LES PAROLES DU BOUDDHA LES CINQ OBSTACLES L’Honoré du monde leur dit : Qu’est-c

LES PAROLES DU BOUDDHA LES CINQ OBSTACLES L’Honoré du monde leur dit : Qu’est-ce que j’appelle une « masse de choses mauvaises » ? Ce sont les cinq obstacles. Quels sont ces cinq ? Ce sont : L’obstacle de la convoitise, L’obstacle de la colère, L’obstacle de la torpeur, L’obstacle de l’agitation, L’obstacle du doute. L’INFINI L’Honoré du Monde dit aux moines ; Il y a quatre pensées illimitées. Quelles sont ces quatre ? L’amour, la compassion, la joie et l’égalité d’âme LA VIGILANCE Celui après avoir été négligeant, devient vigilant, illumine la terre comme la lune émergeant des nuées. LE VRAI VAINQUEUR De celui qui dans la bataille a vaincu mille milliers d’hommes et de celui qui s’est vaincu lui-même, c’est ce dernier qui est le plus grand vainqueur. LE MOT Meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l’écoute. PAR SOI-MEME Par soi-même, en vérité, est fait le mal. Par soi-même on est souillé. Par soi-même est évité le mal. Par soi-même, en vérité, on est purifié. Pureté et impureté sont personnelles, nul ne purifier autrui. VOIR Le monde est aveugle, Rares sont ceux qui voient, L’esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L’esprit dompté assure le bonheur. DE LA PENSEE De même qu’un singe qui prend ses ébats dans la forêt saisit une branche puis l’abandonne aussitôt pour se raccrocher à une autre, puis à d’autres encore, ainsi, ô disciples, ce que vous nommez pensée, connaissance, se forme et se dissout sans cesse. DE LA GUERRE Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux. DES FAUTES Faciles à voir sont les fautes d’autrui ; celles du soi sont difficiles à voir. En vérité les fautes des autres, nous les passons au van comme la balle au grain, mais celle du soi nous les couvrons comme le rusé joueur cache le coup qui le ferait perdre. DU CONTROLE DE L’ESPRIT Le bouddha dit aux moines : « Quand l’esprit est contrôlé, il doit être comme la pierre aux quatre orients : bien que cette pierre demeure au milieu de la cour, la pluie tombe dessus mais ne la détruit pas, le soleil la chauffe mais ne la fait pas fondre, le vent souffle et ne peut la soulever. Un esprit contrôlé ressemble à cette pierre. » LE CŒUR DE L’HOMME Ainsi est le cœur de l’homme : une pensée vient, une pensée va ; comme les herbes et les bouts de bois, les pensées qui vont en avant et celles qui vont en arrière ne se gênent pas mutuellement. Au dessus du ciel et en dessous, il n’y a pas de joie qui se répète. Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire. QUATRE VERTUS Comment traverser les courants passionnés ? Comment franchir les océans ? Comment être capable d’abandonner la souffrance ? Et comment obtenir la pureté ? Alors l’Honoré du Monde récita une stance : C’est par la foi que l’on peut traverser les courants. C’est en faisant diligence que l’on franchit l’océan. C’est par l’énergie que l’on peut rejeter la souffrance. Et c’est par la sagesse que l’on obtient la pureté. DE L’EXISTENCE IMAGINAIRE Si le disciple voit, voit les choses telles qu’elles sont par la sagesse correcte, alors il ne chérit pas les choses du passé : « Existais-je dans le passé ? Où n’existais-je pas dans le passé ? Il ne chérit pas non plus les questions concernant le futur : « Existerai-je dans le futur ? N’existerai-je pas dans le futur ? Qui serai-je dans le futur ? Comment serai-je dans le futur ? ». Il ne chérit non plus les doutes sur soi-même concernant le temps présent : « Suis-je ? Ne suis-je pas ? Comment suis- je ? En tant qu’être vivant, je viens d’où ? Je vais où ? « . De telles idées ne se produisent pas chez lui. DE L’ACTION MENTALE Lorsqu’il y a une action que vous voulez faire avec votre pensée, à propos de cette action mentale, vous devez réfléchir : « Cette action que je veux faire avec ma pensée contribuera-telle à mon propre mal, ou au mal des autres, ou bien au mal des deux parties ? Cette action mentale est-elle maladroite, amène-t-elle la souffrance et produit-elle le mal ? ». Si, lorsque vous réfléchissez ainsi, vous concluez : Oui, l’action mentale que j’ai envie de faire contribuerait à mon propre mal, ou au mal des autres, ou bien au mal des deux parties et, en fait, cette action mentale amènerait la souffrance et produirait le mal », alors, une telle action mentale, ô Râhula, ne doit pas être accomplie. DU FRUIT DE L’ACTE Un homme peut bien dépouiller autrui, autant qu’il convient à ses fins ; mais dépouillé à son tour par autrui, tout dépouillé qu’il est, il dépouille encore. Tant que le fruit du mal n’a pas mûri, le sot s’imagine : « Voici mon heure, voici mon occasion ! « Mais quand son acte a porté ses fruits, tout se gâte pour lui. Le tueur se fait tuer à son tour ; le vainqueur trouve quelqu’un pour le vaincre ; l’insulteur se fait se fait insulter, le persécuteur a des tracas. Ainsi par l’évolution de l’acte celui qui dépouille est dépouillé à son tour. LE CŒUR DE L’HOMME Ainsi est le cœur de l’homme : une pensée vient, une pensée va ; comme les herbes et les bouts de bois, les pensées qui vont en avant et celles qui vont en arrière ne se gênent pas mutuellement. Au-dessus du ciel et en dessous, il n’y a pas de joie qui se répète. Entre le ciel et la terre, il n’y a qu’une demeure temporaire. LA CRISE DE L’HUMANITE Actuellement, ô brahmane, les gens sont enflammés de désirs illégitimes, accablés par leurs appétits dépravés, obsédés par de fausses doctrines. Etant ainsi, ils saisissent des glaives acérés et s’ôtent la vie les uns aux autres, et beaucoup périssent. De plus, sur ces gens enflammés, accablés, obsédés, la pluie ne tombe pas régulièrement. Il est difficile d’avoir de quoi manger. Les récoltes sont médiocres, frappées de la moisissure, mal venues. Ainsi, beaucoup périssent. Telle est la raison, telle est la cause de l’apparente perte et croissance de l’humanité. Voilà pourquoi les villages ne sont plus des villages, les bourgs ne sont plus des bourgs, les villes ne sont plus des villes, et les régions campagnardes sont dépeuplées. LA SAGESSE Moines, deux choses participent de la connaissance : le silence tranquille et l’intériorité. Si la tranquillité silencieuse est développé en soi, qu’est-ce que cela donne ? Cela permet à la conscience de se développer. Et quel est le profit tiré d’une conscience développée ? Les désirs sont remis à leur juste valeur et peuvent être abandonnés. Et si l’intériorité est développée, quel profit cela apporte-t- il ? Cela permet à la sagesse de se développer. Et quel est le profit d’une sagesse développée ? Cela conduit à abandonner toute forme d’ignorance, à couper les racines de l’ignorance. Une conscience troublée par les désirs ne peut se libérer ; et une sagesse troublée par l’ignorance ne peut se développer. Ainsi l’on peut faire disparaître les désirs en délivrant son esprit et on peut faire disparaitre l’ignorance en délivrant sa sagesse. DE LA MEDITATION Celui qui désire la voie doit s’asseoir dans un milieu désert et fermé. Tandis qu’il expire et aspire, il observe ce mouvement respiratoire : il sait s’il est court ou long. Il observe, sans s’y attacher, les formes qui apparaissent, il est pleinement conscient. Que l’air soit retenu ou non, il observe, et de toutes les formes qui apparaissent, il en est pleinement conscient : il les observe une à une et c’est ainsi qu’il médite. Quelles que soient les formes qui apparaissent, il les considère extérieurement, il les considère intérieurement. En les observant et méditant ainsi, il éprouve de la joie. S’il lui arrive d’avoir une pensée étrangère, il ne doit pas s’y attarder. C’est une perle rare que d’avoir en ce monde un cœur sans désir et suivre la voie correcte ; par conséquent, si, en son cœur, il y a de nouveau le moindre mouvement de désir, il doit l’arrêter avec soin et tout de suite revenir à sa pratique. Quand il procède ainsi avec son esprit, il ressemble à un homme qui possède un miroir souillé où l’on ne peut voir aucune image ; en le frottant, il lui enlève sa crasse et aussitôt l’on peut voir des images. Celui qui a écarté la convoitise, la haine et la sottise, ressemble à un miroir frotté. Alors, avec attention, il médite : « Sous le ciel, il n’y a rien qui soit stable, rien qui ne dure à jamais. DE LA uploads/Geographie/ paroles-du-bouddha.pdf

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