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• Hélène Cajolet-Laganière Pierre Collinge Gérard Laganière Ré, tlaction téchniqÙé, >>,:.-·: administrativ~e' /et , .. ..:: ' ~ scientifiqûe' .' .. IIMlacilon "IIml"I"'r"tl,,e tlt 3e édition entièrement revue et augmentée Rédaction technique, administrative et scientifique 3e édition entièrement revue et augmentée Ëdition réalisée par Ëditions Laganière enr. en collaboration avec les co-auteurs. Illustration de la page couverture de Jeannine Bourret, 1996 Conception graphique de la page couverture: Michel Girard Conception graphique et mise en pages: Céline Côté ©1997-08-01, Ëditions Laganière enr., C.P. 163, Sherbrooke, Québec, J1H 5H8 Tous droits réservés. On ne peut reproduire, enregistrer ni diffuser aucune partie du présent ouvrage, sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit, électronique, mécanique, photographique, sonore, magnétique ou autre, sans avoir obtenu au préalable l'autorisation écrite de l'éditeur. Édition imprimée au Québec en août 1999 Dépôt légal 49 trimestre 1997 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISBN-2-98000272-7 -8 Remerciements En premier lieu, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont de quelque façon prêté leur concours aux éditions précédentes. Nous remercions également tous ceux et celles qui nous ont fait part, à notre demande ou d'une manière spontanée, de leurs remarques, de leurs commentaires et de leurs suggestions dans le but de rendre la présente édition plus complète et mieux adaptée à leurs besoins. Nos remerciements les plus sincères s'adressent particulièrement à Madame Catherine Melillo, qui, en tant qu'assistante de recherche, nous a prêté sa précieuse collaboration lors de la rédaction de certains chapitres et de la révision de l'ensemble du manuel. Nous exprimons aussi notre gratitude à Mesdames Brigitte Blanchard et Micheline- R-enaud, qui ont contribué à enrichir certains chapitres et qui ont acce~té de reli~e le document. Nabis remercions également d'une manière toute spéciale nos collègues et étudiantes diplômées de l'Université de Sherbrooke, Mesdames Céline Beaudet, Sylvie Hailé, Colette Bibeau-Allard, Sabine Gauthier et Monique Painchaud, Monsieur Jean-Marie Lessard, ainsi que Mesdames Noëlle Guilloton et Diane Lambert-Tésolin, de l'Office de la langue française, et Monsieur Yves Lenoir, professeur titulaire à la Faculté d'éducation de l'Université de Sherbrooke, pour leurs conseils, remarques, suggestions et ajouts pertinents concernant l'un ou l'autre aspect de l'ouvrage. Nous remercions enfin de tout coeur Daniel, Catherine et Pascale Laganière pour leur appui constant et leurs judicieux conseils. Les auteurs Avant.propos_ À titre d'avant-propos Éléments de stratégie qui sous.tendent le contenu du présent manuel de rédaction Écrire un texte technique, administratif, scientifique ou promotionnel constitue un acte de communication. Pour qu'il soit efficace, le message transmis doit être bien reçu du public visé. Pour ce faire, la rédactrice ou le rédacteur doit tenir compte d'un certain nombre d'exigences. ' 1. Ce dernier doit bien circonscrire l'auditoire ciblé, répondre à ses besoins de communication, éveiller son intérêt dès le début du texte (importance de l'amorce) et le conserver jusqu'à la dernière ligne. 2. Le message àtransmettre doit être bien articulé; les idées maîtresses et les idées secondaires doivent être regroupées et présentées selon un plan de rédaction rigoureux. On doit sentir une parfaite cohésion entre les objectifs visés et l'organisation du texte. Les idées sont incluses dans des paragraphes distincts; des charnières ou éléments de liaison jouent le rôle de fils conducteurs, explicitent les rapports logiques et font ressortir la cohérence entre les idées, En outre, la ponctuation assure la bonne articulation du texte et en facilite la compréhension. Enfin, on ne saurait minimiser l'importance du respect des codes de la langue : codes orthographique, syntaxique, lexical et typographique, lesquels codes rendentle message compréhensible et efficace. 3. Le rédacteur ou la rédactrice doit disposer d'une méthode de travail concernant les étapes préalables à la rédaction: recherche et collecte des informations, classification des idées, élaboration du plan de rédaction, etc. 4. Il doit en outre bien connaître les exigences du type de communication qu'il s'apprête à rédiger: sa fonction, son objet, ses éléments essentiels, ses particularités stylistiques, sa présentation matérielle, etc., et adapter la rédaction en fonction de l'information à transmettre ou du produit à livrer. _ Rédaction technique, administrative et scientifique 5. Le style doit être simple, concis, mais néanmoins vivant. Le rédacteur ou la rédactrice doit aller droit au but, ne conserver que l'essentiel du message et le dire très clairement. Aussi, le vocabulaire doit être précis et le niveau de langue, adapté à la clientèle visée. 6. La présentation matérielle et visuelle du document doit de plus être toujours très soignée. Les outils informatiques modernes peuvent faciliter cette tâche; il faut tout de même veiller à une parfaite rigueur quant à l'uniformité et à l'élégance du document en fonction de l'objectif visé et du public ciblé. 7. Enfin, les organismes et les entreprises doivent garder en tête leur plan d'affaires et de commmunication de manière à livrer à leur clientèle une image de cohérence et de crédibilité. 1\ importe en effet pour eux de soigner tant leurs communications internes (gage d'une gestion saine et efficace de l'entreprise) que leurs communications externes d-e mafljère à consolider leur clientèle. Note quant à la féminisation du présent manuel Les textes de nature technique, administrative, scientifique et promotionnelle doivent répondre à certains critères de lisibilité: clarté, précision, concision. Mais ils doivent également toucher et convaincre un public visé, lequel doit se sentir interpellé et concerné par le message transmis. Dans ce sens, la féminisation du discours peut jouer un rôle de premier plan. " est en outre superflu de rappeler que ce type de document joue une importante fonction de représentation sociale. En effet, d'apposer un titre féminisé devant ou après un nom de femme témoigne de la reconnaissance quant au travail accompli par les femmes et tend à leur donner un certain pouvoir dans la société. Cela confirme le fait que, de nos jours, les hommes et les femmes occupent de plus en plus les mêmes fonctions et jouent, les uns comme les autres, un rôle social important. Pour ces raisons, nous avons décidé de féminiser le texte d'une manière systématique à l'aide d'un nombre limité de procédés conformes à la grammaire et à la syntaxe françaises. Ces procédés, préconisés par ,'Office de la langue française, sont synthétisés dans le chapitre 6, par. 6.21 du présent manuel. Avant-propos_ Cependant, pour des raisons de clarté, de concision et d'élégance de l'expression, nous avons appliqué certaines réserves. En effet, un trop grand nombre de marques de féminisation à l'intérieur d'une même page et notamment l'emploi du procédé répétitif de la forme des deux genres nuisent à la clarté du texte. De fait, on sent une lourdeur lorsqu'on lit en toutes lettres les deux formes d'une appellation ou d'un titre (rédacteur et rédactrice, lecteur et lectrice, employé et employée, etc.). Ce désir de vouloir, dans tous les cas, représenter les deux sexes peut à la longue apparaître superflu; cela saccade inutilement le texte et le rend nettement moins agréable à lire. Aussi, nous avons cru bon de limiter le nombre de formes féminisées par page, en fixant une certaine « masse critique » de marques de féminisation à l'intérieur d'une même page. Nous avons toutefois féminisé dans tous les cas où nous croyions que cette répétition rendait le message plus riche, qu'elle permettait de toucher plus directement les personnes concernées grâce à ce contact plus personnalisé, ou encore qu'il était important de mettre en scène des personnes des deux sexes. Selon nous, ce que le texte perdait en concision, flle gagnait en précision et en efficacité. Nous avons veillé dans ce cas à varier les procédés et à employer, lorsque cela était possible, un terme générique ou une tournure neutre qui allège le texte tout en représentant les deux sexes (auditoire, lectorat, personnel, etc.), sans abuser toutefois du générique personne. Il importe en outre de souligner que la féminisation des textes doit se faire au moment même de la conception et de la rédaction du document. C'est là que le rédacteur ou la rédactrice a précisément en tête le type de communication, le public cible et l'objectif visé par le message à transmettre. Il est alors plus facile de choisir parmi la panoplie de procédés de féminisation et de les utiliser d'une manière appropriée et variée afin d'assurer une communication la plus efficace et la plus riche possible. Par ailleurs, on peut objecter qu'il restera toujours des cas où une forme neutre (qu'on pourrait associer à un quelconque « masculin mixte ou englobant») peut ajouter une valeur sémantique au message transmis. Par exemple, affirmer que « Marguerite Yourcenar fut le plus grand écrivain français de la seconde moitié du XXe siècle» aurait une portée plus grande que de dire que cette femme en fut « la plus grande écrivaine », puisque, dans ce cas, on rie _ Rédaction technique, administrative et scientifique la comparerait qu'auxautres femmes qui écrivent. Mais il reste gênant d'avoir un sujet et un attribut de genre différent représentant tous deux le même être animé. La solution réside plutôt dans une formule du genre " Marguerite Yourcenar fut la plus grande figure du monde littéraire français de la seconde moitié du XXesiècle » (emploi d'un uploads/Geographie/ redaction-technique-administrative-et-scientifique-3e-ed 1 .pdf

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