Texte 1 : 08 mais 1945, Tandis que la métropole fête dans la liesse la victoire

Texte 1 : 08 mais 1945, Tandis que la métropole fête dans la liesse la victoire alliée sur l’Allemagne nazie, en Algérie se met en branle une féroce répression contre la population Goumiers, spahis, tirailleurs et tabors enrôlés en Indochine, au Congo, à Madagascar ou en Afrique du Nord ... Les Indigènes ont constitué un quart des troupes Françaises engagées dans la Libération de l’Hexagone. Forts du tribut versé, de la *fraternité d’armes* les Algériens, privés de droits sociaux, juridiques et politiques, veulent croire à la reconnaissance de la France. Partisans de Messali Hadj, de Ferhat Abbas se déploient dans les rues d’Alger et de Sétif pour réclamer une équité de statuts, la libération des militants nationalistes emprisonnés ... Et, comble de l’insupportable pour le grand colonat et les autorités politiques, certains manifestants, minoritaires encore, vont jusqu’à brandir un drapeau algérien. Il faut éviter la contamination. La police, l’armé et des milices privés composés d’européens ultras vont s’employer à rétablir l’ordre colonial. Transfère des pouvoirs politiques en militaires, ratonnades, disparitions, bombardements des villages, humiliations collectives hameaux brulés. Marie Cailletet « revue de presse » 8 mai 2008 Texte 2 : 8 mai 1945 : 8 mai, fête de la victoire. Les alliés ont vaincu les nazis ce jour là en 1945. En Algérie, de l’autre coté du bassin méditerranéen, ces jours de deuil. Dont le constantinois, des citadins rejoignirent nombreux Ferhat Abbas, pharmacien à Sétif, sous la bannière : « l’arabe est ma langue, l’Algérie mon pays, l’islam ma religion ». Dans les campagnes, Messali Hadj, avec son parti du peuple algérien, interdit depuis 1939, était le plus populaire. Mais à Paris, de Gaulle, à la tête du gouvernement provisoire, lançait : « Il ne faut pas que l’Afrique du nord nous glisse entre les doigts pendant que nous libérons l’Europe ». A Sétif, le 8 mai 1945, la ville est pavoisée. Le PPA a inventé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les militants le mêlent à ceux des alliés et à des écriteaux : « Libérez Messali Hadj ! » Les autorités françaises voient rouge. A un carrefour, une voiture de la brigade mobile de la police judiciaire fonce quatre hommes armés en surgissant. Ils arrachent les drapeaux, tirent, abattent un jeune porte étendard devant le café de France. La fusillade éclate. Les manifestants s’enflamment et frappent tous les français qu’ils voient : au hasard, le maire de Sétif, un juge de paix, le receveur des postes de Perigot ville et son fils de 11 ans. C’est l’embrasement : 21 Européens sont massacrés. A 13 heures, la police et la gendarmerie ont repris le contrôle de la ville. Les émeutiers se sont enfuis dans le djebel, emportant morts et blessés. Le canard enchainé – 7 mai 2008 Texte 3 : Le 8 mai 1945 : Les massacres de Sétif et Guelma sont des répressions sanglantes d’émeutes nationalistes qui sont survenues en 1945 dans le département de Constantine en Algérie durant la colonisation française. Elles débutent le 8 mai 1945 : pour fêter la fin des hostilités et la victoire des Alliés sur les forces de l’Axe, un défilé est organisé. A Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10 000 personnes, chantant l’hymne nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « A bas le colonialisme ». Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l’Algérie libre et indépendante » et en tête de la manifestation Aissa Cheraga, chef d’une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien. Tout dérape alors ; devant le café de France, le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre, des européens en marge de la manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. Un adolescent, Bouzid Sàal s’empare du drapeau algérien mais est abattu par un policier, immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquent la panique, Les manifestants en colère s’en prennent aux français et font en quelques heures 28 morts chez les européens, dont le maire qui a cherché à s’interposer, et 48 blessés. L’armé fait défiler les tirailleurs algériens, mais, alors que l’émeute se calme à Sétif, dans le même temps, des émeutes éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et Djidjelli. Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre. uploads/Geographie/ textes-de-la-synthese-de-documents.pdf

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