Vocabulaire du développement durable 2015 Termes, expressions et définitions pu

Vocabulaire du développement durable 2015 Termes, expressions et définitions publiés au Journal officiel Premier ministre Commission d'enrichissement de la langue française Délégation générale à la langue française et aux langues de France avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et de l’Agence universitaire de la Francophonie 2015 Termes, expressions et définitions publiés au Journal officiel Premier ministre Commission d'enrichissement de la langue française Vocabulaire du développement durable Délégation générale à la langue française et aux langues de France Avant - propos « Paris 2015 » : le monde a rendez-vous avec l’avenir de la planète. Du 30 novembre au 11 décembre 2015, la France accueille et préside la 21e Conférence des parties à la convention- cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CDP21), et la 11e session de la réunion des Parties au Protocole de Kyoto (Capital Master Plan 11, CMP11). C’est une échéance cruciale, puisqu’elle doit aboutir pour la première fois à un accord universel et contraignant permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique – en maintenant notamment le réchauffement mondial en deçà de 2° C – et d’engager la transition vers des sociétés et des économies sobres en carbone. Nous savons que si nous n’agissons pas maintenant, ce qui nous menace est un dérèglement climatique catastrophique avec des conséquences dans tous les domaines. Notre responsabilité est donc historique puisque nous sommes à la fois la première génération à prendre véritablement conscience du problème, mais aussi la dernière à pouvoir agir. Pour que les représentants des 196 États membres, dont les cultures et les langues sont par nature diverses, se réunissent à la table des négociations en prenant part efficacement aux décisions de chaque convention-cadre, il leur faut comprendre leurs interlocuteurs et se faire comprendre par eux. Il est donc impératif de disposer de services de traduction et d’interprétariat compétents. La langue française, qui est depuis 1946 l’une des deux langues de travail du Secrétariat des Nations Unies, est aussi la deuxième langue apprise dans le monde. La francophonie, forte de 274 millions de locuteurs présents sur les cinq continents, est donc impliquée de longue date et sans relâche dans les négociations internationales sur l'environnement et le développement durable ; une Francophonie moderne, tournée vers l’avenir, œuvrant inlassablement pour l’accroissement des échanges et le développement humain et durable pour tous. Dans un grand nombre de pays où le français est langue officielle, co-officielle, ou langue d’usage, les pouvoirs publics veillent à ce que les citoyens disposent dans leur vie quotidienne, au travail et dans toutes les circonstances de la vie publique, d’une information en langue française. Encore faut-il que notre langue garde son efficacité et sa vitalité ; qu’elle reste en mesure d’exprimer le réel, de désigner les réalités nouvelles qui ne manquent pas d’apparaître, à mesure que le monde change. L’État peut contribuer à l’enrichissement et à la modernisation de la langue lorsqu’elle n’invente plus spontanément ou qu’elle emprunte à une autre langue les termes qui disent la modernité. Ainsi, plusieurs pays concourent à fixer en commun des termes précis pour désigner les concepts des sciences et techniques : en France, la Commission d’enrichissement de la langue française, au Québec, l’Office québécois de la langue française ; de même en Belgique et en Suisse les organismes d’aménagement et de politique linguistiques. Ces pays collaborent de longue date pour établir et harmoniser des terminologies de référence qui couvrent tous les domaines de spécialité scientifiques et techniques dans lesquels apparaissent des termes nouveaux au gré des innovations. Le présent ouvrage présente 610 termes et notions nouvelles publiés au Journal officiel de la République en France. Accessibles à tous sur le site FranceTerme du ministère français de la Culture et de la Communication, ils permettent d’exprimer en français et de traduire avec précision tous les enjeux de la lutte contre le dérèglement climatique. Cet outil témoigne d’une volonté partagée de faire de la langue française un vecteur d’influence au service d’une cause partagée par l’ensemble des pays francophones. Cette action volontariste ne doit pas faire oublier que la langue, comme le climat, est d’abord la responsabilité des citoyens, qui ont des devoirs envers leur langue dès lors qu’ils l’ont reçue en héritage. Comme le climat, la langue dont nous héritons, nous ne la restituons jamais intacte : la langue que nous transmettons à nos enfants n’est jamais tout à fait celle que nous avons reçue. Faisons de notre planète comme de notre langue un trait d’union entre le passé et l’avenir, et de cet héritage, une promesse. Loïc Depecker Délégué général à la langue française et aux langues de France Adama Ouane Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie Depuis plus de 40 ans, les pouvoirs publics incitent à la création, à la diffusion et à l’emploi de termes français nouveaux afin d’adapter notre langue aux évolutions techniques et scientifiques. Cette action est coordonnée par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France dans le cadre du dispositif interministériel créé par le décret du 3 juillet 1996 (modifié par décret le 27 mars 2015). Ce dispositif comprend notamment une Commission d’enrichissement de la langue française, placée sous l’autorité du Premier ministre, à laquelle sont associés l’Académie française, des experts des domaines scientifiques et techniques, des spécialistes de la langue, mais aussi des membres d’organismes de normalisation et des partenaires francophones. Ce dispositif élabore une terminologie de qualité, conforme aux règles de formation des mots en français, facilement compréhensible, et pouvant faire référence dans les secteurs spécialisés relevant des différents départements ministériels : l’information et la communication (internet, informatique, télécommunications), les sciences (biologie, chimie, ingénierie nucléaire, sciences et techniques spatiales), l’industrie (automobile, pétrole), ou encore l’agriculture, la culture, la défense, le droit, l’économie et les finances, l’éducation, l’environnement, la médecine, les relations internationales, les sports, les transports. Chaque année, environ trois cents nouveaux termes et définitions sont publiés au Journal officiel. Ils sont destinés aux administrations et aux services de l’État afin qu’ils puissent rédiger leurs textes en français – et qui, en la matière, ont une obligation d’exemplarité –, ainsi qu’à tous les citoyens soucieux d’employer un langage clair et précis. Versés dans la base FranceTerme, qui comprend aujourd’hui plus de 7 000 termes, ces néologismes constituent une mine de connaissances pour les spécialistes (professionnels du secteur, chercheurs, enseignants, traducteurs, journalistes) comme pour le grand public. Ce Vocabulaire du développement durable publié par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France comprend 610 termes et définitions concernant des notions nouvelles dont la plupart n’ont pas encore de désignation en français. Ils sont issus pour l’essentiel des travaux des groupes d’experts de la Commission d’enrichissement de la langue française chargés de l’agriculture et de la pêche, de l’environnement et du développement durable, ainsi que de ceux d’autres groupes d’experts, notamment dans les domaines des énergies fossiles, de l’énergie nucléaire, des transports et des relations internationales. Ils ont été recommandés par la Commission d’enrichissement de la langue française, et publiés sous forme de listes notamment au Journal officiel du : • 22 septembre 2000 • 30 novembre 2001 • 12 juin 2004 • 30 novembre 2006 • 7 septembre 2007 • 27 juin 2008 • 6 juillet 2008 • 6 septembre 2008 • 12 avril 2009 • 4 février 2010 • 1er février 2011 • 27 mars 2011 • 19 février 2012 • 13 juillet 2012 • 1er février 2013 • 8 septembre 2013 • 15 décembre 2013 • 18 août 2015 • 19 août 2015 Sommaire Enjeux environnementaux et agricoles Diplomatie de l'environnement Aménager la ville Construire autrement Hydraulique et hydrologie Pêche intensive ou pêche durable ? Santé animale Vers des véhicules moins polluants Mobilité durable – Transport multimodal Énergies fossiles et bioénergies Sécurité nucléaire et sûreté nucléaire Déchets radioactifs 1 à 209 210 à 232 233 à 265 266 à 290 291 à 367 368 à 412 413 à 416 417 à 440 441 à 476 477 à 524 525 à 578 579 à 610 Enjeux environnementaux et agricoles 1. accaparement de terres ♦ Domaine : Agriculture-Relations internationales. ♦ Synonyme : mainmise foncière. ♦ Définition : Acquisition massive de terres agricoles par des investisseurs ou des États étrangers, souvent en vue de cultures spéculatives. ♦ Équivalent étranger : land grabbing. Source : Journal officiel du 15 septembre 2013. 2. agriculture biologique ♦ Domaine : Agriculture/Politique agricole-Économie agricole. ♦ Définition : Mode de production agricole excluant l’emploi de substances de synthèse, tels que les pesticides, les médicaments ou les engrais de synthèse, et d’organismes génétiquement modifiés. ♦ Note : Les procédés et les produits de l’agriculture biologique font l’objet d’une certification. ♦ Équivalent étranger : organic farming. Source : Journal officiel du 13 mai 2012. enjeux environnementaux et agricoles 3. agriculture durable ♦ Domaine : Agriculture/Politique agricole-Économie agricole. ♦ Définition : Agriculture conforme aux principes de développe- ment durable. ♦ Voir aussi : développement durable. ♦ Équivalent étranger : sustainable agriculture. Source : Journal officiel du 13 mai 2012. 4. agroalimentaire, adj. ♦ Domaine : Agriculture/Industries agricoles et alimentaires. ♦ uploads/Geographie/ vocabulaire-du-developpement-durable.pdf

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