de la Société de l'Histoire de France, J. DESNOYERS. LES VIES DES GRANDS CAPITAINES FRANÇOIS. Puisque nous sommes encor sur les prinees, il en faut encor continuer deux; et parleray de M. de Montpensier le premier. M. de Montpensier, Louys de Bourbon, fut ex- traict de Festoc de ce grand roy sainct Louys, ainsi qu'il est vray et qu'il en faisoit grand' jactance; et tascha fort de l'imiter en l'observance de sa saincte religion catholique, et en probité de mœurs tant qu'il pouvoit, bien qu'il fust homme comm' un autre 1. Louis de Bourbon, deuxième du nom, duc de Montpensier, fils de Louis de Bourbon, premier du nom, et de Louise de Bour- bon, comtesse de Montpensier, sœur du connétable, né le 10 juin 1513, mort le 23 septembre 1582. Il épousa. 1" en 1538, Jac- queline de Longwic, comtesse de Bar-sur-Seine, morte en 1S61; 2°, le 4 février 1570, Catherine de Lorraine, fille de François, duc de Guise, morte sans enfants le 6 mai 1S96. M. de Montpensler' v-1 toutesfois il vivoit plus sainctement que le commun pour le moins le monstroit-il fort par apparance; du reste je n'en puis juger, puisque cela appartientà Dieu de cognoistre le juste. Il fut petit-filz de M. de Montpensier~ dict mes- sire Gillibert de Montpensier, qui fut laissé visce- roy par le roy Charles VICI au royaume de Naples, qu'il garda le mieux qu'il peut; mais après il le per- dit par faute de secours et d'argent dont il mourut de tristesse, autres disent de poison, autres de. sa mort naturelle, qu'il advança des malaises qu'il re- ceut après le traité d'Atelle2 mal accomply, comme je l'ay ouy dire audict M. de Montpensier sondict petit-filz, dont je parleray maintenant. Les histoires, tant les nostres que les estrangères, en parlent diversement. M. Philippe de Commines s y vient au poinct, auquel je renvoye les lecteurs, et mesmes quand il parle du traicté d'Atelle, qu'il dict estre le plus ignominieux qui aye esté jamais veu, après celuy des fourches claudiannes du temps des Romains, puis qu'estant encor de reste cinq ou six mil hommes de guerre, tant François qu'Allemans, Suysses, Italiens, ilz pouvoient donner une battaille, 1. Gilbert de Bourbon, comte de Montpensier, dit le Comte Dauphin, vice-roi de Naples et duc de Sessa, mort à Pozzuolo !e 5 octobre 1496. 2. Le comte de Montpensier, enfermé avec 5000 hommes par FerdinandII dansAtella,futobligé de se rendre le 20 juilletiMG. H devait être, ainsi que ses soldats, reconduit en France; mais la capitulation ne fut point observée; il fut cantonné entre Baia et Pozzuolo avec ses troupes qui furent presque eutièrement dé- truites par la nèvre. Lui-même en fut atteint et en mourut. 3. Voyez Commines, livre VII, chapitre 21. où, quand ilz l'eussentperdeue, n'eussent perdu tant de gens de coup de main comme ilz en perdirent de pauvretté, fain et misère; si que possible l'eussent- ilz gaignée. Pourquoy non? Les Arragonnois s'en moquoyent fort et s'en moquent encor, comme je l'ay veu dans Naples s'en rire; mesmes que dans le chasteau vous en voyez des painctures, qui nous en doit faire mal au cœur quand nous les voyons. Les- dictz Arragonnois et Espaignolz disoient, et disent encor que ce malheur arrivast audict M. de Mont- pensier par une vangeance divine, pour avoir rompu les trefves faictes dans le Castel Novo' en sortant par mer, laissant ses pauvres ostages, gens de bien et d'honneur, telz que les histoires nomment, à la mercy du cousteau de la justice. Que si Ferdinand fust esté aussi cruel qu'aucuns de ses prédécesseurs, sans faillir ilz avoient tous la teste trenchée par juste droit de guerre. En quoy ledict M. de Mont- pensier fut blasmé fort, tant des siens que des es- trangers. Ce Gillibert ne mourut sans ènfans, car il laissa Louys, Charles et François de Bourbon'. 1. H avait été conclu entre Ferdinand et' Montpensier une trêve, aux termes de laquelle le Château-Neuf devait être livré par celui-ci, s'il n'était secouru dans un délai de trente jours. Mais, le délai expiré., Montpensier se sauva avec 2500 hommes, abandonnant Yves d'Alègrc, Guillaume de la Mark, etc. qu'il avait livrés comme otages. 2. Il eut de Claire de Gonzague d" Louis, deuxième du nom, comte de Montpensier, dauphin d'Auvergne, mort au siège de Naples, à dix-huit ans, le 14 août 1501; 2° le connétable Charles de Bourbon 3° François, duc de Châtellerault, tué à la bataille de Marignan. -Ce Louys mourut au royaume de Naples, y allant soubz la conduicte du conte d'Armaignac'; duquel Louys on treuve par escrit' que, visitant là les os et la sépulture de son père, et luy donnant de l'eau bé- niste, il devint si transi et si perdu de deuil et de tristesse, que soudain il tumba tout estendu mort sur le tumbeau. Je l'ay ainsi ouy raconter à aucuns dans Naples, qui mesmes me disoient qu'il eust mieux valu qu'il eust redoublé son courage pour en faire une belle vangeance que mourir ainsi, et d'au- tant plus en fust-il esté très-honoré et loué. M. Charles de Bourbon ne fit pas ainsi; car, tant qu'il prit le party de son roy, il haussa autrement son courage et esveilla ses espritz car il fut grand ennemy des Espaignolz, et en sacriffia plusieurs d'eux sûr la mémoire de son père mais après il les ayma bien autant quand uploads/Geographie/ oeuvres-completes-de-brantome 1 .pdf

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