Université Mohamed Kheider Biskra Faculté des lettres et des langues Départemen
Université Mohamed Kheider Biskra Faculté des lettres et des langues Département des lettres et des langues étrangères Filaire de français Système LMD Mémoire élaboré en vue de l’obtention du diplôme de Master Option : langue, littérature et culture étrangère Sous la direction de : Présenté par : Mr. HAMMOUDA Mounir BOUCHERIT Fouad Année universitaire : 2012/2013 À la mémoire de mon père À ma mère À mes frères et soeur À ma femme, mon fils ABD/Rahim et ma fille Maria. À L’optimiste Kaled Benadja À touts mes amis Je dédie ce modeste travail. REMERCIMENT Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce Modeste travail. En second lieu, nous tenons à remercier notre encadreur Mr : Mounir HAMMOUDA, son aide, ses encouragements et la force de son caractère : gentillesse, raffinement, patience, disponibilité et rigueur dans le travail. Nos remerciements s’étendent également à Mr. Lazhar BENAISSA, pour ces conseilles et leur aide. Enfin, nous tenons également à remercier toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail. TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GÉNÉRALE PREMIER CHAPITRE : L’anthroponymie de la linguistique à la littérature L’anthroponymie…………………………………………………………….………7 Définition et bref historique ……………………………………………...…………7 Prénom et Coran……………………………………………………………………12 Prénom et Sunna……………………………………………………………………13 ONOMASTIQUE LITTERAIRE…………………………………………………16 Définition……………………………………………………………………………16 FONCTIONS D'UN NOM PROPRE………………………..……………………19 la fonction d’identification…………………………………………………………19 La fonction de classement………………………………….………………………19 fonction de la signification…………………………………………………………20 OBJECTIF……………………………………………………………….…………21 Deuxième CHAPITRE : L’anthroponymie en application contexte historique des années 50…………………………………………………25 Les noms propres de « la grande maison » …………….…………………….…26 Analyse et interprétation……………………………………………………...……29 contexte historique des années 90…………………………………………………30 Les noms propres de « L’attentat » ……………………………………...………33 Analyse et interprétation…………………………………………………………36 contexte historique des années 2000………………………………………………37 Les noms propres de « Le feu ne fera pas long » …………………………..……39 Analyse et interprétation…………………………………………………...………42 Conclusion……………………………………………………………..……………45 « N’exigeons pas de l’histoire plus qu’elle ne peut nous donner : l’histoire ne nous dira jamais ce qui se passe dans un auteur au moment où il écrit. Il serait plus efficace d’inverser le problème et de nous demander ce qu’une œuvre nous livre de son temps. »1 Roland Barthes Les relations entre littérature et histoire ne sont pas, figées, elles suscitent un intérêt renouvelé en sciences humaines. L’historien considère la littérature comme une source, et les études littéraires s’efforcent à leur manière de situer les œuvres littéraires dans leur contexte historique. La relation entre univers social et romanesque est donc très étroite, si le premier est la source et l’origine du second, le second est le miroir et le reflet du «L’œuvre n’a de sens que dans son rapport à l’histoire. Elle est le fruit d’une période précise. Elle entretient avec l’histoire une relation nécessaire et réciproque »2. L’œuvre littéraire est nécessairement liée aux événements historiques qui ont façonné sa production et servi de cadre à sa réception. Elle est tributaire d’indices socio-historiques qui orientent l’acte de lecture et permettent au lecteur de s’inscrire dans le texte. L’histoire devient donc, un témoignage, un document pour l’appréhension et la compréhension de la société avec laquelle elle est en rapport étroit. L’œuvre littéraire reflète la société qui l’engendre et les mouvements historiques qui la traversent. L’auteur écrit son texte inspiré par la situation historique dont il est témoin. Son écriture est bien amarrée dans son temps, son milieu et son histoire «l’écrivain n’est pas là pour dégager la structure complète d’une époque: il doit nous en donner une page, un aperçu privilégié, qui en droit n’est pas remplaçable par un 1 -Roland Barthes, Sur Racine, Paris, Le Seuil, 1963. 2 – BENZID , Aziza(2008),Inscription du lecteur dans à quoi revent les loups de yasmina Khadra, Mémoire de magister, Université Mohamed Khidèr , Biskra,p.97. autre, ce privilège lui vient de sa société, où il existe sous deux formes, comme individu et comme écrivain »3 L’écrivain se trouve ainsi «chroniqueur » des faits liés à l’histoire de la société dont il fait partie. Ce que confirme R, Barthes dans les propos suivants : «l’écriture est un acte de solidarité historique (…). L’écriture est une fonction : elle est le rapport entre la création et la société, elle est le langage littéraire transformé par sa destination sociale, elle est la forme saisie dans son intention humaine et liée aux grandes crises de l’histoire »4. L’auteur est donc engagé dans l’histoire. Il est appelé à faire connaître au lecteur la situation historique dont son œuvre porte l’ emprunte ainsi que les fluctuations de la société à laquelle il appartient. Pour Goldenstein : «il n’existe pas de littérature hors d’une histoire qui conditionne son émergence et d’un système social qui l’institue, la valorise, la transmet et veille à sa réception »5 . Ce qui amène à dire que l’œuvre littéraire par son inscription dans une période donnée, s’insère dans une société déterminée et à une époque marquée de l’institution littéraire où l’auteur s’empare du texte littéraire afin d’en faire une véritable source des faits historiques pour un lecteur avide de connaître l’histoire qui tourmente sa société. En ce sens, Jean Peytard affirme «l’écrivain, le texte, les lecteurs sont historiquement, socialement et ethnologiquement situés et en profondeur ; ils entretiennent des rapports plus ou moins étroits avec les événements de leur époque et leur pays »6. Dans un texte littéraire, où tout peut faire signe, le social est omniprésent et se manifeste explicitement ou implicitement à travers les différents composants du récit. Le personnage est un élément essentielle et considéré comme unité 3- MACHERY, P cité par BENZID, Aziza, Op.cit. p.97. 4 – BARTHES, Roland. Le degré zéro de l’écriture. Ed. Seuil, Paris,1953, 1972. p.18. 5 - GUETTAFI, Sihem (2006), Didactisation et historicité dans la chrysalide de Aïcha Lemsine : Symbolique d’une oeuvre intégrale, Mémoire de magister, Université Kasdi Merbah, Ouargla, p. 237 6 -PEYTARD, Jean. par BENZID, Aziza, Op.cit. p.97 significatif et malgré cette importance que lui est accordé, le personnage ne prend vie qu'une fois nommé _ d’où les propos de Flaubert Gustave ,qui déclarait à Taine, au début des année 1860, qu'il ne pouvait encore écrire son grand roman, parce qu'il n'avait pas trouvé les noms de ses personnage, ce grand importante dans le roman, une chose romancier , ajout-il, dans une lettre sur l'éducation sentimentale <<un nom propre est une chose extrêmement capitale>> Le personnage romanesque n'étant lisible, au premier abord, que par son nom (ou par une quelconque appellation en tenant lieu), ce nom joue dans le texte un rôle de premier plan et demande à son tour à être lu. À la fois signalétique et signifiant, il s'inscrit parmi les autres signes textuels selon un fonctionnement particulier qui varie d'un auteur à l'autre, et que l'onomastique littéraire s'applique à cerner. Le nom propre en soi appartenant au noyau le plus fondamental de la vie sociale, une étude des noms dans une œuvre littéraire dépasse forcément les limites de la linguistique ou de la rhétorique; conciliant des démarches qui n'ont pas, de toute manière, à être séparées artificiellement pour les besoins de l'analyse, elle s'alimente aux sphères aussi bien anthropologique que philosophique, psychanalytique ou symbolique . Notre étude prendra appui sur trois œuvres: La grande maison de Mohamed Dib7, romans assez courts, d’environ 182 pages, publié en 1952, L'attentat de Yasmina Khadra8, 245 pages, écrit dans les années 90 et publié tard en 2005 et le dernier Le feu ne ferra pas log de Hamid Grine9 .Ces trois œuvres constituant notre corpus seront considérées comme des œuvres de fictions à part entières. 7 - Mohammed Dib (Tlemcen, 21 juillet 1920) est un écrivain algérien de langue française, auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre, de contes pour enfants, et de poésie. 8 - Yasmina Khadra est le pseudonyme de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul, né le 10 janvier 1955 à Kenadsa dans la wilaya de Bechar dans le Sahara algérien. Ce pseudonyme est composé des deux prénoms de sa femme. 9 - Hamid Grine est un journaliste et écrivain algérien, né le 20 juin 1954 à Biskra dans le sud-est algérien. Notre étude tente de montrer que la littérature maghrébine est assez particulière quant aux personnages choisis et l’ensemble de noms donnés, parce que notre romanciesr incarnent un code particulier de valeur sociale et culturelle qui impose en effet un certain niveau d’interprétation et de lecture nominative du personnage romanesque. Aussi, vise à dévoiler toutes facultés que procure ce signe linguistique (Nom de personnage) aux facettes et vertus multiples. Dans la littérature, Les noms des personnages occupent une place stratégique, c’est sur eux que repose une grande partie du système de référence. Ce qui a suscité notre curiosité et nous a poussé à se poser l’ interrogation suivante : Les noms des personnages peuvent-ils entretenir une relation avec l’Histoire ? ou dans quelle mesure le nom propre des personnage, nous raconte des faits Historiques? Les hypothèses qui viennent répondre provisoirement à notre problématique sont les suivantes : 1- Inhérent à sa forme, le nom de personnage contient toujours une ébauche de description . 2-La façon dont le nom de personnage se présente dans uploads/Geographie/ sf-166.pdf
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- Publié le Sep 14, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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