Une Rencontre Inattendue Résumé Ils viennent de deux mondes différents et rien
Une Rencontre Inattendue Résumé Ils viennent de deux mondes différents et rien ne semblait pouvoir les réunir. Lui, fils d’un mécanicien, dont la vie a forgé son image sur le monde, n’aurait jamais dû poser les yeux sur elle. Elle, fille de sénateur, n’aurait jamais pensé qu’aimer pouvait faire aussi mal. Aussi novice l’un que l’autre dans ce sentiment si profond qu’est l’amour, Samantha et Nick vont devoir se battre contre les autres mais surtout contre eux-mêmes. Quand deux mondes différents se rencontrent… Titre 2 Résumé 3 Tables des Matières 4 Existentielle 6 Mentions Légales 7 Dédicace 8 Chapitre 1 9 Chapitre 2 10 Chapitre 3 12 Chapitre 4 13 Chapitre 5 16 Chapitre 6 18 Chapitre 7 21 Chapitre 8 25 Chapitre 9 26 Chapitre 10 27 Chapitre 11 29 Chapitre 12 31 Chapitre 13 32 Chapitre 14 34 Chapitre 15 36 Chapitre 16 38 Chapitre 17 40 Chapitre 18 42 Chapitre 19 44 Chapitre 20 46 Chapitre 21 48 Chapitre 22 50 Chapitre 23 52 Chapitre 24 54 Chapitre 25 56 Chapitre 26 58 Chapitre 27 60 Chapitre 28 62 Chapitre 29 63 Chapitre 30 65 Chapitre 31 66 Chapitre 32 67 Chapitre 33 69 Chapitre 34 70 Chapitre 35 72 Chapitre 36 74 Chapitre 37 76 Chapitre 38 78 Chapitre 39 80 Chapitre 40 82 Chapitre 41 84 Chapitre 42 86 Chapitre 43 87 Chapitre 44 89 Chapitre 45 91 Chapitre 46 93 Chapitre 47 95 Chapitre 48 97 Chapitre 49 98 Épilogue 100 Remerciements 102 Anyway Éditions 103 Existentielle Mentions Légales © 2016 Mallika R. / Anyway Éditions Illustration : Feather Wenlock Édition : Anyway Éditions http://www.anywayeditions.com ISBN : 978-2-3748-005-1 Version Papier ISBN : 978-2-37488-004-4 Dépôt légal : Mars 2016 « Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou représentation intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause est illicite et constitue une contrefaçon au sanctionnée par les articles L,122-4, L,122,-5 et L,335-2 et suivants du code la propriété intellectuelle. » « Pour tous les amoureux » Chapitre 1 Nick Je regardais les bandes-annonces défiler. Elle m’avait posé un lapin. Encore une fois ? Cela faisait deux semaines qu’on ne faisait que se croiser sans se toucher ni même se parler. Cette situation commençait à me peser. Je jetais un dernier regard vers la porte avant de me retourner vers l’écran quand toutes les lumières s’éteignirent. Je me demandais combien de temps cette condition allait encore durer. Je maudissais ce jour où j’avais posé mes yeux sur Samantha Mitchell, que tout le monde appelait Sam, sauf moi. Mais je chérissais cette rencontre comme si c’était hier. Un an et six mois plus tôt. Je courais pour me rendre à la bibliothèque qui se trouvait à l’autre bout de la fac. Je devais absolument finir cette dissertation pour le cours de français, sinon adieu mon été tranquille. Qui avait bien pu créer cette langue ? Molière ? Heureusement pour lui qu’il était mort, je me serais donné pour mission de le tuer. Aussi pourquoi avais-je accepté de la prendre en option ? J’avais assez de cours, ainsi que des notes satisfaisantes, pour l’ajouter à mes points faibles. Bien sûr, je voulais faire plaisir à ma mère qui avait de lointaines origines - elle ne sait même plus de quel côté - françaises. Je poussais la porte et bousculais quelqu’un. Je criais un pardon, mais ce furent les feuilles qui volèrent partout qui me stoppèrent dans ma progression. Une jeune femme rousse pestait sur le manque de galanterie et le fait que je sois aveugle. Cela m’amusa. Rares étaient ceux qui me parlaient de la sorte. Je me baissais pour l’aider à récupérer ses documents tout en essayant de me faire petit. Elle posa une main chaude sur mon avant-bras. — Merci, tu as fait assez de dégâts comme ça, dit-elle sèchement. Je ne savais que dire. Il avait suffi que je plonge mes yeux dans les siens pour perdre l’usage de la parole. Malgré leur couleur émeraude, je distinguai parfaitement la colère briller dedans, ils semblaient foncer de seconde en seconde. — Je suis désolé, je ne t’ai pas vu, dis-je en essayant de la dérider. — C’est ce que j’ai dit, tu es aveugle ! — Pas que je sache, dis-je avec un sourire en coin. J’ai vingt centimètres de plus que toi et mes yeux ne t’ont pas vu, de leur hauteur. Elle m’arracha la pile des mains et se leva sans manquer de me détailler de la tête au pied. Elle me gratifia d’un regard méprisant avant de s’en aller avec mon cœur. Cela m’avait pris plus de six mois pour la retrouver. Quand on étudie sur un campus aussi grand qu’un continent, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Et pourtant, j’avais fini par apprendre que ses cours étaient à des heures différentes des miennes. L ’été était arrivé et, là encore, j’avais dû patienter trois mois avant de la revoir. Ce fut quelques jours avant la rentrée que je la vis attablée à un café à deux rues du campus. Chapitre 2 Samantha J’avais décidé de venir une semaine avant le début des cours. J’en avais marre du même cycle avec ma mère. « Tu as tous tes accessoires de maquillage ? Tu n’as pas oublié tes sous-vêtements Victoria Secret’s, tu sais les filles entre elles comment elles sont… » Comme ma génitrice était partie à Hawaï avec ses amies les plus intimes comme elle le disait si bien, j’avais profité que mon père avait la tête ailleurs pour lui arracher son accord. Être la fille unique d’un futur sénateur a de quoi rendre folle n’importe quelle fille qui rêve de liberté. Il y avait trop de règles éthiques à suivre. « Fais attention à ce que tu vas porter. Tu ne peux pas mettre ça, si un ami de ton père te voit ! Surveille ton langage. Ne marche pas de la sorte… » Et j’en passe. Personne dans cette famille ne s’intéressait à ce que je voulais de temps en temps ! Même si je n’avais jamais été contre le fait de suivre la même carrière que mon père. On ne pouvait vivre tranquille dans la famille Mitchell, où la politique allait de père en fils. Cela avait pris des années à mes parents pour m’avoir, alors mon père avait fini par perdre tout espoir d’avoir un fils. Il avait tout mis en œuvre pour que je reprenne le flambeau, afin que ma mère puisse le suivre comme son ombre. C’est comme cela dans ce milieu, les femmes doivent sourire et être la soi-disant carte de réussite des hommes. Ce qui était faux en voyant ma mère, blonde, petite, seins refaits, ongles manucurés, qu’est-ce qu’elle savait sur la prochaine loi qui allait être votée au Congrès ? J’étais contente de ne pas ressembler à Madame Elizabeth Mitchell. J’étais rousse avec des yeux verts qui pouvaient être autant foncés que clairs - comme ceux de mon père - selon mon humeur, et je mesurais un mètre soixante-quinze. Certaines de mes amies au lycée étaient jalouses de mes jambes, moi, elles me servaient à marcher et à passer les vitesses, c’était tout ce qui comptait. J’étais attablée au café avec un chocolat au lait et un moka au café. Cela faisait longtemps que je rêvais de ce petit gâteau, mais entourée de filles qui calculaient à longueur de journée le nombre de calories qu’elles mangeaient, impossible de faire un sacrilège pareil devant elles. C’est alors qu’une ombre coupa les rayons de soleil qui faisaient du bien à ma peau, ainsi qu’à mon humeur. Je levais la tête et le vis. Non, en fait, mes yeux tombèrent sur son torse. J’avais dû faire encore un petit effort pour voir son visage et la première chose que je remarquai fut la tempête de son regard, gris, très pâle. — Tu me caches le soleil, dis-je, irritée par son apparition. Il me fit un sourire en coin comme si j’avais fait une blague. J’aimais à croire que si j’étais intelligente tout le monde devait l’être aussi, mais c’était avant de voir certains garçons des confréries pour comprendre que c’était dû aux gènes de mon père. — Je peux ? — Si cela me permet de profiter des vitamines D que me procurent les rayons du soleil, je t’en prie. Je poussais la chaise près de moi et lui fis signe de s’asseoir. J’avais l’impression de l’avoir déjà croisé quelque part. Mais où ? Ce n’était pas donné de croiser des géants partout, il devait mesurer pratiquement deux mètres. — Que lis-tu ? J’hésitais à lui monter mon livre une fraction de seconde avant de le faire, Carrie de Stephen King. J’avais lu et relu ce livre, et vu toutes les versions cinématographiques des milliers de fois. Je ne saurais dire pourquoi cette histoire m’attirait autant, je n’avais pas eu les uploads/Geographie/ rencontre-inattendue-une-mallika-r.pdf
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- Publié le Jan 04, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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