Souvenirs d'un soldat / L.-Louis Lande ; avec introduction sur L.-Louis Lande,

Souvenirs d'un soldat / L.-Louis Lande ; avec introduction sur L.-Louis Lande, par Émile Faguet,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lande, Lucien-Louis (1847-1880). Souvenirs d'un soldat / L.-Louis Lande ; avec introduction sur L.-Louis Lande, par Émile Faguet,.... 1886. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Ï.OU 18 A N D H W ANCIEN ELEVE DE L'ECOLE NORMALE 8UPËBIEURE SOUVENIRS D'UN S 0 L 1) A T LES FUSILIERS MARINS AU SIÈGE DE PARIS LE SERGENT HOFF UN INVALIDE LA HACIENDA DE CAMARON \VK' t\tftU)T~)'tU.\ ),. t,~)) i.),hi, PAR a !n! )')'~f ANCIEN É[.KVH t'E L'ÉCOLE NORMALE SLPËntHL'KE, PHOFESSEtJH ACRÉCÉ DHS LETTRES AU LYCÉE CU.\I)OHCET, DOCTEUH ÈS-LHTTRES PARIS H. L~<'H\ & H. UU'H's'. K'H'i'HL' 17, RUE BONAPARTE, 17 7 1887 EN VENTE A LA MÊME LIBRAIRIE LES CHATEAUX HISTORIQUES DE LA FRANCE PAR PAUL PERRET Avec eaux-fortes tirées & part et dans le texte sous la dtrec<MH de EUGÈNE SADOUX Première Série formant deux magnifiques v(Jumes grand in-4° qui contiennentchacun 120 gratifies eaux-for!es tiree> sur Chi~e. Edition sur vélin, les deux v~inmes,)jr~c)t~'s. 240 <r. 2° Série. 5 fasciculessont en vente. sous PRESSE 6° fascicule terminant le 3''et dernier volume. LES PYRÉNÉESFRANÇAISES Argelès Cauterets Luz Saint Sauveur et Barèges, ,)ar l'aul ['Etin~T, illustrations d'Hu~'ne S.)0)\. 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ÉTUDES SUR LA LITTÉRATURE FRANÇAISE AU XIX~ SIÈCLE Chateaubriand Lamartine V. Hugo – Alfred de Vigny, par Emile F.UET, i beau volumein-18 Jésus, bruche 3 fr. 50 SOUVENIRS D'UN SOLDAT (M -s c? a L. LOUIS-LANDE ANCIEN ÉLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE SOUVENIRS D'UN SOLDAT LES FUSILIERS MARINS AU SIÈGE DE PARIS UN INVALIDE – LE SERGENT HOFF LA HACIENDA DE CAMARON AVEC INTRODUC'DOX SUR L. LOUIS-LANDE FAR EMILE FAGCHT AXCIEN hLÈYE DE L'ÉCOLE KOBMALE SU!'HMEt!ttE, PROFESSEURA6KËGÉ DES LETTRES AC LYCÉE COXMttCET, HOCTECR È.S LETTRES PARIS II. LECÈNE ET H. OUDIN, ÉDITEURS 17, 'RUE BONAPARTE, i7 1886 LUCIEN LOUIS-LANDE Lucien Louis-Lande, qui prit l'habitude de signer ses articleset ses livres L. Louis-Lande, est né à Bor-' deauxle 9 septembre 1847, d'une famille honorable et, distinguée, où se conservent les traditionsde l'acti- vité intellectuelleet du travail. Son père, qui existe encore,était un professeur libre, très apprécié et vrai- ment vénéré de ses élèves (j'en ai des témoignages). Son frère, le docteur Lande, est professeur à la Faculté de médecine de Bordeaux. Les succès de ses premières étudesau Lycée de Bordeauxle marquaient pour l'Ecole normale. Il vint achever ses études litté- raires au Lycée Louis-le-Grand, en qualité de pen- sionnaire de Sainte-Barbe.Il manqua de très peu le prix d'honneur de rhétoriqueen 1866. Il eut le second prix. Il entra à l'Ecolenormale en 1867. Celui qui devait, trois ans après, figurer si brillam- ment parmi les fusiliers marins du siège de Paris, n'avaitrien, à ce moment, ni d'un marin, ni d'un sol- dat. Petit de taille, mince et souple avec une appa- rence frêle,des piedsetdes mains de femme,jolie che- velure blonde bouclée, légère moustache pale.,joues rondes, nez retrousséet gai, les yeux bleus, très doux et tendres, charmants, la voix claire et chantante, il paraissaitde deux ou troisans plusjeune qu'il n'était. 'M. Duruy, alors ministre, qui avait une prestance et un masquede César, et qui était habitué à voir autour de son foyerdes enfants au torse sculptural, l'avisa dans une soirée chez le directeur, et dit a On est bien jeune à l'école Souscesdehors délicats, il était très vigoureux. On s'en apercevaità la vivacité de ses mouvements,à l'a- gilité de sa démarche. Il était bon marcheur, coureur invincible, danseurexcellentet infatigable. Chose rare chez les jeunesgens, il aimait l'effort, et l'effort long- temps soutenu. A l'école, il travaillait énormément. Mais l'on tombait, pour ce qui était de ses travaux, dans la même erreur qu'avait faite M. Duruy sur sa personne. La vigueur y était dissimulée jusqu'à ne plus laisser de trace. Je vois encore la petite scène, notre excellent professeurde latin lui disant « Tou- jours votre grâce aimable et un peu abandonnée. Cela sent moins le travail qu'une nature heureuse et une agréable improvisation » et Lande donnant sur sa table un léger coup de poing d'impatience, où repa- raissait le méridional, et qui voulait dire « Ah bien oui1 » Mon Dieu, reprenaitl'indulgentprofesseur, je ne suis jugeque du résultat. Mettons quevous savez faire difficilement des vers latins faciles. Mais je vous jure qu'ils sont faciles » Son caractère était tout de même. Une humeur charmante, affabilité inaltérable, gaité qui en donnait aux autres nulle âpreté dans les discussions, et même nulle discussion, ce qui était peut-êtrela seule manière qu'il eût de se singulariser parmi nous et par-dessous,une des âmesles plusénergiques quej'aie connues. Il eût bien trompé ceux qui ont coutumede prendre le mot caractèrepour synonyme de mauvais caractère; etje crois en effet qu'il a trompéainsi, sans intention, beaucoup de gens. On le trouvait si aima- ble qu'on le croyait léger. Il avait une volonté de fer sous une grâce rieuse. Cettesorte de dissimulation,tout involontaire,desa complexionintime,était commeaidéepar sa modestie, qui était absolue. Je n'ai jamais vu personne qui fût plus naturellement porté, et sans le moindre souci de mystère, à ne jamais parler de lui. IIsemMaitn'ypas songer. Si on lui pariait le premier d'un de ses tra- vaux, pour l'en féliciter, il ne détournaitpoint la con- versation mais, sans qu'il y fit effort, il se trouvait qu'il no parlait que du sujet, ou de ceux qui l'avaient traité avant lui. Je n'ai point connu d'homme plus naturellement exempt de tout pédantisme. Il n'avait pas même l'af- fectation qui consiste à s'en préserver. Ses amis, à J'École, étaient les plus francset les plus simplesd'at- titude d'entre nous Debidour, Coun.t, par-dessus tous le bon et doux Lionel Dauriac. S'il faut toutdire, il n'aimaitpas extrêmementl'esprit généralde l'Ecole, tel qu'il était alors; car je ne doute point que nos suc- cesseu j ne vaillent mieux que nous, et je vais même jusqu'à le croire. Un certain penchant à l'admiration mutuelleet au dédain a prtort de ce qui n'était pas nous, gâtait un peu les plus précieuses de nos qualités. Une méthode de jugement décisive et sévère .à l'égard de tous ceux qui n'étaient point entrés dans nos murs, et uploads/Geographie/ souvenirs-de-un-soldat.pdf

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