Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue de l'art françai
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue de l'art français ancien et moderne Société de l'histoire de l'art français (France). Auteur du texte. Revue de l'art français ancien et moderne. 1893. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus ou dans le cadre d’une publication académique ou scientifique est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source des contenus telle que précisée ci-après : « Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France » ou « Source gallica.bnf.fr / BnF ». - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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DE NOBELE Libraire de la Société 35, rue Bonaparte, PARIS Réimpression l*)7:i NOUVELLES ARCHIVES DE L'ART FRANÇAIS i REVUE DE L'ART FRANÇAIS ANCIEN ET MODERNE (lOc ANNÉE, 1893) CORRESPONDANCE DE JOSEPH VERNET AVEC LE DIRECTEUR DES BATIMENTS SUR LA COLLECTION DES PORTS DE FRANCE, ET AVEC D*AUTRES PERSONNES SUR DIVERS OBJETS 1756-1787. Documents réunis et publiés par M. Jules Guiffrey. Après les patientes et fructueuses recherches de Léon Lagrange, après la publication des pièces imprimées d'abord dans les Archives de l'artfrançais ' et reproduites ensuite dans l'excellent ouvrage de cet écrivain, sur Joseph Vernet et la peinture au XVIII' siècle1, on pourrait croire la matière complètement épuisée. On verra, par la suite de cette publication, qu'il restait encore beaucoup à dire et que les pièces restées inédites ne sont pas les moins intéressantes. C'est, en effet, l'artiste lui-même qui raconte, presque jour par jour, ses pérégrinations, ses aventures, ses déboires. Ne semblerait-il pas que le marquis de Marigny, quand il fit au peintre en vogue la commande qui restera un des actes les plus - intelligents de son administration, se soit proposé de glorifier la fameuse réponse de Louis XV à l'indiscrète observation de La Tour, sur la marine de la France : « Vous oubliez Vernet? » N'est-ce pas pour donner le change au public, pour faire illusion sur le nombre et l'importance de nos ports maritimes, que cette grande entreprise confiée à Joseph Vernet fut imaginée? Quoi qu'il en soit, l'idée était bonne puisqu'elle a doté notre musée d'une collection fort curieuse, bien qu'un peu encombrante. 1. Tome III, p. 533-364, tome IV, p. 159-167. a. Paris, Didier, 1864, in-8". L'auteur a publié dans ce livre, avec un grand nombre de documents inédits, le texte des livres it raison de l'artiste déposés a la bibliothèque de la ville d'Avignon. A*T FX. X. | 2 CORRESPONDANCE Voici donc une longue correspondance sur cette collection unique tirée de l'oubli. Les cartons de la direction des Bâtiments du Roi, que M. Lagrange n'eut pas l'idée d'aller consulter en 1855, nous ont livré, vingt ans après, car il y a déjà de longues années que ces documentssont copiés et prêts pour l'impression, cinquante- une lettres deJoseph Vernet, autant de lettres au moins de ses corres- pondants naturels, les directeurs généraux des Bâtiments du Roi, d'abord le marquis de Marigny, puis le comte d'Angiviller, et, en plus, quatre lettres fort curieuses de Cochin, d'autres enfin de divers individus, soit un total de plus de cent pièces, presque toutes rela- tives à la grande collection des ports de France. Longtemps, nous avions supposé qu'une série de cette importance avait sa place marquée dans quelque grande revue d'art. Nous nous trompions : le public de ces journaux spéciaux n'aime pas les longues publica- tions et les documents trop étendus. Il lui faut une littérature légère et superficielle, effleurant les sujets sans les appro- fondir. En somme, les lettres de Joseph Vernet seront à leur vraie place dans les Nouvelles Archives de Vart français, puisque les premières publications de Lagrange avaient paru dans les primitives Archives. Pour bien comprendre les pièces qui suivent, le lecteur devra constammentse reporter d'abord à l'itinéraire tracé par M. de Mari- gny pour l'artiste avant son départ de Paris, et avoir sous les yeux ces livres de raison remplis de si précis détails sur les déplacements et les dépenses de Vernet. On sait que le plan du directeur des Bâtiments comportaitd'abord vingt tableaux, huit vues de la Méditerranée et douze de l'Océan. Mais les nécessités budgétaires ou d'autres circonstances réduisirent à quinze le nombre des toiles aujourd'hui conservées dans les galeries du Louvre. La suite comprend actuellement deux vues de Marseille, ce fut le début de l'entreprise, trois de Toulon, une d'Antibes, une du golfe de Bandol et du port de Cette, deux tableaux pour Bordeaux, deux pour Bayonne, un de Rochefort, un de La Rochelle et enfin le port de Dieppe. Après dix ans de voyages continuels et de déplacements coûteux, l'artiste était à bout de patience et de ressources. Les commandes affluaient de toutes parts et offraient de bien autres avantages que ce travail inter- minable et fastidieux. L'itinéraire tracé par M. de Marigny porte la date du mois d'octobre 1753; le peintre arrivait à Marseille le 15. Ses carnets permettent de suivre son itinéraire mois par mois, pendant sa longue absence. Les vues de Marseille occupent la fin de l'année 1753 et la première moitié de 1754. L'installation à Toulon est du DE JOSEPH VERNET 3 mois de septembre. En 175S, voyage à Paris, où la famille passe le temps des plus fortes chaleurs, de juillet à décembre. Puis, le peintre se remet avec ardeur à la besogne; les derniers mois de cette année 1755 et les premiers de la suivante sont absorbés par les vues du port de Toulon et quelques oeuvres de moindre importance. Au milieu de l'année 1756, Vernet se rend à Avignon, dans sa famille, pour passer la période la plus fatigante de l'été. Le port de Cette était en projet ; c'est d'Avignon qu'il écrit à M. de Marigny la lettre, en date du 6 septembre 1756, communiquée jadis à Léon Lagrange par notre ami M. de Montaiglon. C'est le début de la correspondance de Vernet avec le directeur des Bâtiments au sujet de sa grande entreprise. Il est au moins singulier que nous ne connaissions aucune lettre de l'artiste antérieure à cette date du 6 septembre 1756. Evidemment, il n'a pu rester deux années sans correspondre avec son supérieur, sans demander ses instructions, sans l'informer des progrès de son ouvrage. Ce silence est d'autant plus inadmissible, qu'à partir de la fin de 1756, les lettres de Vernet à M. de Marigny abondent ; donc la période antérieure ne devait pas être moins riche en documents analogues. Que sont devenues ces lettres? Nous l'ignorons; peut-être leur disparition n'est-elle que provisoire et les découvrira-t-on un jour, soit dans une série inexplorée jusqu'ici des archives de la Maison du Roi, soit dans le cabinet de quelque amateur d'autographes. Dans tous les cas, c'est au mois de septembre 1756 seulement que commencela correspondancedu peintre desports de France avec uploads/Geographie/ revue-de-l-x27-art-francais-ancien-et-moderne-1893-correspondance-joseph-vernet.pdf
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- Publié le Aoû 30, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
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