Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Essais sur la mytholog

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Essais sur la mythologie comparée : les traditions et les coutumes / par Max Müller... ; ouvrage traduit de l'anglais... [...] Müller, Friedrich Max (1823-1900). Auteur du texte. Essais sur la mythologie comparée : les traditions et les coutumes / par Max Müller... ; ouvrage traduit de l'anglais... par George Perrot,.... 1873. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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ESSAIS SUR LA MYTHOLOGIE COMPARÉE LES TRADITIONS ET LES COUTUMES MAX MULLER ASSOCIÉ ÉTRANGER DE I/ACÀDIÎMIE DES INSCRIPTIONS ET IIBLLE8-LETTRES, PROFESSEUR i L'UNI VKHSITI'; û'oxi'Onn OUVRAGE TRADUIT DE L'ANGLAIS AVEC L*AUTORISATION DE L1AUTEUR PAR GEORGE PERROT MAITRE DS CONPKRËKCES À l/lJCOLE NOIIUALG PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES ÀUGUSl'lNS, 35 ESSAIS SUfl LA MYTHOLOGIE COMPARÉE AUTRES OUVRAGES DU MÊME AUTEUR « Essais sur l'riistoire Ses Religions, traduits par M. G. HARRIS. Didier et O, 1872, 1 vol. in-8 7 fr. 50 La Science du Langage, par M. MAX MÛLLEII, ouvrage qui a remporté le prix Volney en I8C2, traduit de l'anglais par M. G. HARRIS, professeur d'anglais au lycée Condorcet, et M. G. PEKROT, maître de conférencesà l'École normale. 2» éd., Durand, 1867, in-8 8 fr. Nouvelles Leçons sur la Science du Langage, ou- vrage traduit en français par les niêmes : Tome I", Phonétique et Étymologie, avec une Notice sur l'auteur. Durand, 1867, in-8 7 fr. Tome II, Influence du langage sur la pensée ; Mythologie ancienne et moderne. Durand, 1868, in-8 7 fr. La Science de la Religion, trad. par M. DIETZ. Germer- Baillière, 1 vol. in-12 2 fr. 50 Orléans, imp. G. JACOB, cloilre Saint-Élienne, 4. ESSAIS SL'K LA MYTHOLOGIE COMPARÉE LES TRADITIONS ET LES COUTUMES MAX MÛLLER Associé étranger de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, Professeur à l'Université d'Oxford, OUVRAGE TRADUIT DE L'ANGLAIS, AVEC L'AUTORISATION DE L'AUTEUR, fin GEORGE PERROT Mailre de conférences à l'École normale. PARIS i.inniime AI AIH'MIÇII; DIDIER ET G^s LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QDAI DES CRANDS-AlOUiTIiVS, 35 •1873 Tous droits réservés. AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR. Le recueil d'essais que nous offrons aujour- d'hui au public fait suite à celui que traduisait et publiait l'an dernier, sous le titre d'Essais sur l'histoire des religions, notre ami, M. George Harris. Il représente le second volume de l'ou- vrage anglais intitulé : Chips from a German workshop (Copeaux d'un atelier allemand). On y trouvera un long et intéressant travail que ne contient point le recueil anglais; c'est l'étude sur la migration des fables, qui n'a été publiée, jusqu'ici, que dans une Revue anglaise. M. Max Mùller, lui-même, nous avait exprimé le désir de voir s'ajouter à ce volume une étude qui s'y rattache si naturellementpar le sujet qu'elle traite. Nous avons donc suivi l'exemple du tra- vi AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR ducteur allemand, le Dr Liebrechl; il a, lui aussi, inséré cette dissertation dans la A'ersion des Chips qu'il présentait à ses compatriotes. Xous avons, de plus, complété l'arlicle de la Conlem- porary Beview (juillet 1870) par un curieux ap- pendice, que M. Benfey avaitfourni auD'Liebrecht et que nous avons traduit de l'allemand. En re- vanche, pour faite place à ce travail et à cet ap- pendice, nous avons dû, à notre grand regret, sacrifier quelques-uns des morceaux que conte- nait le second volume des Chips. Les trois essais que nous avons retranchés, avec l'agrément de M. Max Millier,ont pour titre: Bellérophon(\8§§), Contes des Highlands de l'Ouest (1861), Nos chiffres (1863). Mous espérons trouver une autre occasion de les donneraux lecteurs français. Le travail le plus important, le plus développé que renferme le présent volume n'était point tout à fait inconnu en France. M. Renan l'avait tra- duit ou plutôt en avait traduit les parties princi- pales dans un des premiers numéros d'un recueil périodique qui, malheureusement, a cessé de paraître, la Revue germanique, et celle traduction avait été publiée en brochure par la librairie Durand (in-8°, 1859) ; mais, pourne pas dépasser AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR vu les bornes d'un article de Revue, M. Renan avait fait de nombreuses suppressions; l'Essai de mythologie comparée occupe, dans le présent volume, 183 pages, tandis que, dans celte pre- mière version française, il n'en comptait que 100. De plus, celle brochure était épuisée de- puis plusieurs années. Enfin, M. Max Mtillcr, en réimprimant son travail, l'a enrichi de notes destinées à discuter et à réfuter les objections qu'avaient provoquées certaines de ses asser- tions. Nous n'en sommes pas moins reconnais- sant à M. Renan de l'obligeance avec laquelle il nous a permis de mettre sa version a profit pour toutes les pages de l'essai qu'il avait traduites, de la reproduire quand le texte n'avait point été modifié. G. PERROT. i'r mars 1872. I. MYTHOLOGIE COMPARÉE. PHEDRE. Vois-tu ce haut platane ? SOCRATE. Certainement. PHÈDRE. Il y a de l'ombre on cet endroit; le vent n'y est pas trop fort, et on y trouve du gazon pour s'asseoir ou se coucher. SOCRATE. Allons-y donc. PHÈDRE. Dis-moi, Socrate, n'est-ce pas en quelque endroit près d'ici que Borée enleva Ori'.hye de l'Ilissus ? SOCRATE. On le dil. PHÈDRE. Ne serait-ce pas en cet endroil-ci ? les eaux y sont pures et transparentes, et les rives semblent faites tout exprès pour les jeux des jeunes tilles. 1 -2 MYTHOLOGIE COMPARÉE SOCRATE. iNon, c'est à deux ou trois stades plus bas, à l'en- droit où l'on traverse le fleuve pour aller au temple d'Agra : il y a là, quelque part, un autel de Borée. PHÈDRE. Je ne l'avais pas remarqué. Mais dis-moi, par Zeus, ô Socrate, crois-tu que ce mythe soit vrai? SOCRATE. Si, comme les sages, je ne le croyais pas, je ne se- rais pas fort embarrassé. Je pourrais inventer une théorie ingénieuse, et dire qu'un souffle de Borée, le vent du nord, précipita Orithye du haut des rochers du voisinage pendant qu'elle jouait avec son amie Pharmacée, et qu'étant morte de celte manière, elle passa pour avoir clé enlevée par Borée, à cet endroit ou à l'Aréopage, car les deux versions ont également cours. Quant à moi, Phèdre, je pense que ces expli- cations sonl fort ingénieuses, mais elles exigent un grand effort d'esprit, et elles mettent un homme dans une position assez difficile ; car, après s'être débar- rassé de cette fable, il est obligé d'en faire autant pour le mythe des llippocentaures et pour celui des Chimères. Puis une foule de monstres non moins effrayants se présentent, les Gorgones, les Pégases, et d'autres êtres impossibles et absurdes. Il faudrait de grands loisirs à un homme qui ne croirait pas à l'existence de ces créatures, pour donner une expli- cation plausible de chacune d'elles. Pour moi, je n'ai MYTHOLOGIE COMPARÉE 3 pas de temps à donner à ces questions, car je ne suis pas encore arrivé, selon le principe de l'oracle de Delphes, à me connaître moi-même, et il me semble ridicule qu'un homme qui s'ignore s'occupe de ce qui ne le concerne pas. En conséquence, je laisse ces questions, et tout en croyant uploads/Geographie/ max-mueller-essais-sur-la-mythologie-comparee.pdf

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