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&(10 L $BIJFSTj²HZQUF/JMPUJRVFFU.ÏEJUFSSBOÏFOOFx Université Paul Valéry (Montpellier III) – CNRS UMR 5140 « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » Équipe « Égypte Nilotique et Méditerranéenne » (ENiM) Cahiers de l’ENiM (CENiM) 4 Stéphane PASQUALI Topographie cultuelle de Memphis 1 a. Corpus Temples et principaux quartiers de la XVIIIe dynastie Montpellier, 2011 Ce uoltme est l’impression dt tewte mis en ligne str le site : http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim/ Le texte mis en ligne est librement « téléchargeable ». Pour les éventuelles références et citations, il sera renvoyé à : St. PASQUALI, Topographie cultuelle de Memphis 1a : Corpus. Temples et principaux quartiers de la XVIIIe dynastie, CENiM 4, Montpellier, 2011. Photographie de la couverture, St. Pasquali (fragment de relief ou de stèle Caire JE 34558, jardin du Musée du Caire). Photographie de la 4e de couverture, d’après M. JØRGENSEN, Catalogue Egypt II (1550-1080 B.C.). Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague, 1998, p. 103 (fragment de relief Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek inv. ÆIN 1152). Malgré l’immense étendue de cette ville et la haute antiquité à laquelle elle remonte, nonobstant toutes les vicissitudes des divers gouvernements dont elle a successivement subi le joug, quelques efforts que différents peuples aient faits pour l’anéantir, en en faisant disparaître jusqu’aux moindres vestiges, effaçant jusqu’à ses plus légères traces, transportant ailleurs les pierres et les matériaux dont elle était construite, dévastant ses édifices, mutilant les figures qui en faisaient l’ornement ; enfin, en dépit de ce que quatre mille ans et plus ont dû ajouter à tant de causes de destructions, ses ruines offrent encore aux yeux des spectateurs une réunion de merveilles qui confond l’intelligence, et que l’homme le plus éloquent entreprendrait inutilement de décrire. Plus on la considère, plus on sent augmenter l’admiration qu’elle inspire ; et chaque nouveau coup d’œil que l’on donne à ses ruines, est une nouvelle cause de ravissement. À peine a-t-elle fait naître une idée dans l’âme du spectateur, qu’elle lui suggère une idée encore plus admirable ; et quand on croit en avoir acquis une connaissance parfaite, elle vous convainc au même instant que ce que vous aviez conçu est encore bien au-dessous de la vérité. Description des ruines de Memphis par ʿAbd al-Latif al-Baghdadi (m. 629/1231-1232), d’après la traduction de S. de Sacy, Relation de l’Égypte par Abd-Allatif, Médecin de Bagdad, Paris, 1810, p. 185. AVANT-PROPOS OUR QUI S’INTÉRESSE à la topographie cultuelle de la région memphite au Nouvel Empire, la référence en la matière demeure le premier volume des Materialien zur Wirtschaftsgeschichte des Neuen Reiches de Wolfgang Helck dont à peine quinze pages concernent ce sujet (Wiesbaden, 1961, p. 912-926 [130-144]). D’ttiles renseignements sont également contents dans l’oturage d’Ahmad Badavi intitulé Memphis als zweite Landeshauptstadt im Neuen Reich (Le Caire, 1948) qti demetre l’tniqte monographie parte à ce jotr str cette uille pour cette période historique. Or, après quatre décennies qui ont vu se succéder les découvertes archéologiques à Memphis (Mît Rahîna) et surtout dans ses nécropoles (Abousîr, Saqqâra, Dahchotr), ainsi qte l’essor constant des recherches consacrées à cette région at Notuel Empire, force est de constater qte ces ottils de trauail sont atjotrd’hti dépassés et méritent tne mise à jotr générale. C’est l’objectif qte s’est fiwé le projet de recherche Topographie cultuelle de Memphis mené par l’éqtipe « Égypte nilotique et méditerranéenne » de l’UMR 5140 (CNRS-Université Paul Valéry, Montpellier III). Celui-ci fut lancé officiellement le 4 juin 2010 lors du colloque international Abusir and Saqqara in the Year 2010 (May 31-June 4) (Prague, Czech Institute of Egyptology). Ce projet préuoit la constitttion d’tne base de données répertoriant l’ensemble des noms de lietw et de monuments de culte de la région memphite, recensés dans les sources épigraphiques de toutes natures : temples, chapelles mais aussi éléments architecturaux de temples (e.g. pylônes, portes, etc.), colosses roxatw, etc. Le cadre chronologiqte qti a été fiwé ua dt Moxen Empire à l’époqte ptolémaïque. Dans un premier temps, la documentation datant du Nouvel Empire sera traitée en priorité. P IV Stéphane Pasquali CENiM 4, 2011 Pour chaque source relative à un lieu de culte, une fiche est établie, celle-ci enregistrant les informations essentielles : nom, références de la source (type, localisation actuelle, provenance, propriétaire, etc.), datation, graphie en hiéroglyphes. Les toponxmes et attres désignations d’éléments dt paxsage memphite collectés at cotrs dt dépouillement général des sources mais qui ne rentrent pas dans le cadre de cette base de données sont potr l’instant consignés dans tne liste annewe qti potrra éuenttellement faire l’objet d’tn traitement futur. Des études ponctuelles réalisées dans le cadre de ce projet ont déjà été publiées ou sont à paraître : Kh. EL-ENANY, « Fragment d’une stèle d’Apis mentionnant le roi Téti (Le Caire JE 40044) », RdE 61, 2010, p. 77-89. B. GESSLER-LÖHR, « Pre-Amarna or Post-Amarna? The Tomb of the God’s Father Hatiay at Saqqara », dans L. Evans (éd.), Ancient Memphis: ‘Enduring is the Perfection’. Proceedings of the International Conference held at Macquarie University of Sydney on August 14-15, 2008, OLA, 2011, à paraître. St. PASQUALI, « Données stpplémentaires concernant les formes memphites d’Amon at Notuel Empire », ENiM 2, 2009, p. 67-90. Id., « À propos de l’identification dt Temple A de Memphis/Mît Rahîna », JEA 96, 2010, p. 222-227. Id., « A Sun-shade Temple of Princess Ankhesenpaaten in Memphis », JEA, à paraître. Id. (en collaboration avec B. GESSLER-LÖHR), « Un nouveau relief du Grand intendant de Memphis, Ipy, et le temple de Ptah du terrain-bʿḥ », à paraître. * * * Le présent ouvrage est le premier volume des monographies associées au projet Topographie cultuelle de Memphis. Il s’agit d’tne refonte de notre thèse de doctorat intittlée Recherches sur Memphis au Nouvel Empire. Topographie, toponymie, histoire (Université Paul Valéry- Montpellier III, 2008). Ce travail fut soutenu le 4 avril 2008 devant un jury composé du Professeur Jean-Claude Grenier (Directeur de thèse), Marc Gabolde, Beatrix Gessler-Löhr et Christiane Zivie- Coche. Ne sont ici présentées que les données relatives à la XVIIIe dynastie. Les XIXe et XXe dynasties qui sont actuellement en cours de traitement feront l’objet d’un prochain ouvrage. Seul le corpus est présenté dans ce volume (vol. 1a). Il sera suivi prochainement d’tne sxnthèse (vol. 1b) réunissant des contributions relatives au grand sanctuaire de Ptah, aux temples atoniens, aux temples funéraires royaux (les « temples de millions d’années ») ainsi qt’à detw qtartiers majeurs de Memphis sous la XVIIIe dynastie : celui du palais royal et Pérounéfer. Ce corpus est constitué de trois listes (A, B et C). Le Corpus A regroupe les monuments royaux. Pour chaque pharaon sont répertoriés les vestiges archéologiques originaires de la région memphite (Mît Rahîna, Saqqâra, Abousîr) ainsi que les fondations palatiales et cultuelles attestées par les sources textuelles. Le Corpus B est une prosopographie du personnel des dieux de la région memphite (hormis le dieu Ptah qui-est-au-sud-de-son-mur dont la documentation est beaucoup trop abondante pour être traitée dans le cadre notre étude). Le classement y a été effectué par divinités Topographie cultuelle de Memphis 1a : Corpus (XVIIIe dynastie) V http://recherche.univ-montp3.fr/egyptologie/enim selon l’ordre alphabétiqte des noms en français. Enfin, le Corpus C réunit les sources relatives au qtartier de Pérotnéfer ainsi qte les données concernant l’arsenal et le port de Memphis datant dt début de la XIXe dynastie. Le synopsis qti stit présente l’ensemble des rubriques qui composent les trois corpus. CORPUS A : Les monuments royaux.  Les vestiges archéologiques. Monuments trouvés dans la région memphite (Mît Rahîna, Saqqâra, Abousîr). Usurpations, remplois, ajouts de titulature. Monuments memphites trouvés en remploi sur d’autres sites. Monuments de provenance incertaine.  Les temples et domaines royaux (données textuelles et prosopographie ; temples atoniens pour Akhénaton).  Les palais résidentiels (données textuelles et prosopographie).  Les données textuelles supplémentaires concernant Memphis et le sanctuaire de Ptah.  Les témoignages d’tne piété populaire envers le roi. CORPUS B : Les titres en rapport avec les divinités de Memphis. CORPUS C : Les sources relatives à Pérounéfer.  Pérounéfer : un quartier de la ville de Memphis (données textuelles et prosopographie). Données supplémentaires relatives à l’arsenal et au débarcadère de Memphis datant du début de la XIXe dynastie (données textuelles et prosopographie).  Les dieux et temples de Pérounéfer. À l’intérietr des trois corpts, tottes les entrées ont reçt tne ntmérotation en chiffres arabes, précédée de la lettre du corpus auquel elles appartiennent (e.g. doc. A.1, doc. B.1, doc. C.1). Les entrées précédées d’tn « ? » sont celles dont la mise en relation avec Memphis est incertaine. Noter également que la nomenclature utilisée pour identifier les différents sites archéologiques de Mît Rahîna d’où prouiennent les montments royatx inuentoriés dans le Corpus A est celle établie par le Survey of Memphis de l’Egypt Exploration Society (D.G. JEFFREYS, The Survey of Memphis I. The Archaeological Report, EES OP 3, Londres, 1985, p. 2-3). Des cartes de la mission anglaise sont reprodtites en fin d’oturage potr faciliter la localisation de ces monuments (pl. I-III). Les abréviations de périodiques et de collections utilisées sont celles de B. MATHIEU, Abréviations des périodiques et collections en usage à l’Institut français uploads/Geographie/ topografia-cultual-de-menfis-pdf.pdf

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