Stage de Pratique Accompagnée, M2 Agrégation Rapport de Stage Marguerite Flamma

Stage de Pratique Accompagnée, M2 Agrégation Rapport de Stage Marguerite Flammarion & Elio Joseph 20 décembre 2016 Stage de Pratique Accompagnée CRCG Nous remercions en premier lieu l’Université de Paris Saclay et le départe- ment de mathématiques d’Orsay qui, grâce à la formation qu’ils nous proposent, ont donné lieu à ce stage de pratique accompagnée qui se révéla, comme nous le verrons par la suite, enrichissant humainement et professionnellement. Nous sommes reconnaissants à Madame Françoise Issard-Roch qui nous af- fecta au lycée René Cassin d’Arpajon et qui géra nos retard avec le sourire. Nous remercions Arpajon, ville agréable tant par son charme que par son calme. Comment ne pas apprécier la qualité environnementale de la ville d’Arpa- jon ? Les espaces verts, les pelouses, les parterres fleuris, soigneusement entretenus par les jardiniers de la ville, incitent à la promenade. Un effort constant est fourni par la commune pour embellir et préserver le cadre de vie. Parmi les récentes réali- sations, l’ouverture du parc de la Prairie - espace de détente et de loisirs - permet la poursuite des cheminements et liaisons douces, dans le cadre de la promenade de l’Orge. Nous ne pouvons que remercier madame Marie-Christine Lévi qui nous en- seigna l’enseignement et nous apprit à apprendre. Nous ne sommes que ses élèves mais, grâce à elle, nous nous sommes élevés. Toute notre gratitude va à Madame Florence Lefebvre, femme agréable tant par son autorité que par sa bonne humeur. Pédagogue née, nous la remercions pour ses conseils avisés, son partage généreux de sa grande expérience et sa bien- veillante supervision. Nous rendons grâce à tous nos professeurs passés, présents et futurs pour nous avoir insufflé la passion de la mathématique et de son enseignement et présenté la muse de la divine inspiration. On le sait maintenant : ils sont toujours présents. Mais nous ne pouvons ces- ser de nous répandre en remerciements tant leur générosité gratuite et leur constante amitié est hors du commun des mortels. Ils ont relu nos sujets, nos corrections, ont partagé leurs idées, leur expérience, leurs échecs, leur réussite. Nous les bénissons par ordre alphabétique : Julien Brice, Sandrine Gauthier, Florian Granger, Lau- rène Latieule- -Cogné, Coralie Lemonnier. Ils mériteraient un paragraphe à eux tous seuls : Gédéon Chevallier, le paladin au grand coeur présent aux moments difficiles ; Cyril Falcon, la tête chercheuse qui nous cultiva de sa science et de ses dimensions. Nous remercions le lycée René Cassin qui nous accepta en stage ; monsieur le proviseur Bertrand Villain pour sa confiance ; mesdames Marie-Françoise Gire et Elisabeth Pezon-Sigal pour leur gentillesse et leur patience ; madame Aurélie Maupas qui nous permit de nous sustenter aux jours de disette ; ainsi que tout le personnel administratif. Nous étions seuls et perdus, ils nous ont accueillis et choyés. Ce sont bien 3 Stage de Pratique Accompagnée CRCG évidemment les professeurs de mathématiques du lycée René Cassin. Nos pensées vont particulièrement à monsieur Jean-François Alliot, madame Séverine Perrache, monsieur Cyril Vargas et madame Sandrine Bozec, qui nous enrichirent notre expé- rience en nous permettant d’assister à un de leurs cours. Nous exprimons notre sympathie à mademoiselle Marie Escot et monsieur Emmanuel Magnin, dit "Manu", qui nous supportèrent sans relâche et égayèrent nos journées de leurs sourires. Enfin, ces remerciements seraient vains s’ils ne mettaient une fois de plus à l’honneur celle qui fut la véritable actrice de cette aventure. Parfois discrète mais toujours présente par sa poigne de fer et son rire joyeux, elle fut la meilleure des tutrices et restera à jamais dans nos coeurs : Florence Lefebvre. 4 Table des matières Table des matières 5 1 Planning . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 2 Phase d’observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2.1 Le choix des axes d’observation . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2.2 Axe : la discipline . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 2.3 Axe : les différents types d’activités . . . . . . . . . . . . . . . 17 3 Phase de pratique accompagnée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 3.1 Un cours de Elio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 3.2 Un cours de Marguerite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 3.3 Enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 3.3.1 Notre cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 3.3.2 Le Devoir Maison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 3.3.3 Les Travaux Dirigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 3.3.4 L’interrogation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 3.3.5 Le devoir sur table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 4 Ce que nous avons appris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 4.1 En phase d’observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 4.2 En phase de pratique accompagnée . . . . . . . . . . . . . . . 30 4.2.1 Remarques d’ordre général . . . . . . . . . . . . . . . 30 4.2.2 De l’auto-inspection . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 5 Stage de Pratique Accompagnée CRCG Instruisez-le d’exemple et rendez-le parfait, Expliquant à ses yeux vos leçons par l’effet. Corneille, Le Cid, Acte I, Scène 3. Introduction Laissez-moi vous conter une histoire. . . Autrefois, la riche tribu Ayayonga vivait dans un riche pays couvert de champs fertiles et de prés verdoyants. Les Ayayonga s’étaient rendus célèbres non pas par le bétail gras qu’ils élevaient, ni par les nombreuses variétés de blé qu’ils cultivaient, mais par le sel gemme qu’ils trouvaient en abondance dans leurs terres. Casser des blocs de sel n’était pas difficile. C’était plus facile, en tout cas, que de cultiver le blé et élever le bétail ! Avec le sel, on pouvait tout acheter : le blé et le bétail, de magni- fiques tissus, des bijoux et des armes. Ainsi, les Ayayonga abandonnaient peu à peu le travail, négligeant leurs terres et leurs bêtes, entièrement occupés à l’extraction du sel qui était la source de leurs richesses. Le puissant dieu Mguri-mgori considérait avec mécontentement l’attitude des Ayayonga. Il décida, en fin de compte, de les punir pour leur paresse. Mais auparavant, il voulait leur accorder une chance. Ainsi, un vieillard nommé Bakomba s’adressa au peuple ayayonga : "Ecoutez-moi, hommes ayayonga ! Je suis assez vieux, hommes, pour me permettre de vous parler comme le puissant Mguri-mgori me l’a ordonné. Le puissant dieu est en colère contre vous, car vous négligez votre bétail et ne cultivez plus votre terre. Vous ne faites qu’extraire le sel et amasser les richesses, oubliant vos dieux, y compris le grand Mguri-mgori !" Bakomba n’eut pas le temps de finir. Les Ayayonga se jetèrent sur lui et l’accu- sèrent de convoitise et d’ambition. Ils décidèrent de s’en débarrasser. Ils attachèrent le pauvre vieillard à un arbre et le lapidèrent avec des blocs de sel. Avant de mourir, Bakomba s’écria : "Le puissant Mguri-mgori vous regarde et son oeil affligé détruira votre arrogante richesse !" A peine eut-il prononcé ces paroles que le ciel se couvrit de lourds nuages noirs qui commencèrent à déverser des trombes d’eau sur la terre. Dans son affliction, Mguri-mgori inonda de ses larmes le pays des Ayayonga, faisant fondre leur richesse, le sel. Lorsque le soleil brilla à nouveau dans le ciel, il ne restait rien de la tribu ayayonga, de ses champs et pâturages, de ses uploads/Geographie/ rapport-stage-enseignement-m2-agreg.pdf

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