Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue thomiste : quest

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue thomiste : questions du temps présent Revue thomiste : questions du temps présent. 1894/03-1895/01. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter utilisationcommerciale@bnf.fr. Contraste insuffisant ÏSIF Z 43-120-14 Texte détérioré— reliure défectueuse NFZ 43-120-11 DEUXIÈME ANNÉE PARAISSAIT TOUS LES DEUX MOIS QUESTIONS DU TEMPS PRÉSENT 2e Année 2e Année PARIS BUREAUX DE LA REVUE THOMISTE 222. FAUBOURG SAl.Yf-HOiNOKÉ, 222 &. r " -J \ 1? ' f \ ^-C'J J-V^, 1 v, J J C . SSK^"' - U S-.'! '/.,-: 1 i. F 4S3ïv3>J< F. LEVÉ, IMPRIMEUR DE L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS 17, BUE CASSETTE, 17 DEUXIÈME ANNÉE PARAISSANT TOUS LES DEUX MOIS QUESTIONS DU TEMPS PRÉSENT 2e Année 2e Année PARIS BUKEAUX OK LA REVUE THOMISTE 222. iwnsorim; saixt-honoré. 222 A NOS LECTEURS AU COMMENCEMENT DE NOTRE SECONDE ANNÉE Nos lecteurs, j'en suis sur, n'éprouvent plus à cette heure l'embarras que m'exprimait un jour un homme fort distingué, au sujet de notre titre : Revue Thomiste. La fécondité de son esprit était, je pense, la principale cause de sa peine. Revue Thomiste, observait-il, mais cela peut vouloir dire : Revue écrite par des Thomistes, Revue destinée aux Thomistes, Revue voulant faire des Thomistes, Revue exposant et défendant la doctrine de saint Thomas, Revue cultivant la philosophie et la théologie suivant les procédés et les principes de saint Thomas : de tous ces sens lequel prenez-vous, et auquel voulez-vous que nous nous arrêtions? Je répondis au subtil analyste que, ces divers sens, nous les prenions Ions ensemble, et que je le priais de ne s'arrêter à aucun exclusivement. En effet, Tho- mistes, nous le sommes. Ce nous serait un grand honneur, si les Thomistes trouvaient dans notre Revue un organe; auto- risé des doctrines qu'ils professent. Nous serions aussi très heu- reux de contribuer à augmenter le nombre des disciples du grand docteur. Enlin, nous voulons exposer et défendre les enseignements de saint Thomas : bien plus, notre ambition HKVi:u THO.MISTK. i° AWliK. — 1. REVUE THOMISTE serait, mettant la science sacrée en contact avec les autres sciences, comme il l'a fait lui-même de son temps, et utilisant les merveilleuses découvertes modernes, d'apporter à la spé- culation quelques nouvelles lumières, et d'aider, si peu que ce soit, à refaire la grande synthèse catholique des connais- sances humaines. Nos lecteurs ont compris tout cela. Sans doute aussi, ils se sont parfaitement rendu compte de la marche que nous avons suivie pour atteindre à nos fins. Deux voies s'ouvraient devant nous. Nous pouvions nous engager dans l'étude abstraite des questions, les aborder tour à tour sans autre préoccupationque celle de garder exactement l'ordre logique, en nous tenant au langage de la science et aux formules de l'Ecole. Cette méthode eût peut-être conquis à la Revue les bonnes grâces de certains spécialistes, et aurait fort convenu à plusieurs d'entre nous qui, voués à l'enseigne- ment de la philosophie ou de la théologie, eussent trouvé très commode d'employer dans leurs articles la langue qu'ils par- lent dans leurs chaires. Mais nous pouvions aussi, laissant le monde de l'abstrac- tion, nous établir sur le domaine des faits, prendre les questions telles qu'elles se posent à l'heure actuelle autour de nous, entrer dans la mêlée des combats intellectuels du jour, exposer la doctrine selon le cours des événements plutôt que, suivant le développement rationnel des idées, faire entendre enfin la parole de saint Thomas, mais traduite dans une langue que les initiés ne fussent pas seuls à comprendre, dans la langue que parlent tous ies hommes cultivés de notre temps. Cette méthode se justifiait par la recommandation que nous fait si souvent Aristote, et après lui le Docteur Angé- lique, de remonter du concret à l'abstrait; elle permettait de nous adresser et d'être utiles à un plus grand nombre d'es- prits, donnait à notre publication plus de vie et d'intérêt, semblait mieux répondre au but et à l'idée qu'on se forme d'une Revue. Nous l'avons choisie de préférence. A NOS I.ECTEl.'HS Voilà comme il s'est fait que d'emblée nous avons présente à nos lecteurs des sujets tels que l'Évolution, l'Hypnotisme, la Politique de saint Thomas, le Socialisme contemporain, l'Agnosticisme, la Théorie sismique du Déluge, etc.. et qu'au lieu de soutenir ou d'attaquer des doctrines impersonnelles ou du temps passé, nous avons pris à partie des systèmes contemporains, des hommes vivant et parlant au milieu de nous, l'enseignement de M. Fouillée, de .M. Ribot, de M. Rou- loux, par exemple. Nous sommes persuadés que le plan est bon, et nous voulons continuer de le suivre. Mais nous ne sommes, pas moins con- vaincus de l'avoir insuffisamment réalisé. La reconnaissance ne nous en est que plus facile pour les sympathies cl les encou- ragements (pie nos lecteurs nous ont prodigués; qu'ils veuil- lent bien recevoir les remerciements (pic l'on doit aux amis de la première heure. Ou'ils nous permettent en même temps d'exprimer notre gratitude à la Presse française et étrangère, qui a daigne s'occuper de notre (ouvre, et nous traiter avec une faveur à laquelle nous n'avions pas droit, mais que nous essaierons de mériter. Fr. AI. Th. Coco>-nier, 0. P. SAINT THOMAS D'AQUIN A TOULOUSE De Aquinate factus est Tolosas (1). C'est en ces termes qu'un auteur du xvnc, siècle, unissant dans un même éloge les noms de Toulouse et de saint Thomas d'Aquin^ célébrait l'intimité des rapports établis, depuis des siècles, entre le Doc- teur Angélique et la vieille cité qui garde son tombeau. Je voudrais parler de ces rapports, et raconter à grands traits l'histoire de Saint Thomas d'Aquin à Toulouse. Rappeler brièvement les faits historiques qui ont amené à Toulouse les restes vénérés de saint Thomas, montrer ensuite de quel amour pieux et éclairé ils furent entourés par Toulouse « la Sainte et la Savante » — comme on disait autrefois, — ce sera faire, à notre manière, l'éloge du saint Docteur. I Lorsque, après la mort de saint Thomas, on vit les ordres religieux, * les universités et les royaumes se disputer sa dépouille mortelle, on ne pouvait certes prévoir que le débat se terminerait en faveur de Toulouse. L'ardeur des prétentions rivales semblait devoir amener un résultat bien différent. Dans .cette Julie d'un nouveau genre, rien n'égalait en effet la ténacité des puissants compétiteurs, rien, si ce n'est leur (1) P. Percin. Monvmenta Conventus Tolosani Ord. Proed. opusc. de Academia, p. 153. Extrait d'un panégyrique de saint Thomas, par le P. Gisborl 8. J. SAINT THOMAS D AQUIN A TOULOUSE commune piété envers saint Thomas. Elle était, en tous, sin- cère et profonde, cette piété : sincère et profonde, quoique un peu égoïste, dans les moines de Fossa-Nova qui n'ont pas de retraite à leur gré assez obscure pour cacher le précieux dépôt (1); sincère et profonde aussi, quoique mal éclairée, dans le comte de Fondi qui s'en empare de force (2), dans le roi de Naples qui veut le racheter à prix d'argent (*}); sincère, profonde uploads/Geographie/ revue-thomiste-questions-du-bpt6k54019419.pdf