Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Enfer de Dante Aligh
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France L'Enfer de Dante Alighieri, avec les dessins de Gustave Doré. Traduction française de Pier Angelo Fiorentino, [...] Dante Alighieri (1265-1321). Auteur du texte. L'Enfer de Dante Alighieri, avec les dessins de Gustave Doré. Traduction française de Pier Angelo Fiorentino, accompagnée du texte italien. 1862. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. 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Malgré l'extérieur somptueux du présentouvrage, nous avons la ferme confiance d'offrir au public autre chose et mieux qu'une oeuvre de luxe : c'est pourquoi nous croyons lui devoir quelques mots de sérieuse préface. Ce livre contient deux interprétations du poëme de Dante et son texte 1. L'une de ces interprétations, c'est l'oeuvre pittoresque, intelligente et vraiment inspirée, d'un artiste que tant de succès précoces ont mûri pour cette entreprise har- die; c'est la verve jeune et puissante de M. Gustave Doré appliquée à transfigurer les conceptions du plus graphique de tous les poètes anciens et modernes; c'est ce qu'ont voulu faire, dès le quinzième siècle, tant d'habiles maîtres : ce qu'eût fait si volontiers Michel-Ange, tout imbu qu'il était du génie de Dante, ce qu'il avait même esquissé sur les marges d'un exemplaireperdu dans un naufrage; c'est enfin ce qu'ont, depuis, essayé un grand nombre de dessinateurs, inégalement secondéspar les qualités de leur talent, par le goût de leur école et la critique de leur époque. Tel est, en effet, tel grandit encore dans le monde des imaginations, l'empire de ce poète, semblable à celui d'Homère, qui créa jadis les types du culte grec. La cause 1. Une autre édition, que nous publions concurremment avec celle-ci, et qui est destinée à passer les Alpes et les frontièresde France, donne le texte seul en regardde la même série de compositions gravées. u- AVERTISSEMENT. suprême, légitime en est sans doute dans la merveille toute-puissante du langage. Mais comment ne pas s'étonner, aujourd'hui surtout, de cette sorte d'autoritéacquise, comme par un compromis universel, au fanatique Florentin et à ses visions ? Il est vrai qu'il les a si bien vues! Voici l'Enfer, par exemple, l'Enfer souterrain, éternel, création de YÉternelAmour, avec ses horreurs effroyables, avec toute sa construction hiérarchique, ses catégories aristotéliques, et nul n'ose sourire ou censurer : ni le phi- losophe, qui réservera sa colère pour le même système moins doctement traité par quelque moine napolitain; ni le théologien, même catholique, qui se complaît dans les efforts de l'Église actuelle pour épurer le dogme au foyer de la charité universelle. A l'oeuvre donc, artistes; rendez-nous au vif, comme le poète, les tragiques spectacles de la Divine Comédie; faites-nous reconnaître avec terreur et pitié les misérables qu'il a fait périr éternellement dans l'ouragan sans repos, dans les abîmes de feu, de fange ou de glace. Laissez passer la justice de Dante, si extravagante qu'elle soit, en faveur de tant de beauté et de génie, de tant de foi et de doctrine, représentant dans l'his- toire de l'humanité un grand âge qui n'est plus. Chose remarquable, le même ascendant qui a vaincu par tant de sympathie les répugnancesde l'opinion moderne, a prévalu d'autre part sur les susceptibilités vivaces du pouvoir pontifical, souvent froissé dans ses poèmes par de rudes atteintes. La lec- ture d'un livre si populaire et si national avait bien dû être tolérée par le Saint-Siège qui avait proscrit et brûlé le traité de Monarchia de ce même gibelin; mais pendant quatre cents ans il n'avait pas été permis, dans les Etats de l'Église, de réimprimer le texte et les commentairesde la Divine Comédie. Le dix-huitièmesiècle a vu lever par degrés cet interdit. Un rapide aperçu des divers momentsde cetterécipiscenceprogres- sive nous offre non-seulement une revue de faits assez piquants, mais encore ce qui convient à une nouvelle édition attentivement soignée, la série même des principaux travaux formant l'ère moderne des destinées de notre poème. Le premier pas de ce rapprochement circonspect, c'est d'abord une traduction en vers latins, oeuvre de collège bien antidantesque, mais assez spirituelle et surtout très-infidèle aux endroits scabreux, que l'on permet à un P. Carlo d'Aquino d'impri- mer, en 1728, avec le texte, à Rome même, mais sous la fausse date de Naples qui se lit au frontispice1. Rientôt après, en 1732, le pape Clément XII se fit dédier par un autre jésuite, 1. Rappelons en exemple de la manière jésuitique, ou, si l'on veut, ovidienne, de ce bon père le fameux vers de Francesca, Quelgiornopiu non vi leggemmo avanie,traduit par ces deux ingénieux hexamètres • Distulimuspost hase sontes evohere chartas : Sontes ! heu miseram ! gravius nocuererémoise. AVERTISSEMENT. m le P. Venturi, une édition soignée du poème, avec un commentaire assez estimable, mais visiblement destiné à infirmer l'autorité théologique de Dante. Cette édition, souvent reproduite depuis, paraissait à Lucques, sans porter, même au bas de la dédicace, le nom de l'auteur. Le ton peu réservé dont il censure son poète a souvent depuis choqué les critiques italiens; mais le commentaire du P. Venturi, concis et intelligent, en contraste avec les allures traînantes des anciennes gloses, a obtenu un long succès. Un autre mérite, apprécié surtout en Toscane, tient à ce que ces éditions reproduisent le texte fixé par la Crusca, en 1595, et remis en lumière par Volpi, en 1727. Enfin ce triomphe tant différé s'accomplit par la première édition avouée de Rome, en 1791, date remarquable.Uncordelier, homme savant et diligent, le P. Lom- bardi, tout en se portant le défenseur de la grandeépopée contre le jésuite, donna aux lecteurs studieux un commentaire plus ample et plus complet, tantôt neuf, tantôt extrait judicieusementdes anciens. C'est ce que l'Italie a fait de mieux jusqu'ici pour son poète, bien qu'une critique plus exigeante puisse à bon droit demander mieux encore. Il faut bien l'avouer, en effet, le vrai goût poétique, le tact de la langue et de l'harmonie toscane, n'étaient pas donnés au P. Lombardi en un degré suffisant. Il y eût moins paru s'il eût consenti à suivre le texte florentin à peu près consacré par la Crusca; mais il se laissa malheureusementégarer par une manie d'éditeur fort dange- reuse, celle de réformer son texte. Une autorité qui eût semblé moins imposante à un atticisme plus délicat, celle de l'édition milanaise de 1477, dite Nidobeatina, lui fit adopter une multitude de ces leçons uploads/Geographie/ dante-l-x27-enfer-illustre-par-gustave-dore-1868.pdf
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- Publié le Fev 12, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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