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geneviève azam la voiture entretien au garage ! cinéma AquArius, de Kleber mendonça Filho réFugiés en italie entretien avec le documentariste gianFranco rosi N°1421 – Du 29 septembre au 5 octobre 2016 3’:HIKNOG=VUXXUW:?b@o@m@b@a"; M 03461 - 1421 - F: 3,30 E la sécurité contre le sécuritaire terrorisme SOMMAIRE n° 1421 du 29 septembre au 5 octobre 2016 Les visages de la semaine : Gianfranco rosi / Laurence blisson / Guy régis Jr 4 | événement la voiture au garage ! 6 | À fLux DéteNDu 7 | semaine Génie biomédical - Le triomphe de Jeremy corbyn - sarkozy et les Gaulois - La pologne divisée - Hollande soigne bill Gates - Gabon : la justice aux ordres - trump/clinton : un piètre débat 12 | entretien geneviève azam 5 - suite de notre série de grands entretiens de la rentrée 15 | reportage La situation complexe des réfugiés syriens au Liban 17 | entretien L’appel à l’ue de Gianfranco rosi, auteur d’un film sur les réfugiés à Lampedusa - L’Italie en première ligne 20 | dossier terrorisme : la sécurité contre le sécuritaire changer de stratégie - « repenser le travail de la réinsertion », entretien avec Laurence blisson, du syndicat de la magistrature - états-unis, belgique, Norvège : comment les autres pays réagissent 26 | Culture cinéma. AquArius, Kleber mendonça Filho Fuocoammare, par-delà Lampedusa, de Gianfranco rosi. The Sea is behind, d’Hicham Lasri - théâtre. Le Silence de Molière, par marc paquien - festival. Guy régis Jr aux francophonies en Limousin 30 | Courrier IMAGES MOUVEMENTÉES LE FESTIVAL DE CINÉMA D’ATTAC 14e ÉDITION 30 SEPTEMBRE ▼ 2 OCTOBRE 2016 au cinéma 5 Caumartin (Paris St Lazare) E n pa r t E n a r i at av E c t o u t E s l E s i n f o r m at i o n s s u r l E s i t E : h t t p : / / i m a g e s m o u v e m e n t e e s . f r Pascal le segretain/getty images/aFP Dr Patrick Fabre ABONNEMENTS p. 31 SOuTIEN p. 19 Pour être informé de l’actualité de Politis, inscrivez-vous à notre lettre d’info gratuite 11 | La cHroNIque éco — 14 | mots croIsés —16 | De boNNe Humeur la semaine prochaine : une défaite de la cuisine française RETROuvEz pOlITIS chaque jeudi à 10 h 05 sur Radio Orient (multidiffusion) et sur Internet. politis 2, impasse Delaunay 75011 Paris Tél. : 01 55 25 86 86 Fax : 01 43 48 04 00 www.politis.fr / redaction@politis.fr Abonnements Politis : Service Abonnement 12, rue du Cap-Vert 21800 Quetigny Tél. : 03 80 48 95 36 Fax : 03 80 48 10 34 Courriel : abonnement@politis.fr Couverture une : Miguel Medina/AFP | Couverture vignette : Lucas Mascarello Photo D. Sieffert : Ève Morcrette | Photo C. Kantcheff : Myr Muratet Conception graphique et logo : Laurent Laborie avec Adrien Chacon Fondateur : Bernard Langlois Politis est édité par : Politis, société par actions simplifiée au capital de 375 238 euros. Président, directeur de la publication : Denis Sieffert Directeur délégué : Laurent Laborie Directeur de la rédaction : Christophe Kantcheff Rédacteurs en chef adjoints : Thierry Brun, Michel Soudais (responsable éditorial web) Secrétaire générale de la rédaction : Pascale Bonnardel Impression : Rivet Presse Édition BP 1977, 87022 Limoges Cedex 9 Imprimé sur papier certifié PEFC Conseil Distribution-Diffusion : K.D. 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Un compte avec ces restes de pensée binaire et ces résurgences d’esprit de système qui, parfois encore, nous aveuglent. Il faudrait être avec Poutine pour être parfaitement anti-américain. Il faudrait condamner les déclarations de François Hollande à l’ONU parce que c’est François Hollande. Il faudrait excuser ce qui se passe en ce moment à Alep au nom de l’histoire longue du colonialisme et de la longue histoire des crimes occidentaux. Il faudrait trouver mille raisons pour justifier l’intervention russe, au mépris de l’évidence. Mais qui est ce « nous », muet ou embarrassé, dont je parle ? C’est la gauche critique. Celle de Mélenchon et du PCF, notamment (1). La gauche anti-guerre, celle qui a condamné l’invasion américaine en Irak, en 2003, cette monstruosité qui a inauguré un cycle de violences sans fin. Cette gauche qui dénonce si justement le commerce des armes, et stigmatise les liens coupables de la France avec l’Arabie saoudite. Cette gauche qui n’oublie jamais le conflit israélo-palestinien, énorme et originel contentieux entre les puissances occidentales et le monde arabo-musulman. devrait-elle, cette gauche, se taire quand l’assassin n’est plus George W. Bush mais Vladimir Poutine ? J’entends bien que la Russie a été humiliée, et comme sortie de l’histoire après l’effondrement de l’URSS. J’entends bien qu’elle se sent menacée à ses frontières par les installations de l’Otan. Je conçois qu’elle veuille sauver ses bases syriennes sur la Méditerranée. Mais rien ne justifie le massacre d’Alep, et notre silence complice. La pluie de bombes larguées au cours du week-end dernier sur la grande ville du nord a fait au moins deux cents morts. Selon l’ONG Save the children, beaucoup sont des enfants, comme près de la moitié des blessés hospitalisés. Suprême raffinement, l’aviation russe utilise des bombes à sous- munitions et un nouveau type de projectiles qui permettent de détruire un immeuble entier en un seul impact, et de pénétrer jusqu’au fond des abris souterrains où les familles trouvent refuge. Les convois sanitaires sont systématiquement ciblés, comme les hôpitaux. On retrouve à Alep la tactique du carpet bombing, dont Vladimir Poutine avait usé en Tchétchénie. Au cours de l’hiver 1999-2000, les bombardements russes avaient ainsi causé la mort de près de 200 000 Tchétchènes. Et Grozny était devenue la ville au monde la plus détruite depuis la Seconde Guerre mondiale. Va-t-on devoir inscrire Alep dans cette funeste lignée ? La violence extrême de la Russie rejoint celle de la famille Assad. Tuer « un million de martyrs » s’il le faut pour garder le pouvoir, avait prévenu un jour Rifa’at, l’oncle de Bachar. Au nom de l’asabiyya, la préservation du clan… la guerre contre le terrorisme n’est évidemment dans tout cela qu’un très médiocre alibi. Rappelons qu’il y a, en quelque sorte, deux conflits distincts en Syrie. L’un à l’est du pays, mené par la coalition contre Daech. L’autre, à trois cents kilomètres de là, dans ce qu’on appelle la « Syrie utile », celle des grandes villes de l’ouest : Alep, Idlib, Homs, Hama, Damas, Deraa. C’est là que l’insurrection est née et s’est développée à partir de mars 2011. C’est cette Syrie, et cette insurrection, qui est frappée par la Russie et le régime. Ce sont majoritairement les habitants de ces régions qui fuient le pays. L’amalgame entre les deux guerres est au cœur du mensonge poutinien. Ce n’est pas Daech qui est visé à Alep, pour la bonne raison que cette organisation n’y est pas, repoussée qu’elle a été par les rebelles. si beaucoup est mensonge dans le discours russe et celui de Bachar Al-Assad, tout ne l’est pas. Au sein de l’insurrection, il est vrai que les jihadistes du Front Al-Nosra, rebaptisé récemment Fateh Al-Cham (Front de la conquête du Cham), ont pris au fil des années de plus en plus d’importance. Ce mouvement, dont les dirigeants ont été complaisamment sortis de prison par Bachar Al-Assad en septembre 2011, s’est renforcé à mesure que le régime durcissait la répression. Il a participé de la militarisation de la guerre civile, servi d’alibi à Damas pour attaquer l’insurrection et massacrer des centaines de milliers de civils. Mais il n’est pas vrai que la rébellion a disparu. Il n’est pas vrai qu’il n’y a pas d’interlocuteurs non jihadistes qui puissent s’inscrire dans une perspective de règlement politique. Il est surtout erroné de croire encore que Bachar Al-Assad est celui qui fait barrage aux jihadistes. Il est, depuis 2011, celui qui les renforce. (1) Le PCF a cependant publié lundi un communiqué demandant « un cessez-le-feu immédiat ». devoir d’indignation devrait-elle, cette gauche, se taire quand l’assassin n’est plus George W. bush mais Vladimir poutine ? À nos lecteurs Réservez votre soirée du 22 octobre, pour la première du nouveau uploads/Geographie/ politis-29-octobre-au-5-septembre-2016-pdf.pdf

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