Ahmed Oumeri Ahmed BELAID alias Oumeri fut un descendant d’une famille qui a pe
Ahmed Oumeri Ahmed BELAID alias Oumeri fut un descendant d’une famille qui a perdu sept hommes durant la résistance des At-Buwaddu à la conquête française en Kabylie. Alors que tout le pays s’était rendu à « l’évidence » et avait « accepté » les auspices de la France protectrice vers 1849, cet Âarch résista sept longues années encore aux assauts répétés et meurtriers des conquérants (1850 – 1857) Le colonel Robin écrivait dans la « Revue africaine » qui relatait alors la chronique de la conquête de la Kabylie : « Les Beni-bou-Addou qui, malgré le sac de leurs principaux villages en 1856, étaient restés insoumis, furent encore les derniers à rentrer dans le devoir en 1857. » Plus tard, ils s’associèrent aux troupes de Fatma n Soumer, puis, prirent part au soulèvement d’El Mokrani… Les sept guerriers des Ath Hammou, ancêtres de Ahmed, qui périrent alors ont été exécutés par les soldats du général Lerez du 5è RTA. Depuis, cet adage est né pour traverser les années et les générations dont celle de Ahmed et parvenir jusqu’à nous : « W’i bghan ad yissin xellu, imuqel s-afrag n At-Hemmu » Les répercussions psychologiques traumatisantes des rudes épreuves de cette période, particulièrement sanglante de notre histoire, sur les populations, se sont donc transmises – la tradition orale aidant – de génération en génération. Ahmed Oumeri voit le jour sur hameau suspendu au pied des crêtes du versant Nord-Ouest de « la montagne de fer »Les Aït-Bouaddou, menaient une vie somme toute identique à celle que menaient leurs compatriotes indigènes. Une vie faite d’indigence et d’injustice. Le petit Oumeri grandit au milieu de cette agressivité constante des milieux social et naturel qui forgera par la suite son amour de la justice, de la liberté mais surtout son courage. Le mouvement nationaliste commençait à se cristalliser et à prendre racines dans les couches populaires. L’ENA puis le PPA tentaient de se doter d’une base solide pour pouvoir mener leurs actions de sensibilisations aux contrées les plus éloignées et faire vibrer les fibres patriotiques de leurs frères autochtones. Puis, éclata la IIè guerre mondiale et tout désormais, dépendait des tournures que va prendre cette nouvelle tragédie qui venait alors s’ajouter au malheur des algériens. Pour que la France « protectrice » ne tombe pas entre les griffes du nazisme, les Algériens sont mobilisés puis expédiés au front. Les villages de Kabylie ne portaient plus dans leurs ruelles que vieillards, femmes et enfants. Le jeune Ahmed Oumeri, quant à lui, se retrouva à Sedan, à la frontière francobelge…Prenant conscience que son combat devrait se faire chez-lui, il déserta en 1941. Arrêté puis emprisonné à la caserne de Belfort (actuelle El Harrach) où il fut réincorporé au régiment de « la marche des Levants », où, après des tractations et après avoir eu le soutient de la direction du PPA, Ahmed Oumeri organisa une mutinerie qui échoua. Sa déception fut des plus vive quand, le jour même de la révolte carcérale, Messali Lhadj appela les mutins au calme… et à se rendre ! Ahmed Oumeri réussit sa tentative d’évasion et opta aussitôt pour le maquis contre le colonialisme à la manière des ancêtres. Il rançonnait les « amis » de l’aroumi dont les rançons allaient sans prendre le moindre détour aux plus démunis. « …Il n’arrêtait les cars que pour faire crier à plusieurs dizaines de voyageurs : Vive le PPA, vive l’indépendance… »Un témoin oculaire de ces scènes serait encore en vie. Pendant ce temps là, la propagande colonialiste associée aux différentes pressions de ses ennemis, dans une époque où les seuls canaux d’information « sensés » éclairer des populations, en majorités illettrées, étaient propriété de l’administration coloniale, ont fait que les plus illuminés ont cédé et les diffamations les plus invraisemblables et les plus immorales avaient prit les allures de vérités incontestables. Mr M.A. Brahimi, dans un travail d’investigation d’envergure, révèle l’existence des contacts entre le groupe d’Ahmed Oumeri et les responsables du PPA-MTLD. En effet, il s’apprêtait à rejoindre l’O.S, convaincu enfin par Krim Belkacem après des années d’efforts. Oumeri fut assassiné dans un guet-apens tendu par l’administration au village Iaâzounen, au domicile de son compagnon d’armes Ouacel Ali, le jour même de la création de l’organisation (O.S.) Ahmed BELAID alias Oumeri fut un descendant d'une famille qui a perdu sept hommes durant la résistance des At-Buwaddu à la conquête française en Kabylie. Alors que tout le pays s'était rendu à « l'évidence » et avait « accepté » les auspices de la France protectrice vers 1849, cet Âarch résista sept longues années encore aux assauts répétés et meurtriers des conquérants (1850 -- 1857)....Oumeri fut assassiné dans un guet-apens tendu par l'administration au village Iaâzounen, au domicile de son compagnon d'armes Ouacel Ali, le jour même de la création de l'organisation (O.S.). Awal D Wuzzal : Oumeri, le justicier En tuant Oumeri devant un plat de couscous, Oucel avait souillé la plus noble des traditions. Le respect du sel”. On n’assassine jamais, c’est le plus méprisable des crimes. Aucune excuse ne peut justifier, car “le sel est sacré ”. In Dépêche de Kabylie du 12 Octobre 2010 - Par Moumouh Icheboudène: Ahmed Oumeri, paysan, originaire d’Ath Jimâa des Ouadhias. Durant la Deuxième Guerre mondiale, la France mobilise beaucoup d’Algériens, qu’elle envoie se battre, contre les Allemands. Après sa mobilisation, il se retrouve à Sedan, à la frontière franco-belge... Ne se sentant pas concerné par cette guerre, il prend conscience que son combat devait se faire chez lui, il déserta en 1941. Depuis, il mène une vie de rebelle ; contre le colonialisme français. Arrêté puis emprisonné, la cadence de Belfort (El Harrach) où il fut réincorporé au régiment de “La marche des levants”, où après des tractations et après avoir eu le soutien du PPA, Ahmed Oumeri organise une mutinerie... Oumeri réussit son évasion et opta pour le maquis contre le colonialisme à la manière des ancêtres. Il rançonne les amis, les alliés de l’aroumi* dont les rançons allaient tout droit aux démunis. Il arrêtait les cars pour crier à plusieurs dizaines de voyageurs : “Vive le PPA, vive l’Indépendance...” et ce, treize ans avant le déclenchement de la Révolution de Novembre 1954. Pendant ce temps-là, la propagande coloniale associée aux différentes pressions de ses ennemis, dans une époque où les seuls canaux d’information censées éclairer des populations, dont la majorité écrasante était illettrée, étaient propriété de l’administration coloniale, ont fait que les plus illuminés ont cédé et les diffamations les plus invraisemblables et les plus immorales avaient pris des allures de vérité. Ouacel et le complot du commissaire Dans le but de démystifier le héros, des manchettes telles que “les bandits en Kabylie”, “les autorités aidées de la population mettent tout en œuvre pour capturer mort ou vif le bandit Oumeri”, “Des hors-la-loi qui ne sont que des malfaiteurs et dont on voudrait faire des héros de légende”, ne parviennent pas à ternir aux yeux des paysans la réputation de célèbre bandit d’honneur. Bien au contraire, pour les petites gens, Oumeri s’acheminait inexorablement vers la légende en dépit des allégations généralement semées par le système en place. Ouacel Ali, il eut à essuyer des attaques violentes se rapportant à l’amitié qui le fait liait au proscrit. On le contraignit d’éviter et de rompre définitivement sa liaison qui, prétendait-on, ne pouvait que lui valoir les prés ennuis. Ali, résiste, affirmant qu’il était trop tard pour songer à une telle solution, néanmoins, il n’écarte pas l’éventualité d’espacer progressivement ses entrevues avec Oumeri pour finir, à moyen terme, pour relâcher ses relations comme le désirait son clan. L’autorité coloniale a essayé toutes les combines pour éloigner le peuple du duo sans résultat, jusqu’au jour, où, le commissaire de police concocte une diabolique affaire d’honneur et de trahison, qu’aucun kabyle ne peut supporter : qu’un homme, un ami de surcroît, tente de salir son honneur en projetant d’encrer clandestinement chez un ami en son absence. Le commissaire travail minutieusement Ouacel, il lui fait un accueil qui laisse Ali ébahi. Le commissaire de polie lui fait savoir qu’il était au courant de l’aide qu’il apporté à Oumeri et son acolyte Hadj Ali, le duo qui rodait la nuit devant sa maison pendant son absence. pendant les trois jours qu’il passa au commissariat en compagnie des inspecteur et leur commissaire, créèrent le doute dans le cœur d’Ali au troisième jour Ouacel était persuadé qu’Oumeri pouvait effectivement commettre son déshonneur. Quand le doute creuse, il rend ce qui théorique en réel, palpable. Pour enlever le doute, Ouacel accepte le traquenard élaboré par le commissaire de police, tuer Oumeri et son ami Hadj Ali. Pour nous, dit le commissaire, Oumeri et Hadj Ali sont des bandits sans scrupules qu’il faut éliminer et pour toi, ce sont des traîtres qui caressent le rêve de te déshonorer. Ne vois-tu pas que nous sommes des alliées placés du mêmes côté de la barrière. Ouacel Ali invite son parent Ouagni Arezki à prendre un couscous chez lui. - Arezki, depuis que nous sommes uploads/Geographie/ sur-ahmed-oumeri.pdf
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- Publié le Jan 17, 2021
- Catégorie Geography / Geogra...
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