Dictionnaire étymologique chinois- annamite-latin-français / par G. Pautier Sou

Dictionnaire étymologique chinois- annamite-latin-français / par G. Pautier Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Pautier, Jean Pierre Guillaume. Dictionnaire étymologique chinois-annamite-latin-français / par G. Pautier. 1867-18. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Basile de Glemonà, publié par Deguignes fils, en 1813, selon l'ordre des Radicaux ou Clefs, et celui dont on publie aujourd'hui la première livraison (comprenant les dix premiers Radicaux), on se borne à reproduire ici textuellement la première page de ce même Dictionnaire (les additions en français ne sont pas du P. Basile, mais de l'éditeur). On peut en faire la comparaison. PREMIÈRE CLEF. Clef de l'unité, de la priorité et de la pcr- * f'ection : un, unité, parfait, y Clavis unitatis, prioritatis et perfectionis : ( 1) unus, primus . Ty'-x, primus , perfeclum, ;ecp.iale, simile ; x-tâ, ccelum ; x sang, per totam vitam; x-sïn, toto corde; x-x, sin- gillatim. CARACTÈRES JOINTS A LA CLEF. 1 TRAIT. T Porter, fort, robuste. Geslare, fortis, robustus, substituere loco Tïng alterius, littera temporaria inter cliy-kân (2) MCn-x, plebs; pïng-x, milites: lîng-x, pu- pillus omnibus destituais; x-hiên, triennii tempus quo filii ob mortem pareil tum ces- sant a muneribus publicis ; tching-x, com- plere auuuiu aitatis 1G vel 18 ; x-hiâng, carophvllum. L. Sept, [j Septem, numerus septinuis. Ts'y Ty'-x, septimus. (3) 2 TRAITS. — . Dix mille. ,/J Decem millia. Oùan (•i) T . Mesure de dix pieds chinois. ^X^ Mensura decem pedum siuensiuin. Tchâng x-foù, maritus; x-jin, vel yo-x, soccr; (5) fang-x, Bonziorum domus ; là-x, mutuè pugnare. — Trois. -—- Numerus très. Ty'-x, tertius ; tsdy-x, repe- sân titis vicibus seu efficaciter. Legitur etiam (G) sdn, iterùm; x-sc, diù cogitare ; tsdy-x, mul- toties. h En haut, dessus, suprême, parfait, aller. Suprà, superior, nobilis , rex, altus, ascen- Chàngdere, pluris ;estimare, ire. Tây-x, supremus: (7) hoàng-x, imperator; x-pèn, libellum impe- ratori porrigere; x-chy', olim ; x-oii, men- dies; x-tf', coeli moderator. Legitur etiam Chàng, à loco inferiori ad superiorem as- cendere : x-chïng, tonus tertius. — L'explication de ces sept premiers caractères chinois, qui comprennent la première page du Dictionnaire grand in-folio , publié en 1813 , en prend presque trois dans le nôtre; et le dernier caractère expliqué dans cette livraison, le n° S13, n'est que le n° 582 dans celui qui a été publia par Deguignes fils. Il y a donc, dans cette première livraison, 231 caractères de plus expliqués que dans la même partie de l'in-folio. NOTRE DICTIONNAIRE COMPREND: 1° Environ tous les caractères chinois usuels du Dictionnaire impérial de Khâng-hi, au nombre de 31,21h, dans l'explication desquels on a reproduit la plupart des définitions des 9,520 caractères compris dans le Hân-tsfu-si-l du P. Dasile de Glemona, définitions revues sur les textes originaux et considérablement augmentées 2° La reproduction en caractères chinois des expressions composées et des plirases explicatives ; carac- tères omis dans les manuscrits du P. Basile que l'on possède, et dans l'édition in-folio de 1813 ; 3" Les êtymotogies des caractères expliqués, tirées des lexicographes chinois les plus estimés, principale- ment du Choûe-wên; W La prononciation des caractères expliqués, selon celles de la langue mandarine, de la langue annamite, des dialectes de Canton , de la province du Fou-kicn et du Japon; 5° Un Index des principaux mots français, avec renvois aux caractères chinois expliqués, etc. DICTIONNAIRE KÏY.MOLOGJOl'i: CHINOIS-ANNAMITE LATIN-FRANÇAIS. PARIS. — TYPOGRAPHIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET COMPAGNIE, Imprimeurs de l'Institut de France, rue Jacob, B6. AVANT-PROPOS. Les personnes qui s'occupent des langues orientales en France, ou qui voudraient s'en occuper (principalement de la langue chinoise), désiraient depuis longtemps la publication d'un Dictionnaire chinois propre à faciliter leurs éludes, et expliqué dans une langue qui les dispensât d'en apprendre préalablement une ou plusieurs autres pour pouvoir se servir utilement de ces instruments de travail qui sont expliqués dans des langues étrangères, et que, de plus, on trouve difficilement en Europe dans le commerce de la librairie. # Cette pénurie des dictionnaires chinois se comprend d'ailleurs facilement par cette considération que, depuis quelques années, les relations politiques et commerciales entre l'Europe, les Etats-Unis et l'extrême Asie, ont pris un développement qui s'accroît de jour en jour, et que la langue chinoise est la langue officielle, non-seulement du vaste empire de la Chine, qui renferme une population industrielle de plus de quatre cents millions d'àmes, mais encore : delà Cochinchine, ou Empire d'Annam, dont trois provinces appartiennent aujourd'hui à la France; du royaume de Corée, et même, à un certain point, du Japon, qui a emprunté sa civilisation à la Chine, et où l'on réimprime constamment les livres canoniques, historiques, scien- tifiques et littéraires de cet empire, ainsi que les meilleurs dictionnaires chinois, en les expliquant en japonais. Il peut donc paraître étrange qu'un pays comme la Chine, dans la ca- pitale duquel résident un ministre plénipotentiaire français, et des consuls français dans ses ports ouverts au commerce ; un empire de cette étendue, avec lequel nous avons contracté des traités, ne puisse communiquer avec VI AVANT-PROPOS. nos nationaux que par l'intermédiaire d'une langue qui leur est étrangère , et que la France soit presque la seule des grandes puissances européennes qui manque encore du plus utile et du plus indispensable des moyens de communication intellectuelle entre deux peuples : un Dictionnaire dans les deux langues de ces mêmes peuples. Dès les premières années de sa fondation, la Société asiatique de Paris conçut le projet de pourvoir à ce besoin avec les moyens dont elle pou- vait alors disposer : la lithographie. M. Abel-Rémusat, l'un de ses plus illustres fondateurs, disait dans un Rapport lu à la Société le 2 mars 1829 : « Une nouvelle édition du Vocabulaire du P. Basile (celui-là même qui « avait été publié en 1813) est un besoin réel que Ton reconnaît surtout « quand on se livre assidûment au travail de la traduction; mais il faut « que cette édition soit plus exacte , plus correcte, plus complète que la « première ; que l'ordre de l'original y soit mieux observé ; que les super- « fluités en soient élaguées, et surtout que la forme matérielle en soit telle « qu'on puisse commodément la consulter, la feuilleter, la porter d'un « endroit à un autre, sans éprouver cette lassitude physique (l'édition en « question forme un volume grand in-folio) qui nuit à la rapidité des re- « cherches, à la facilité des vérifications, et, par conséquent, à la diffusion « des connaissances élémentaires.. » Dans un Prospectus-spécimen publié en juin i83y, cinq ans après la mort de l'éminent professeur, celui qui écrit ces lignes disait déjà : « Ce que M. Abel-Rémusat, auquel l'étude de la langue chinoise est redevable des progrès qu'elle a faits depuis quelque temps en Europe, avait si sou- vent formé le projet d'exécuter, et qu'il encourageait de tous ses efforts; ce que plusieurs essais infructueux uploads/Geographie/ tu-dien-han-phap.pdf

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