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RELATIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES m.pisano@thesisgroup.fr Introduction : Mo

RELATIONS ECONOMIQUES INTERNATIONALES m.pisano@thesisgroup.fr Introduction : Mondialisation = globalisation Les hommes, dépendent les uns des autres dans des nombreux domaines (politique, technologique, éco, environnemental, culturel, éducatif…) Le domaine éco a un rôle moteur au sein de la mondialisation, quand on parle de rôle moteur, on a 4 mécanismes essentiels pour le comprendre :  Le premier renvoi a une première question : est-ce que la mondialisation actuelle est le résultat d’un mouvement historique ?  Existe-t-il une alternance en matière de phase de mondialisation et de démondialisation ?  Quels sont les acteurs des échanges ?  Est-ce que ces mêmes acteurs contribuent ils à réduire les inégalités de développement entre les nations ? Quand on parle de mondialisation, il faut mettre en évidence différents phénomènes, dont : - Le premier est lié à l’ouverture, le fait de parler d’ouverture s’oppose à l’autarcie, et c’est le fait d’échanger avec d’autres pays. - Le second phénomène, l’internationalisation, cela renvoie à l’intensification des relations éco ce qui signifie que l’ouverture est bcp plus étendue du fait de l’ouverture et donc des échanges avec les autres pays - Le 3ème phénomène est la globalisation, elle nous renvoie à l’homogénéisation des modes de vie mondiaux par rapport à la consommation. En matière de consommation, la culture prédominante est la culture américaine (fast food, ordi, jeans…) - Le 4ème est en lien avec l’intégration, ceci renvoie à un processus avancé de convergence des économies et des marchés (fixation d’un cadre en matière de prix, ce cadre pour arriver à une convergence on fait en sorte de l’appliquer partout dans le monde) Phase préliminaire : historiens qui parlent du principe que lorsqu’on parle de mondialisation : échanges et mondialisation dès la pré-histoire, quand ils parlent de mondialisation ils font référence aux 1ères migrations des humains à grande échelle, et des relations commerciales et culturelles en remontant le temps du monde antique, et ces deux facteurs nous renvoient aux prémices de la mondialisation économique actuelle. Cela signifie que dans ce contexte, des bouleversements de la pré-histoire et évolution du monde antique, ne peuvent être reconnus comme point de départ de la mondialisation éco D’autres auteurs partent du principe de l’inscription du capitalisme, (auteurs : Bolt, Zanden), montrent que le capitalisme débute bien plus tard que les auteurs qui pensent que ceux qui justifient que la naissance de la mondialisation est bien avant la pré histoire et notamment quand on parle d’expansion et croissance très forte en économie : mise en place d’un cadre financier prédominant et c’est cette sphère sur laquelle vont s’appuyer les auteurs pour dire que la mondialisation arrive à ce moment-là (faire grandir le capitalisme, développer les échanges…) Par rapport aux auteurs qui estiment que la mondialisation vient avant, il faut retenir que le début de la mondialisation, on ne peut pas finalement selon les pensées déterminer une date précise à l’origine de la mondialisation. Certains auteurs partent du principe qu’on a des faits éco qui font apparaitre une certaine mondialisation des éco et notamment à partir de la période des grandes découvertes (colonisation, Amérique…), càd à partir des grandes découvertes, on a eu une expansion du commerce international et au fur et à mesure des temps, il va mettre en place la création des prémices commerciales et internationales, ceci signifie qu’avec l’apparition de ces économies, les échanges commerciaux entre les métropoles et leurs colonies étaient organisés sous la forme de monopole concédé à des compagnies coloniales. C’est à partir de tout cela que la doctrine mercantiliste s’est développé, dans ce cadre, il faut retenir que le mercantilisme est une doctrine éco dont les origines datent di 16ème siècle et qui a bcp été utilisée jusqu’au 17ème. Quand on parle de cette doctrine, elle nous renvoie au nationalisme éco, à la croissance aussi, et cette croissance qui a vocation à l’exportation ou au protectionnisme En matière de théorie du commerce international, c’est l’idée du protectionnisme qui est la 1ère véritablement formalisée. A l’âge mercantiliste, ce sont des compagnies qui représentaient le capitalisme de l’époque et ce sont finalement les principales routes commerciales à cette époque, entre les différents continents qui vont permettre les échanges qui vont permettre aussi la notion du capitalisme et mercantilisme. Que permettent les échanges ? un meilleur niveau de vie, mais petit à petit cela va entrainer des conséquences négatives inhérentes : l’inflation (inégalités) Différents organismes bancaires apparaissent et vont se former, notamment un désordre monétaire (fixation des prix) et va conduire à la naissance des inégalités et c’est à partir de là qu’on va voir les phases de mondialisation En matière de mondialisation, on parle de 1ère phase de mondialisation, elle s’étale sur la période de 1850-1914, on parle de 1ère vague de mondialisation économique. Durant cette 1ère phase, il faut retenir l’émergence du PT. Ce progrès technique va entrainer une baisse très nette des coûts des transports de marchandises. Notamment, l’apparition de changements et révolution industrielle. Cette 1ère vague s’explique également par le développement de politique commerciale de libre-échange. Par rapport à la révolution industrielle, on avait les premiers signes de cette révolution qui remontent à la seconde moitié du 18ème siècle en Angleterre et résultent de nombreuses transformations En matière de transformations : techniques, organisationnelles, sociales et institutionnelles 3 secteurs : le transport qui met en œuvre le PT et innovation, le textile, métallurgie En matière de textile, il y a une apparition d’innovation spectaculaire pour cette époque, notamment en matière de filage et tissage. Ces innovations du textile vont permettre une hausse en matière de P° textile. La métallurgie va permettre le développement du secteur de transport, notamment grâce à l’amélioration de la transformation du fer. Cette amélioration va permettre une baisse du coût de P° du fer, qui va favoriser la rentabilité de toute une série d’innovation dans le secteur des transports ferroviaire et maritime. L’innovation du secteur des transports a un rôle décisif en diminuant le coût des transports et en particulier durant la période allant de 1870-1913. Du fait de ces innovations dans ces trois secteurs, un décollage éco apparait en Europe et en Amérique. D’un côté, un décollage éco de certains pays de l’Europe et Amérique et d’un autre, la société Anglaise qui va voir apparaitre un bouleversement éco, car elle passe d’une éco rurale à une éco industrialisée, elle devient un acteur majeur tant pour l’M des produits agricoles que pour l’X de B industriels. UK va permettre un double rôle dans le développement des échanges commerciaux, d’une part une hausse des rendements, cela signifie qu’une baisse des prix des textiles générée par une hausses des X, et une hausse des M de MP comme la laine et le coton UK : à la suite du développement, d’autres pays comme France, USA, la Suisse, la Belgique. A retenir : Cette première vague se fait dans un contexte qui est très marqué par un fort protectionnisme, s’établit malgré les quelques ilots en matière de libre échange, on parle de divers accords et traités en matière de commerce Cette 1ère vague de mondialisation, soulève une absence de réciprocité et de coordination des politiques commerciales. Exemple instauré par UK, le principe de préférence impériale initié à l’égard de ses colonies, afin que ces dernières favorisent les produits venant de la métropole au détriment de ceux d’autres pays. Dans un pays comme UK, la révolution industrielle sera le point de départ de leur entrée dans cette 1ère étape de la mondialisation et de ce que l’auteur Rostow a appelé le « décollage éco ». Un des points marquant de cette vague, l’augmentation des échanges commerciaux s’opèrent principalement entre pays dits développés et notamment pays européens grâce au taux d’ouverture. Ce taux représente les échanges des pays européens, est un indicateur qui va mesurer et comparer le degré d’intégration internationale des éco. A partir de ces échanges et l’utilisation de cet indicateur, cela va mener à l’accroissement du commerce qui était favorisé par l’essor des flux financiers internationaux bénéficiant de la stabilité des taux de change instauré par l’étalon or qui nous renvoie à un système monétaire dans lequel l’unité monétaire correspond à un point fixe d’or. Cela signifie que dans ce système mis en place, toute l’émission de monnaie s’effectue avec une contrepartie et une garantie d’échange en or. Cette intégration financière de ce système se limitait aux pays développés, ça signifie donc les destinataires présentaient des caractéristiques communes soit des pays riches en matière de ressources naturelles, disposant d’une main d’œuvre formée, ce sont des pays qui vont également bénéficier de coûts de transport réduit et d’un cadre institutionnel favorable. Exemple 1846 : l’abolition des « corn laws » et apparition d’un lobbing des acteurs économiques anglais. Par rapport à ces corn laws, il faut retenir qu’il s’agit de lois céréalières apparus au UK et ces lois nous renvoyaient aux mesures protectionnistes pour limiter des M de céréales, lorsque des cours passaient en dessous d’un certain seuil. Quand on a aboli ces lois, cela a marqué un changement, car c’était la première fois qu’un uploads/Geographie/ relations-eico-inter.pdf